JOURNAL

"Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté."

 

N°51,          15 janvier 2001


 

LA GUERRE ATOMIQUE
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          Après Hiroshima et Nagasaki, nous avons espéré que la leçon avait été comprise et qu'il n'y aurait plus de guerre atomique. Mais depuis dix ans, les américains, c'est-à-dire leurs chefs, toujours en guerre, n'hésitent pas à utiliser massivement des munitions radioactives. Pour atténuer le choc, ils veulent faire croire qu'il s'agit de munitions à l'uranium appauvri, mais elles sont à base de déchets nucléaires !

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          Pour nous faire oublier que toutes les guerres sont des sales guerres, les américains ont voulu nous faire croire que leurs guerres dans le Golfe et dans les Balkans étaient des guerres propres . Ils nous ont menti en prétendant faire des guerres " chirurgicales ", des guerres où seules des cibles bien précises sont touchées, des guerres sans " dégats collatéraux ". Ils nous ont menti et maintenant nous le savons bien puisque la radioactivité de leurs armes ne peut viser chirurgicalement une cible bien précise.

          Déjà, dans le journal N°3 du 19 mai 1999, j'avais deviné que les " munitions à l'uranium appauvri " étaient fabriquées, en fait, avec des déchets nucléaires. Depuis, une émission de télévision est venue confirmer mes dires. Intitulée " La guerre radioactive secrète ", elle est passée sur Canal Plus le jeudi 24 février 2000 à 22h.10.

          Je conseille vivement à tous ceux d'entre vous qui le peuvent de regarder un enregistrement de cette excellente émission. Peut-être que Canal Plus acceptera d'envoyer une cassette à ceux (celles) qui en feront la demande. Et peut-être accepteront-ils de la repasser.

          Pour celles et ceux qui n'ont pas vu cette émission et qui n'ont pas la chance de disposer d'un enregistrement, je vais tenter d'en résumer ici quelques points essentiels.

          A leur retour de la guerre du Golfe, de nombreux soldats américains ont eu d'énormes problèmes de santé : sur 700 000 soldats, 250 000 ont été touchés par le syndrome de la guerre du Golfe ! Le gouvernement américain a essayé de nier une quelconque responsabilité des armes radioactives dans ce syndrome, mais certains soldats malades se sont fait faire des analyses. Ce qui n'a pas toujours été facile... Et ils étaient positifs à l'uranium !

          Les chefs militaires américains ont essayé de faire croire que ces munitions dites " à l'uranium appauvri " n'ont été utilisées que dans de très rares cas, quand il était impossible de faire autrement. Mais c'était un mensonge. Quand, après la fin de la guerre du Golfe, des médecins se sont rendus en Irak pour comprendre pourquoi depuis cette guerre il y avait autant d'enfants Iraquiens malades, ils en ont conclu que c'était dû à la radioactivité. Les enfants iraquiens jouent souvent avec des balles radioactives. Comme pendant la guerre du Golfe les avions américains arrosèrent en permanence l'Irak avec ces munitions modernes, on en trouve partout dans ce pays.

          Les enfants des soldats américains de la guerre du Golfe naissent souvent avec des difformités (absence de bras, par exemple). Difformités que l'on retrouve chez beaucoup d'enfants nés en Iraq depuis la " fin " de cette guerre propre, chirurgicale et sans aucun dégats collatéraux !

          Les dirigeants américains ont dit que l'uranium appauvri, " avec lequel " sont fabriquées les munitions modernes, était bien moins radioactif que celui, enrichi, que l'on met dans une bombe atomique ou dans une centrale nucléaire (explosion atomique ralentie dans un équilibre instable), ils ont dit que la radioactivité de cet uranium appauvri est tellement faible qu'elle ne présente aucun danger et que, pour ainsi dire, il n'était pas radioactif. Mais l'un des médecins qui s'est déplacé en Iraq pour soigner ces étranges maladies modernes a voulu faire analyser en occident ces balles que les enfants iraquiens sucent et avec lesquelles ils jouent couramment puisque, répétons-le, il y en a partout. Suite aux résultats, il s'est fait arrêter pour détention de substances radioactives !

          Des scientifiques ont signalé que même si sa radioactivité n'était pas aussi négligeable que le prétendaient les dirigeants américains, l'uranium appauvri ne pouvait avoir aussi souvent de telles conséquences sur la santé. Ils ont conclu que les munitions modernes étaient fabriquées avec autre chose, par exemple avec des déchets nucléaires.

          Des soldats américains se sont fait faire des analyses très précises. On a retrouvé dans leur corps une sorte d'uranium très particulier : de l'uranium 236 (U236). Dans la nature, cet uranium 236 n'existe pas, ou seulement à l'état d'infimes traces. Il n'y en a pas non plus dans l'uranium enrichi ni dans l'uranium appauvri. On n'en trouve que dans les déchets nucléaires (seules les centrales nucléaires en produisent).

          Quand un obus en uranium touche un char d'assaut, il explose seulement après l'avoir pénétré, et, dans le char, tout ce qui peut brûler brûle et tout ce qui peut exploser explose. Et la poussière radioactive provenant des obus en uranium se répand un peu partout. Ainsi, de vastes zones iraquiennes sont contaminées.

          Bien sûr, en Irak, il n'y a pas que les enfants à être malades, même si les adultes n'ont pas l'imprudence de porter à leur bouche des munitions en uranium massif.

          Vous aurez compris que le même scénario s'est reproduit dans les Balkans.

          Vous vous demandez peut-être ce que la fRANCE (petit " f " et grand " RANCE ") va faire dans ces guerres ? Allons, ne cherchez pas, il n'y a pas que l'Amérique à avoir besoin de se se dépêtrer de ses déchets nucléaires. Rien ne vaut pour un état nucléaire une bonne guerre bien loin de chez lui, dans un pays qu'il arrosera le plus copieusement possible des déchets nucléaires dont il a un urgent besoin de se débarrasser !

          A France-Info, je viens d'entendre le médecin chef du service des armées prétendre que cinq soldats français revenant des Balkans avec une leucémie venaient d'être examinés et qu'ils étaient négatifs à l'uranium appauvri. Mais les recherches ont été faites seulement dans leurs urines, et en hôpital militaire. Peut-on faire confiance au secret-militaire pour dire la vérité ?
          Si vous en avez l'occasion, demandez aux soldats européens touchés par le "syndrome des Balkans" de faire faire secrètement des analyses par des laboratoires INDÉPENDANTS, et de faire rechercher dans leur corps de l'uranium 236! Qu'ils publient ensuite résultats et conclusions.

NE DITES PLUS " SOLDAT "
MAIS
" ÉBOUEUR DE DÉCHETS NUCLÉAIRES " !


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