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Les terroristes étaient-ils tous des enfants enlevés ?

samedi 25 juin 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 juin 2016).

Un des moyens de lutter contre le terrorisme, est de lutter contre le recrutement et la manipulation, c’est ce qu’on appelle prévention contre le terrorisme.

Or il est montré que ce sont les individus les plus fragiles, qui ont une enfance coupé de leur famille, de leurs proches qui sont plus faciles à manipuler que les autres.

La question se pose : Est-ce que tous les terroristes étaient des enfants enlevés de leur famille ?

L’État terroriste enlève des enfants pour en faire des terroristes https://fr.sputniknews.com/internat…

Les enfants enlevés par l’État français deviennent eux aussi des délinquants, et certains sombrent dans la drogue et le terrorisme.

Pourquoi la majorité des Terroristes en France ont une enfance placés au foyer ou balancé de famille d’accueil en famille d’accueil agréé par l’état et pas dans une famille musulmane radicalisé ?

Depuis 30 ans, un phénomène se généralise, celui d’enlever systématiquement les enfants des immigrés souvent d’origine maghrébine et arabe. Ce phénomène s’accélère à présent sous l’état d’urgence.

Les services sociaux en profitent car elles reçoivent de l’argent par mois pour chaque enfant pris, et sont des lieux où les enfants sont maltraités à l’insu de tous, violentés par les autres enfants, les éducateurs pour en savoir plus aller sur https://affairesfamiliales.wordpres….  

et les familles d’accueil qui les prennent en général juste pour recevoir de l’argent.

50 % des enlèvements d’enfants sont infondés. En plus, Les enfants sont ensuite balancés de famille d’accueil en famille d’accueil, et ces familles là personne ne va les contrôler, puisque ce sont des familles d’accueil.

Seules les familles normales sont sous contrôle de l’état. L’état n’a pas d’argent pour aider les familles normales, par contre pour enlever les enfants des autres et les mettre dans des foyers et familles d’accueil qui reçoivent de l’argent de l’état, là il y en a toujours.

Les terroristes de Charlie Hebdo ont curieusement fait également leur enfance et leur adolescence dans les foyers sociaux, donc n’ont pas été élevés par leur famille dans la croyance musulmane, mais été élevé par l’état laic. Ils ont fait de la délinquance dans les prisons où ils ont subi toutes sortes d’influence. Source http://cavalierandonneur.blogspot.f…

La jeunesse ébranlée des frères Kouachi en Corrèze (suite)

 Le centre éducatif “Les Monédières” à Treignac, en Corrèze. © Google map

Les frères Saïd et Chérif Kouachi ont eu l’adolescence de jeunes en déshérence, placés dans un centre éducatif de Corrèze et lâchés dans la nature à leur majorité. Mediapart a recueilli le témoignage d’un de leurs anciens camarades. Il raconte ce fragment de vie aujourd’hui englouti.

Genève, de notre correspondante.mediapart.fr- Cédric est arrivé avec son album de photos sous le bras. Souvenirs de cette autre vie, passée, au milieu des années 1990, au centre éducatif “Les Monédières”, géré par la Fondation Claude-Pompidou, dans le petit village corrézien de Treignac. C’est dans cette Maison d’enfants à caractère social (MECS), qui accueille des jeunes de 6 à 18 ans placés par les services de l’Aide sociale à l’enfance ou par un juge pour enfants, ainsi que des mineurs isolés étrangers, que

Cédric a passé son adolescence (c’est un prénom d’emprunt, le jeune homme ne souhaitant pas voir publier sa véritable identité). Orphelin de père, battu par sa mère, Cédric, jeune Parisien, vient d’avoir 11 ans quand il débarque en 1994 dans l’établissement qu’il quittera en 2000. Tout comme Chérif et Saïd Kouachi qui, durant toutes ces années, deviendront ces « meilleurs potes ». 

Quand, mercredi 7 janvier, quelques heures après la tuerie à Charlie Hebdo, Cédric voit s’afficher leurs portraits sur son smartphone, son sang ne fait qu’un tour. « Ils n’ont pas changé de tête. C’était un choc monumental, je suis resté enfermé chez moi pendant deux jours à suivre heure après heure toutes les informations », raconte-t-il, aujourd’hui encore plongé dans la stupeur et la tristesse. « Je suis assailli par une image : Saïd et Chérif qui entrent dans ces lieux et tirent à la kalachnikov, prêts à mourir eux-mêmes. C’est inimaginable qu’ils en soient arrivés là ! J’imaginais un autre avenir pour eux ! » répète-t-il.

