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Terrorisme - 11 avril 2016 - Même la version officielle finit par le dire à sa façon, le terrorisme en Belgique était bien destiné à la France

lundi 11 avril 2016, par do (Date de rédaction antérieure : 11 avril 2016).

Le 22 mars 2016, j’écrivais un article dont le titre était : « France - 22 mars 2016 - Attentat terroriste en Belgique pour tuer dans l’oeuf la contestation de la Loi Travail ». Ceci finit par être confirmé par la version officielle qui nous l’avoue maintenant à sa façon : « Les terroristes de Bruxelles voulaient frapper en France ».

Cet aveu ne vient pas par hasard, le pouvoir a besoin de justifier la présence policière et militaire en faisant semblant que c’est pour nous protéger des terroristes, alors qu’en réalité elle est destinée à le protéger lui contre nous, nous qui manifestons contre la Loi Travail et aussi contre tout ce qu’il nous fait subir et dont nous ne voulons plus.


Les terroristes de Bruxelles voulaient frapper en France

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0X70BJ?sp=true

Dimanche 10 avril 2016 19h09

A l’aéroport Bruxelles-Zaventem au lendemain de l"attentat du 22 mars. Le procureur fédéral de Belgique a indiqué dimanche que les organisateurs du double attentat suicide responsable de la mort de 32 personnes à Bruxelles envisageaient dans un premier temps de mener de nouvelles attaques à Paris mais qu"ils ont modifié leurs projets et décidé de frapper en Belgique après l"arrestation de plusieurs suspects. /Photo prise le 23 mars 2016/ REUTERS/Yorick Jansens/Pool

par Robert-Jan Bartunek

BRUXELLES (Reuters) - Les auteurs des attentats qui ont fait 32 morts à Bruxelles le 22 mars envisageaient dans un premier temps de mener de nouvelles attaques à Paris après celles du 13 novembre, a déclaré le procureur fédéral de Belgique dimanche.

Les membres de cette cellule terroriste ont modifié leurs projets dans l’urgence et décidé de frapper en Belgique après l’arrestation de plusieurs suspects, a-t-il expliqué.

"De nombreux éléments de l’enquête montrent que le groupe terroriste avait initialement l’intention de frapper à nouveau en France", a déclaré le procureur fédéral belge dans un communiqué.

"Surpris par la rapidité des progrès de l’enquête, ils ont pris la décision de frapper à Bruxelles", a-t-il ajouté.

A Alger, où il effectuait un voyage officiel, le Premier ministre français, Manuel Valls, a estimé que ces informations confirmaient la nécessité d’une vigilance permanente.

"A ce stade, il n’est pas nécessaire de faire plus de spéculations mais en tout cas, c’est une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l’Europe et bien sûr sur la France en particulier", a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

Le parquet de Paris s’est refusé à tout commentaire. Selon iTELE, le centre commercial de La Défense et une association catholique conservatrice étaient visés.

A son retour d’Alger, le ministre français de l’Intérieur, sans rien révéler non plus de l’enquête, a souligné à son tour que le démantèlement d’un réseau n’entamait en rien la menace terroriste, qui reste à un "niveau important".

"C’est un travail de longue haleine et nous devons à la vérité de dire aux Français que ce travail se poursuivra longtemps et que ce n’est pas parce que des réseaux sont démantelés que d’autres réseaux ne pourront pas frapper", a dit à la presse Bernard Cazeneuve.

Il a rappelé que les autorités françaises avait empêché "plus de 13 attentats, dont six à partir du printemps dernier" et que "près de 80 personnes impliquées dans des activités terroristes" avaient été arrêtées depuis le début de l’année.

ABRINI APRÈS ABDESLAM

Les enquêtes en cours sur les attentats de Paris et Saint-Denis le 13 novembre, qui ont fait 130 morts, ont montré qu’un grand nombre de leurs auteurs vivaient ou avaient vécu en Belgique, et parmi eux les suspects encore vivants, arrêtés ces dernières semaines après plus de quatre mois de cavale.

