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Loi Travail - 30 avril 2016 - Les flics sont à genoux ! Poussons encore un peu et le pouvoir sera contraint de céder !

dimanche 1er mai 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 avril 2016).

Note de do : c’est là qu’on voit bien que si on gagne, ce sera grâce aux "casseurs" qui mettent la police et donc le pouvoir à genoux ! C’est pourquoi le pouvoir a tant peur des "casseurs" et cherche à les dénigrer en les appelant ainsi.

Rappel 1 : Ce sont les "casseurs" qui ont pris la Bastille !

Rappel 2 : La coordination étudiante et lycéenne refuse de se dissocier des ’’casseurs’’. Il n’y a pas d’un côté les manifestants "normaux" et de l’autre les "casseurs" ; il n’y a que des manifestants !


Controverse et exaspération policière après les incidents

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0XQ1K5?sp=true

Vendredi 29 avril 2016 15h02

Sales flics
/Photo prise le 28 avril 2016/
REUTERS/Charles Platiau

par Simon Carraud

PARIS (Reuters) - Les débordements de ces derniers jours en marge des mouvements sociaux donnent lieu à un débat entre une partie de la droite, qui appelle à l’interdiction des manifestations, et le gouvernement, selon qui il ne faut pas céder à "l’énervement".

Lors d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme du Code du travail, 214 personnes ont été interpellées jeudi partout en France, selon le ministère de l’Intérieur, et 78 policiers et gendarmes ont été blessés - dont un a été touché à la tête par un pavé.

Ces chiffres, auxquels il faut ajouter les quelques dizaines d’interpellations depuis le début des "Nuits debout" il y a un mois à Paris, alimentent l’exaspération de forces de l’ordre déjà très sollicitées en cette période d’état d’urgence.

Ce régime, instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015, justifie selon des responsables de droite une interdiction de cortèges jugés incontrôlables.

"Il faut que ces manifestations qui dégénèrent de plus en plus (…) soient interdites", a plaidé vendredi matin le député Les Républicains Eric Ciotti sur iTELE.

"Il y a (…) une complaisance du gouvernement, qui a refusé d’intervenir pour exprimer l’autorité de la République. Le gouvernement a peur de s’aliéner l’extrême gauche, il refuse d’agir", a-t-il ajouté.

"EMPORTEMENT ET OUTRANCE"

La demande d’évacuation de la place de la République, où se tiennent chaque soir les "Nuits debout", est reprise par toute une frange de la droite, de François Fillon à Frédéric Péchenard, ancien commissaire de police devenu proche de Nicolas Sarkozy et élu d’Ile-de-France.

"Ça fait un mois que ça dure. Franchement, c’est beaucoup. Beaucoup trop", a jugé ce dernier sur RTL.

Réfutant toute accusation de laxisme, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qualifie les violences d’"inacceptables", assure avoir donné des instructions de fermeté, mais souligne qu’il faut respecter les procédures.

"L’autorité de l’Etat, ce n’est pas l’abandon des principes de l’état de droit, ce n’est pas un Etat expéditif qui arrête et juge sans que les procédures n’aient été respectées", a-t-il déclaré vendredi matin à la presse.

"L’autorité de l’Etat, je le dis à tous ceux confondent autorité, énervement, emportement et outrance, suppose à chaque instant le respect rigoureux du droit", a ajouté le ministre.

POLICIERS À GENOUX

Pour les policiers, la charge de travail que représente le double mouvement contre le projet de réforme du Code du travail et "Nuit debout" s’ajoute à celle créée par les suites des attentats de novembre et par l’Euro de football, prévu du 10 juin au 10 juillet.

Le porte-parole du syndicat policier Unité SGP Police-FO, Nicolas Comte, souhaite lui aussi que soient interdits les rassemblements de la place de la République, qui attirent selon lui des "casseurs" bien organisés.

"Tout ça conduit à de la fatigue et à un ras-le-bol, d’une part parce que ce sont des individus très violents, et surtout parce que, dans un climat de dégradation du climat social, c’est un mouvement qui dure", juge-t-il.

"Les policiers sont en permanence sollicités. Il y a de la colère, du découragement", poursuit-il.

Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI), parle quant à lui d’"appréhension" des forces de l’ordre. "Parce que c’est toute les semaines."

Les syndicats sont unanimes pour dire que les policiers sont déjà sur les genoux, comme le prouvent les plus de 17 millions d’heures supplémentaires en souffrance - et il est selon eux impossible de les récupérer dans la situation actuelle.

(Edité par Yves Clarisse)

La coordination étudiante et lycéenne refuse de se dissocier des ’’casseurs’’ (vidéo 2’27)

En réalité, il n’y a pas d’un côté de gentils manifestants normaux qui constitueraient la vraie manif et de l’autre de méchants "casseurs" qui profiteraient de ce qu’il y ait une manifestation pour tout casser sans risque en "infiltrant" la manif pour se camoufler. Il n’y a pas de "casseurs" ! tous les manifestants sont des manifestants ! :

Vidéo et article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article10670

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