20 octobre 2000

 

Agur!

Pour accéder aux conférences de presse et divers lieux réservés aux journalistes couvrant le Sommet Européen de Biarritz, il fallait une accréditation officielle.

A priori tout journaliste professionnel a pu l'obtenir ... SAUF les journalistes des trois radios en langue basque d'Iparalde, de la radio Euskal Irratia de la Communauté autonome d'Euskadi, ni les journalistes des médias "français" classiques dont le nom avait une consonnance basque ...!!! Démocratie et liberté, avait-on dit ? Au même moment les chefs d'Etat européens débattaient d'une charte des droits de l'Homme améliorée en Europe ... Bien entendu, le sous-préfet de Bayonne, malgré le soutien des confrères journalistes accrédités à leurs collègues, n'a voulu ni recevoir de délégation, ni fournir la moindre explication. Sans doute les grands hommes avaient-ils peur de questions mal placées ..(tout dépend pour qui) ?

Par ailleurs, l'essentiel de la couverture des évènements "in" et "off" du grand cirque européen a été couvert par des journalistes parisiens descendus tout exprès, écartant d'office leurs collègues locaux : jacobinisme, colonisation de l'information, appelons-le comme on veut, mais cela a donné lieu à des erreurs de prononciation de noms locaux qui ne faisaient pas sérieux pour des professionnels, et, plus grave, à des informations erronées (du type : "Euskal Irratia seule radio en langue basque de Bayonne" : archi-faux ! Il y en a au moins une autre sur Bayonne même, et deux autres en Pays Basque intérieur).

Cela me fait peur de savoir comment je suis informée quand on me parle d'ailleurs en France ou dans le monde !


Amicizia basca.

Dominika.

 

 

 

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