Si Cédric a voulu témoigner, d’abord dans Le Matin, puis dans Mediapart, c’est pour « rectifier toutes les saloperies écrites » sur les Kouachi, ex-petits délinquants et fumeurs de shit dont le parcours de monstres terroristes aurait été tout tracé. Lui qui les a côtoyés au quotidien, veut se souvenir d’un autre fragment de vie englouti : celui où les deux frères, eux aussi orphelins, étaient des adolescents pleins de vie.

Cédric se lie d’amitié avec eux. « Ils venaient aussi d’arriver. La fondation Pompidou, c’était pas très cool… Comment décrire ? C’était très violent. On se battait beaucoup entre nous. Certains éducateurs avaient peur de nous. On était tous mélangés : des orphelins, des types vraiment dangereux qui avaient commis des choses très, très dures, des requérants d’asile complètement perdus. »

Comme cet adolescent du Sierra Leone qui partage sa chambre et se réveille chaque nuit en hurlant et en appelant ses parents. « J’ai entendu que Patrick Fournier, le directeur des éducateurs du centre, raconte maintenant que tout allait pour le mieux. C’était pas exactement ça ! » (voir l’article dans La Montagne).

À la « fondation », les frères Kouachi s’en sortent plutôt bien. « Ils étaient très respectés. Ils avaient fait leurs preuves », explique Cédric. Au foyer, vivent aussi leur petit frère et leur sœur aînée. Une fratrie très soudée. Chérif sait parfaitement se servir de ses poings, mais c’est surtout sa personnalité de gai luron qui ressort. Il est fan de Djamel Debbouze et de football. « Il était très marrant, frimeur, il jouait les beaux gosses. C’était un super danseur et à 15 ans, il jouait au ballon comme on respire. Il aurait pu faire carrière… » Chérif commence alors une filière sport-étude à Saint-Junien, en Haute-Vienne, où il est scolarisé en internat, revenant à Treignac tous les quinze jours. Tout tombe à l’eau à cause d’un petit larcin.  

Dans l’album de photos : Saïd Kouachi, 17 ans, lors d’un concours à Roanne (2e en partant de la droite).  Saïd, lui, est beaucoup plus calme. « Très civilisé et respectueux », ne buvant ni ne fumant, « toujours prêt à botter le cul de ceux qui faisaient des conneries », raconte Cédric, pour qui il deviendra une sorte de grand frère. Ensemble, ils suivent une formation pour obtenir un CAP en hôtellerie au sein de l’École de la fondation Pompidou.

Cédric choisira l’option service en salle, Saïd la cuisine, comme en témoignent des photos où on le voit en toque et habit blancs, lors d’un concours à Roanne. Les deux copains, qui ont deux ans d’écart, partagent la même chambre, s’essaient au rap, font le mur ensemble pour se balader à Treignac dont les habitants pestent alors régulièrement contre « les jeunes du foyer ».

Les réjouissances sont le foot, la musique, les filles qui occupent le 4e et dernier étage du foyer et quelques sorties. Des bagarres éclatent régulièrement, surtout avec les Kosovars, « qui venaient de débarquer d’une guerre civile », se souvient Cédric. La drogue circule dans le foyer : herbe, shit, cocaïne.

L’aîné des Kouachi n’y touche surtout pas. Il explique à ses camarades de chambrée que la religion l’aide à se renforcer. Il fait régulièrement sa prière et lit le Coran. « C’était un musulman modéré.

Il n’avait rien contre les autres religions et n’a jamais essayé de m’embarquer », se rappelle Cédric, furieux qu’il ait pu ensuite se « faire laver le cerveau par des ordures qui profitent de la faiblesse d’adolescents paumés. »

Cédric est aussi très en colère contre « ce système, cette France qui balance du jour au lendemain à la rue des jeunes qui ont grandi dans un milieu extrêmement violent ».

« Si à la sortie du foyer, on s’était occupé des Kouachi, cela ne serait peut-être pas arrivé », estime-t-il. « Beaucoup d’autres copains ont mal tourné. J’avais deux potes toxicos. L’un est mort, on lui a tiré dessus », ajoute-t-il.

