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Loi Travail - 5 juin 2016 - Peut-on provoquer la pluie ? (vidéo 2’27)

dimanche 5 juin 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 juin 2016).

Comme l’actuel déluge arrange bien, et ce pile au bon moment, le pouvoir pour contrer les activistes qui luttent contre la Loi Travail, il est tout à fait légitime de se demander s’il est possible de provoquer artificiellement un tel déluge. Autrement dit : peut-on faire pleuvoir ?

Aux Émirats, on ensemence les nuages pour provoquer la pluie

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

En 2010, quatre jours de fortes pluies par ensemencement des nuages ont apporté l’équivalent de la production de neuf ans d’une usine de dessalement à Abou Dhabi, souligne Omar al-Yazeedi. "Cela montre que d’énormes quantités d’eau pourraient être exploitées (…). C’est une ressource qu’on ne peut pas ignorer", dit-il.


Ensemencement des nuages

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ensemencement_des_nuages

Wikipedia le 5 juin 2016

Extrait :

L’ensemencement des nuages est une forme de modification du climat qui consiste à relâcher différents aérosols dans des nuages afin d’augmenter la condensation de la vapeur d’eau en eau liquide disponible et ainsi augmenter ou diminuer le nombre et la taille des gouttelettes qui s’y trouvent. Le procédé se base sur le fait que la condensation directe de vapeur à gouttelettes est thermodynamiquement très défavorable et nécessite la présence dans l’air de noyaux de condensation solide, un procédé très bien connu de la physique des nuages.

L’ensemencement des nuages peut être utilisé pour disperser le brouillard, diminuer la grosseur des grêlons ou augmenter la quantité de précipitations. Il est utilisé dans différents domaines dont l’agriculture, la lutte à la désertification, et même dans le domaine militaire.


Aux Émirats, on ensemence les nuages pour provoquer la pluie

http://www.bfmtv.com/planete/aux-em…

27/07/2015 à 15h19 Mis à jour le 28/07/2015 à 14h09

AFP

Créer de la pluie, le nouveau pari des Émirats arabes unis. Le pays a développé une nouvelle méthode : ensemencer les nuages.

Créer de la pluie, le nouveau pari des Émirats arabes unis. Le pays a développé une nouvelle méthode : ensemencer les nuages.

Pour augmenter les précipitations, rien de plus simple : un avion à double hélice, des fusées, et des cristaux de sel suffisent. C’est la méthode employée par les Émirats arabes unis, l’un des pays les plus arides au monde.

Sous le soleil brûlant à l’aéroport d’Al-Aïn, un avion à double hélice attend que le ciel se couvre. Lorsque la météo le permet, les appareils Beechcraft décollent pour larguer des fusées qui injectent des cristaux de sel dans les nuages. Objectif, augmenter la condensation et liquéfier les éléments célestes.

Au sol, les spécialistes du Centre national de météorologie et de sismologie (CNMS), qui dirigent ce programme d’ensemencement un peu spécial, surveillent l’évolution de la météo pour signaler aux pilotes leur départ en mission.

La meilleure saison reste l’été, lorsque les nuages se forment au-dessus des montagnes Al-Hajar, dans l’Est du pays, déviant le vent chaud qui souffle du golfe d’Oman. La force du courant d’air ascendant détermine le nombre de fusées tirées, explique Mark Newman, pilote en chef adjoint au CNMS "Dès qu’il pleut, il y a beaucoup d’excitation à l’idée que la pluie sera forte. Malheureusement, tous les nuages ensemencés ne donnent pas forcément de pluie."

L’ensemencement moins cher et plus fructueux que le dessalement

Il y a plusieurs mois, le Centre a reçu 78 études préparées par 325 chercheurs de 151 institutions. En mai, il a sélectionné 15 équipes, qui vont travailler sur les moyens d’augmenter les précipitations. Avec à la clef, un prix de 5 millions de dollars (environ 4,5 millions d’euros) à partager entre les études qui seront retenues.

