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Loi Travail - 31 mai 2016 - Le gouvernement veut acheter les enseignants

mardi 31 mai 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 mai 2016).

Reuters : « La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé mardi 31 mai 2016 un plan de revalorisation des enseignants, qui représentera au total un milliard d’euros, dont une moitié sera débloquée en 2017 et l’autre en 2019. »

Remarques de do :

Le gouvernement veut acheter les enseignants afin, et d’une qu’ils ne fassent pas grève contre la Loi Travail et ainsi ne perturbent pas les examens, et de deux afin qu’ils votent et fassent voter P"S" ; car, le prix de leur éventuelle passivité ne leur sera payé qu’en 2017 et 2020, c’est-à-dire uniquement si les ciosalauds sont réélus.

Autrement dit, si les profs se laissent acheter, et en conséquence ne participent pas au mouvement contre la Loi Travail, le paiement de leur passivité ne leur sera probablement jamais payé, puisque cela fait déjà des mois et des mois que le pouvoir a décidé que ce serait Alain Juppé le prochain président de la France.

Le pouvoir se fout donc complètement de la gueule des profs !

Conclusion : les enseignants doivent participer immédiatement et fortement au mouvement contre la Loi Travail.


Revalorisation d’un milliard d’euros pour les enseignants

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YM0U2

Mardi 31 mai 2016 10h58

PARIS (Reuters) - La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé mardi un plan de revalorisation des enseignants, qui représentera au total un milliard d’euros, dont une moitié sera débloquée en 2017 et l’autre en 2019.

Selon elle, ce programme permettra de moduler la rémunération des enseignants et d’autres personnels de l’Education nationale en fonction des postes occupés afin de rendre plus attractives, par exemple, les carrières dans les zones d’éducation prioritaire.

"L’idée, c’est que nous étions à la traîne en France s’agissant du traitement de nos enseignants (…) On était à la traîne par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE", a estimé Najat Vallaud-Belkacem sur BFM TV.

"Je veux faire passer le traitement de nos enseignants en haut de la moyenne de l’OCDE. Et c’est ce que nous allons faire grâce à ce plan qui va s’étaler entre 2017 et 2020", a poursuivi la ministre.

"C’est une rémunération qui tient compte de l’engagement et des fonctions que les enseignants ont accepté d’occuper (…) C’est une prime à l’engagement", a-t-elle dit. Najat Vallaud-Belkacem a pris l’exemple des enseignants en début de carrière, qui percevront 1.400 euros brut de plus par an.

Selon un document de son ministère, près de 500 millions d’euros seront inscrits à ce titre dès le projet de loi de finances pour 2017 et une nouvelle enveloppe sera débloquée le 1er janvier 2019.

Interrogée sur l’origine des financements, Najat Vallaud-Belkacem n’a pas donné de précision. Elle a en revanche dit qu’il s’agissait là de tenir la promesse de François Hollande, lequel imaginait un mandat en deux temps. "Nous avons passé la première partie du quinquennat à redresser le pays. Aujourd’hui, de fait, les choses commencent à s’améliorer d’un point de vue économique (…) et donc enfin nous pouvons tenir notre engagement de redistribution", a-t-elle dit.

Pour les enseignants, ce nouveau geste s’ajoute à l’augmentation du point d’indice de la grille salariale des fonctionnaires, à hauteur de 1,2%, consentie par le gouvernement en mars.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a par ailleurs annoncé début mai une hausse de 800 euros à la rentrée prochaine d’une prime annuelle pour les professeurs des écoles afin de combler l’écart avec leurs collègues du secondaire.

(Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)

1 Message

  • Le gouvernement cherche aussi à acheter la passivité des cheminots


    La SNCF négocie des compensations avec le gouvernement

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YM1CU?sp=true

    Mardi 31 mai 2016 15h38

    La direction de la SNCF, en désaccord avec un compromis conclu par le gouvernement avec la CFDT sur un nouveau cadre social pour l"entreprise, discute de compensations financières avec l"Etat. /Photo prise 31 mai 2016/ REUTERS/Charles Platiau

    Par Emmanuel Jarry

    PARIS (Reuters) - La direction de la SNCF, en désaccord avec un compromis conclu par le gouvernement avec la CFDT sur un nouveau cadre social pour l’entreprise, discute de compensations financières avec l’Etat, a-t-on appris mardi 31 mai 2016 de source proche des négociations.