Dès leur majorité, les pensionnaires de la fondation Pompidou à Treignac sont lâchés dans la nature. Saïd disparaît ainsi des radars avant l’année 2000. Le jour de ses 18 ans, Cédric reçoit « un billet pour Paris et ciao démerde-toi ! » comme il le résume. Pendant une semaine, il est logé dans un hôtel. Il rencontre une assistance sociale, puis plus rien. Commence alors un an et demi d’errance, à dormir dans la rue, près de la gare Montparnasse.

C’est en 2001 qu’il verra pour la dernière fois son ami Saïd Kouachi. « Il était à Paris, il habitait dans le XIXe et s’en sortait bien mieux que moi car il avait un emploi de serveur. On s’est vus pendant toute une journée. On a parlé de l’enfance. Il était nickel », raconte-t-il.

Il n’aura plus de nouvelles. La même année, Cédric quitte la France pour un pays européen où il a la chance de trouver du travail dans un restaurant et d’être quasiment adopté par « une famille de cœur », qui le sort peu à peu de la galère.

À plusieurs reprises, il tape sur internet le nom des Kouachi. En 2008, il apprend ainsi qu’un certain Chérif Kouachi a été condamné dans l’affaire des filières de djihadistes dites des « Buttes-Chaumont ». Il croit alors avoir à faire à un homonyme, et trop absorbé par sa nouvelle vie, il ne cherche pas en savoir plus.  http://www.mediapart.fr

  Plutôt de se poser la question de savoir si la société à fait ou pas son travail correctement, je me pose la question d’essayer de comprendre ce que j’aurai fait moi, si j’avais vécu la même enfance que les frères kouachi. On voit bien dans le premier article, ces gamins paumés dès la petite enfance jetés à la rue et se réfugiant dans les bras de la première voisine ou bénévole du quartier qui pose sont regard sur cette fratrie sans père, avec une mère absente et prostituée

Encore un autre terroriste, qui a été placé au foyer, donc élevé par l’état depuis l’enfance :   « Violences, placements en foyer, fugues, prison, mais aussi des capacités scolaires mal exploitées… l’enfance de Mohamed Merah a baigné dans un climat délétère, créant un manque de repères dans la vie du jeune Toulousain, auteur des terribles tueries dans la région en mars dernier » http://www.ladepeche.fr/article/201…

c’est également le cas de la copine de Coulibaly, terroriste elle aussi :

« Née en 1988, orpheline de mère en 1994, Hayat Boumeddiene fait partie d’une fratrie de sept enfants originaire de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), relate Le Parisien. Elle a été placée par les services sociaux en 1996, vers huit ans. »

Mais là l’état d’urgence est un prétexte pour enlever des enfants à des maghrébins donc qui ne sont pas orphelins. Les parents ne voient alors leurs enfants que sous l’autorisation des services sociaux, pour dire que beaucoup d’entre eux ne les revoient jamais.

À 23h30, le 7 janvier 2016, une quarantaine de membres du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et de policiers locaux ont fait irruption dans l’appartement de Myriam Naar, une Française de 25 ans d’origine algérienne, dans la ville de Millau dans la région du Languedoc, au sud de la France. Le fils de 8 ans et la fille de 5 ans de Myriam Naar, une française de 25 ans d’origine algérienne, ont été placés en famille d’accueil suite à une perquisition au domicile de Mme Naar dans le Languedoc, en France, le 7 janvier 2016, bien qu’aucune preuve incriminante n’ait été trouvée lors de la perquisition. 

La police a perquisitionné le domicile à la recherche d’armes ou d’autres adultes mais est repartie les mains vides. Néanmoins, le 12 janvier, les autorités ont placé les enfants de Naar, une petite fille de 5 ans et un garçon de 8 ans, en famille d’accueil, disant que son appartement était insalubre et qu’elle « vivait comme si elle faisait du camping. » Naar, qui est séparée de son conjoint, a expliqué que l’appartement était presque vide parce qu’elle se préparait à déménager au Maroc. Elle a ajouté qu’elle soupçonnait les autorités de lui avoir pris ses enfants pour l’empêcher de déménager. https://www.hrw.org/fr/news/2016/02…

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