Jusqu’à présent, la principale méthode développée par le pays pour lutter contre son manque de pluie était le dessalement. Il produit 14% de l’eau de dessalement dans le monde. Mais la pluie générée par l’ensemencement des nuages coûte à la fois moins cher et produit plus de résultats. En 2010, quatre jours de fortes pluies par ensemencement des nuages avaient apporté l’équivalent de la production de neuf ans d’une usine de dessalement à Abou Dhabi.

Des études montrent que l’ensemencement pourrait augmenter la pluviométrie de 5 à 70% en fonction des formations de nuages.


Comment le Maroc provoque artificiellement la pluie

http://aujourdhui.ma/actualite/comm…

Publié par Amine Harmach
Date :mars 02, 2016

Pour qu’il pleuve récemment au Maroc, des nuages ont été stimulés. C’est ce qu’a déclaré à ALM Lhoussaine Youabd, responsable de communication de la direction de la météorologie nationale.

M. Youabd indique que ce n’est pas la première fois que ces opérations d’insémination des nuages sont réalisées, mais qu’elles commencent chaque année du 1er novembre jusqu’au 30 avril dans le cadre du Programme Al Ghait.

En effet, un document adressé à ALM par la direction de la météorologie nationale souligne que ce programme est opérationnel au Maroc depuis 1996. Il est dirigé par un Haut Comité Directeur National coordonné par le général du Corps d’Armé Monsieur Hosni Benslimane.

D’après la même source, les opérations du Programme Al-Ghaït se font en recourant à des avions selon trois modes : par le sommet du nuage, à l’intérieur du nuage ou par la base du nuage.

Ainsi le mode par le sommet du nuage a lieu dans le cas de cellules nuageuses cumuliformes isolées en introduisant des cartouches pyrotechniques éjectables à base d’Iodure d’Argent portées par un avion de chasse type Alpha-Jet, expliquent les responsables de la direction de la météorologie nationale .

Pour le deuxième mode, un avion laboratoire King-Air 200 muni de cartouches de types brûleurs glaçogènes intervient à l’intérieur du nuage. Ce mode est utilisé dans le cas des nuages froids à grande étendue, au sein de la tranche de température entre -5°C et -12°C où l’activation de l’agent chimique, notamment de l’Iodure d’Argent est la plus efficace. Concernant le mode par la base du nuage, on intervient par générateurs aux sols utilisant l’Iodure d’Argent dans le cas des nuages froids à grande étendue.

Est mobilisé dans ces conditions, un avion laboratoire King Air 200, équipé par les cartouches hygroscopiques, pour les nuages chauds, expliquent la direction de la météorologie nationale.

Pour ce qui est des zones cibles, selon la direction, cette modification artificielle du temps concerne le Bassin versant d’Oum Errabia, la région d’El Hajeb pour le vecteur terrestre et l’ensemble du territoire national pour le vecteur aérien.

A noter que l’impact de cette technique sur la qualité de l’eau a été mesuré. A ce sujet, la direction assure que « les analyses chimiques relatives à la qualité des précipitations ont été ébauchées et relèvent les caractéristiques d’une eau très douce, non chargée minimalement et comparable à une eau distillée ».


Aux Emirats, on ensemence les nuages pour provoquer la pluie

http://www.sciencesetavenir.fr/natu…

Publié le 26-07-2015 à 15h01
Mis à jour le 28-07-2015 à 15h01

Un pilote et un fonctionnaire des Emirats arabes unis vérifient sur un avion Beechcraft les fusées destinées à injecter des cristaux de sels dans les nuages pour tenter de provoquer de la pluie, le 23 avril 2015 à l’aéroport d’Al-Aïn / Afp

Al-Ain (Emirats arabes unis) (AFP) - Des nuages ? Sous le soleil brûlant du désert à l’aéroport d’Al-Aïn, aux Emirats arabes unis, un avion à double hélice se tient prêt à décoller à la faveur d’un ciel couvert pour une mission d’ensemencement des nuages. Objectif : provoquer la pluie.