Salah Abdeslam, dernier rescapé du commando qui a tué 130 personnes à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre, a été interpellé à Bruxelles cinq jours avant les attaques suicide contre l’aéroport de la capitale belge à Zaventem et contre la station de métro Maelbeek dans le centre de la ville, non loin du siège de plusieurs institutions européennes.

Né en Belgique de parents originaires du Maroc, Abdeslam a déclaré à un juge qu’il prévoyait initialement de se faire exploser devant le Stade de France à Saint-Denis dans la soirée du 13 novembre mais qu’il avait renoncé à la dernière minute.

Son frère Brahim s’est quant à lui fait exploser le même soir au Comptoir Voltaire, un café du XIe arrondissement de Paris.

Un autre homme soupçonné d’être impliqué dans la préparation des attentats de Saint-Denis et Paris, Mohamed Abrini, a été arrêté à Bruxelles vendredi et il a reconnu devant un magistrat être "l’homme au chapeau" filmé par des caméras de surveillance en compagnie des deux kamikazes qui se sont fait exploser dans le hall des départs de l’aéroport de Zaventem.

TOUS LES SUSPECTS IDENTIFIÉS SONT MORTS OU INCARCÉRÉS

Abrini, 31 ans, a été inculpé d’"assassinats terroristes", a précisé le parquet fédéral.

Un autre suspect de premier plan, identifié par la justice comme Oussama K, a lui aussi été arrêté vendredi. Les enquêteurs ont établi qu’il était l’homme qui se trouvait le 22 mars dans la station de métro de Maelbeek, où un kamikaze s’est également fait sauter.

Identifié par la presse locale comme étant un ressortissant suédois du nom d’Oussama Krayem, il pourrait être également impliqué dans les attentats parisiens.

Il a été filmé en train d’acheter les sacs utilisés pour transporter les bombes de Bruxelles. Ses empreintes, comme celles d’Abrini, ont été retrouvées dans un appartement utilisé pour la fabrication des engins explosifs et comme planque par les terroristes.

La police estime que Krayem, comme d’autres suspects des dossiers de Bruxelles et Paris, a combattu dans les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) en Syrie et qu’il en est revenu l’été dernier en se joignant au flux de migrants et réfugiés qui gagnaient la Grèce par la mer.

Les services de renseignement et de sécurité belges ont été critiqués ces derniers mois, y compris à l’étranger, pour ne pas avoir démantelé à temps la cellule terroriste, même si désormais, tous les suspects connus sont soit en détention soit morts.

(avec Sophie Louet à Paris et Elizabeth Pineau à Alger ; Pierre Sérisier et Marc Angrand pour le service français)

Un plan antiterroriste visant à protéger la bourgeoisie contre le prolétariat

4 mars 2016 :

La bourgeoisie est terrorisée par la révolte prolétarienne et paysanne qui monte, qui monte, qui monte ; aussi, améliore-t-elle le matériel de ses bandes armées et augmente-t-elle le nombre de leurs membres.

Pour la classe dominante, tout membre de la classe dominée est un terroriste potentiel, puisqu’elle en a peur ! Les terroristes ce sont les salariés, les ouvriers et les paysans en révolte. Les terroristes, c’est nous !

Mais, la bourgeoisie ne peut pas nous l’avouer comme ça. Aussi, après l’avoir commandité elle-même dans ce but, la bourgeoisie prend-elle excuse du terrorisme islamiste afin d’augmenter quantitativement et qualitativement ses forces armées.

Mais, prenons-en bien conscience : c’est contre nous que les bandes armées du pouvoir se préparent à la guerre. En effet, si le nouveau matériel qu’elles recevront ne servira à rien contre le prétendu "terrorisme islamiste" ; par contre, il sera très efficace contre la révolte de la population.

Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article10430

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