    Le gouvernement, engagé dans une épreuve de force avec les opposants à la loi Travail, dont la CGT et Force ouvrière (FO), s’efforce de désamorcer les conflits catégoriels.

    Les pressions exercées sur la direction de la SNCF pour qu’elle accepte des concessions dans les négociations sur une nouvelle organisation du travail ont créé de vives tensions entre son président, Guillaume Pepy, et le gouvernement.

    Au point que la SNCF a dû démentir formellement qu’il ait menacé de démissionner ou même remis sa démission.

    Interrogé mardi sur ces rumeurs par des journalistes, le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré que la démission de Guillaume Pepy n’était "pas à l’ordre du jour".

    "Nous sommes évidemment très attentifs à la situation de la SNCF, c’est le rôle de l’Etat actionnaire", a-t-il ajouté.

    Le secrétaire d’Etat aux Transports avait aussi démenti ces rumeurs sur France Inter en admettant qu’il y avait eu "débat".

    "Il ne peut pas y avoir deux stratégies. En l’occurrence, il y avait la nécessité pour moi d’avoir un accord d’entreprise. (…) J’ai souhaité qu’on accélère", a-t-il insisté.

    CAVALIER SEUL DE LA CFDT

    Selon des sources syndicales et proche des discussions, Alain Vidalies a repris la main samedi et négocié directement avec la CFDT et l’Unsa.

    La fédération CFDT des cheminots, qui a absorbé la Fédération générale autonome des agents de conduite (Fgaac) a conclu avec lui un compromis qui maintient le statu quo actuel pour les conducteurs de train, notamment en matière de repos.

    Elle a ensuite levé le préavis de grève reconductible qu’elle avait déposé, comme les trois autres syndicats représentatifs des cheminots (CGT, Unsa ferroviaire et Sud Rail), pour ce mardi soir.

    Si la CFDT n’est que le quatrième syndicat de la SNCF, elle représente environ 30% des agents de conduite, ce qui représente une influence importante en cas de grève.

    Alain Vidalies a démenti avoir négocié en l’absence de la direction. Lors de "Toutes les réunions qui ont eu lieu ce week-end, la DRH de la SNCF était présente", a-t-il dit.

    Mais la direction de la SNCF, qui veut revoir l’organisation du travail dans l’entreprise pour gagner en compétitivité, dans la perspective de l’extension de la concurrence en Europe, est en désaccord avec le compromis conclu avec la CFDT.

    "Ça a amené des échanges nourris ce week-end", souligne-t-on de source proche des discussions. "La position de Guillaume Pepy a été de dire ’si vous lâchez sur le social il faut compenser’."

    Direction et gouvernement ont donc engagé une discussion censée être bouclée pour lundi sur ces compensations.

    DÉSENDETTEMENT

    L’objectif est "un deal plus global, qui permettrait à l’entreprise de retrouver des marges de manoeuvre pour essayer de gagner sur le terrain économique ce qu’elle ne pourra pas gagner sur le terrain social", précise-t-on de même source.

    Selon celle-ci, les discussions avec l’Etat tournent notamment autour du désendettement de la SNCF, qui a accumulé une dette de 50 milliards d’euros. Les solutions étudiées pourraient prendre la forme de taux d’intérêt de faveur, de moratoires ou d’une reprise partielle de la dette.

    Les discussions avec les syndicats n’en sont pas terminées pour autant, dit-on de source proche de l’entreprise.

    La direction doit envoyer d’ici 24 heures aux syndicats un projet d’accord, qui fera l’objet d’un rendez-vous censé être conclusif le 6 juin, ajoute-t-on de même source.

    D’ici-là, le gouvernement anticipe un "mouvement sérieux" de grève à la SNCF, alors que l’Unsa, deuxième syndicat de la SNCF, qui juge déséquilibré le compromis conclu avec la CFDT et doute de l’engagement de la direction, a maintenu son préavis de grève reconductible, comme la CGT et Sud Rail.

    "On discute d’un texte qui va réguler les relations de travail dans l’entreprise pendant 15 ans. Il y a quand même la question de la pérennité de l’entreprise", a déclaré à Reuters le secrétaire général de l’Unsa, Luc Bérille.

    (Emmanuel Jarry, avec Simon Carraud et Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)

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