Dans ce pays qui figure parmi les plus arides au monde, tous les moyens sont bons pour capter de l’eau. Aussi, quand le ciel semble clément, des appareils Beechcraft décollent pour larguer des fusées qui injectent des cristaux de sel dans les nuages, afin d’augmenter la condensation et de liquéfier les éléments célestes.

Au sol, les spécialistes du Centre national de météorologie et de sismologie (CNMS), qui dirigent ce programme d’ensemencement un peu spécial, surveillent l’évolution de la météo pour signaler aux pilotes le moment opportun pour un départ en mission.

"Dès qu’ils voient des formations nuageuses convectives (liées à des poussées verticales d’air, ndlr), ils nous envoient vérifier et ensemencer les nuages", explique Mark Newman, pilote en chef adjoint au CNMS.

La meilleure saison est l’été, lorsque les nuages se forment au-dessus des montagnes Al-Hajar (est), déviant le vent chaud qui souffle du golfe d’Oman, ajoute M. Newman depuis l’aéroport d’Al-Aïn, où sont basés quatre avions Beechcraft King Air C90 qui oeuvrent au programme.

La force du courant d’air ascendant détermine le nombre de fusées tirées dans les nuages : "Si nous avons un courant d’air ascendant léger, nous tirons généralement une ou deux fusées. S’il est fort, nous en tirons quatre, parfois six", précise le pilote.

"Dès qu’il pleut, il y a beaucoup d’excitation" à l’idée que la pluie puisse être forte, ajoute-t-il, tout en prévenant qu’il n’est pas acquis que tous les nuages ensemencés fassent de la pluie.

  • Dessalement à outrance -

Le Centre a reçu 78 études préparées par 325 chercheurs de 151 institutions. En mai, il a sélectionné 15 équipes qui vont travailler sur les moyens d’augmenter les précipitations, avec à la clef un prix de 5 millions de dollars à partager entre les études qui seront retenues, selon les autorités.

Car les Émirats figurent parmi les 10 pays les plus pauvres en eau avec 78 millimètres de pluie par an, contre 1.220 mm en Grande-Bretagne par exemple, selon les données de la Banque mondiale.

Pour répondre à leurs besoins, accentués par leur rapide croissance économique, les Emirats ont principalement recours au dessalement : le pays produit 14% de l’eau de dessalement dans le monde, faisant de lui le deuxième producteur après l’Arabie saoudite voisine.

Mais la pluie générée par l’ensemencement des nuages coûte moins cher, note le directeur des recherches au CNMS, Omar al-Yazeedi.

Et ce, même si chaque fusée tirée coûte environ 35 dollars, selon un technicien, et qu’il faut ajouter les frais de maintenance des avions, le prix de chaque vol, etc.

En 2010, quatre jours de fortes pluies par ensemencement des nuages ont apporté l’équivalent de la production de neuf ans d’une usine de dessalement à Abou Dhabi, souligne Omar al-Yazeedi. "Cela montre que d’énormes quantités d’eau pourraient être exploitées (…). C’est une ressource qu’on ne peut pas ignorer", dit-il.

Des études montrent que l’ensemencement pourrait augmenter la pluviométrie de 5 à 70% en fonction des formations de nuages, selon le chercheur.

Les Emirats cherchent aussi à récupérer l’eau de pluie au lieu de la laisser s’évaporer ou se déverser en mer.

A cette fin, le pays a construit des barrages et des réservoirs pour recueillir l’eau qui coule dans les oueds. Au total, avec 130 barrages et digues, la capacité de stockage des Emirats s’élève à environ 120 millions de m3, selon un rapport ministériel, un volume conséquent pour un pays particulièrement aride.

C’est bien simple, "nous ne voulons pas perdre une seule goutte d’eau", résume le directeur exécutif du CNMS, Abdallah Al-Mandoos.

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