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IMPORTANT : Carte de la CIA et de l’Otan dans le monde

lundi 27 juin 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 27 juin 2016).

Carte à voir ici http://www.solidariteetprogres.org/…

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Tous les pays européens se sont engagés à accorder l’immunité aux agents de la CIA, ce qui est manifestement illégal.

Ces révélations montrent effectivement l’urgence pour la France de se retirer de l’OTAN, et surtout le fait qu’aucun compromis, de quelque nature que ce soit, ne peut être fait sur la question de la torture, contrairement à ce que prétend Marine Le Pen.

Les pays européens, et surtout la France, doivent faire le nécessaire pour que la lumière soit faite sur ces accords secrets et sur tout acte de complicité avec ces pratiques.

Alerte ! Pentagone, Département d’Etat, ONU, UE, OSCE, OUA et même certaines ONG et la Croix Rouge utilisent des mercenaires sans frontières !

Aussi fou que ceci puisse paraître, cette vaste machine militaire, devenue instrument de chantage, leur permettrait l’instauration d’un « gouvernement mondial » tenant le monde en otage avec des armes positionnées dans l’espace, tout en gérant le chaos des populations avec des entités de mercenaires, une génétique sans éthique, une désinformation constante et des drogues régulatrices.

Cette « dictature scientifique », l’utopie dangereuse dont rêvaient George Orwell dans 1984 et Aldous Huxley dans Le retour au meilleur des mondes, popularisée par tant de bandes dessinées, sera la réalité du monde de demain si nous réagissons pas.

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Alors que sous Allen Dulles, la CIA était une agence publique travaillant discrètement pour Wall Street, Scahill s’inquiète aujourd’hui du développement d’une « CIA privée », organisée par le privé et au service du privé. « Ils vendent non seulement leurs services à des gouvernements étrangers, mais aux sociétés listées par le Fortune 500 », disait-il.

Son livre, qui doit sortir en anglais dans une édition de poche, fait le point sur « l’incident » qui a coûté la vie à dix-sept civils irakiens le 16 septembre 2007, lorsqu’au moment de la traversée d’un convoi sécurisé par la société, les hommes de Blackwater ont tirés sans discernement dans la foule, tuant au moins dix-sept civils irakiens.

Aujourd’hui, Scahill s’inquiète surtout de l’expansion que prend Blackwater dans le secteur privé.

Blackwater a lancée une société de renseignement privé du nom de Total Intelligence Solutions (TIS) dirigé par un certain Joseph Cofer Black, et qui dirigea la section du contre terrorisme de l’Agence de renseignement américain (CIA). Détail : Black était aussi la personne qui était en charge des "restitutions extraordinaires", le programme gouvernemental pratiquant les enlèvements et la torture.

Bien que TIS apparaisse comme distincte de Blackwater, elle est en réalité le résultat d’une fusion de trois sociétés : le Black Group, société créée par Conrad Black, vice-président de Blackwater ; le Terrorism Research Center et la société Technical Defense, qui appartiennent toutes deux au fondateur de Blackwater, le fondamentaliste « chrétien » Erik Prince.

TIS est aussi membre d’un puissant lobby qui milite pour la privatisation des armées et des forces de sécurité, dont le nom orwellien n’est autre que l’International Peace Operations Association.

En ce qui concerne la personne de Cofer Black, évoquons ici l’article de Jeff Steinberg publié dans l’Executive Intelligence Review du 9 Novembre 2007. L’auteur, discutant l’implication éventuelle de la nébuleuse militaire britannique BAE Systems dans les attentats du 11 septembre, écrivait que « le 10 juin 2001, le directeur de la CIA de l’époque, George Tenet, accompagné du directeur du contre-terrorisme de l’Agence, s’était entretenu avec la conseillère nationale à la Sécurité Condoleezza Rice avec l’Attorney General John Ashcroft et avec le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, afin de les alerter sur les dangers d’une attaque imminente d’al-Queda ».

Rappelons également que le procureur suisse Dick Marty, dans son enquête sur les « restitutions extraordinaires » commandée par le Parlement européen, avait noté le fait que les avions impliqués dans les transferts de prisonniers entre Abou Graib et Guantanamo, appartenaient à deux compagnies aériennes affrétées par les autorités américaines pour cette opération : il s’agissait de Presidential Airways et Aviation Worldwide Services (AWS), tout deux appartenant à Blackwater USA, dont les vols effectuaient des arrêts discrets dans des pays peu regardant sur l’identité d’éventuels passagers et offraient des centres de détention tenus secrets permettant la poursuite des « interrogations musclées ». Il s’agissait en particulier, bien que non-exclusivement, de la Pologne, de la Roumanie, et surtout de Malte, une ancienne colonie britannique, où Blackwater a installé un centre important pour ces opérations. Vers la même période, Blackwater a recruté au moins 750 anciens tortionnaires chiliens, vétérans de l’Opération Condor sous le régime fasciste de Pinochet, et le nom de Blackwater a aussi été évoqué dans des enquêtes sur l’assistance militaire discrète aux opérations du PKK en Irak et en Iran.

« Ce n’est ne pas une question d’être libéral [de gauche] ou d’être conservateur [de droite] » se défend Scahill. « Il y a un bon nombre de conservateurs traditionalistes qui sont scandalisés par ce qu’ils considèrent comme une dégradation des forces armées américaines… Tout ceci met en cause l’avenir de la guerre et la stabilité globale. »

Jusqu’à ce jour, Hillary Clinton a été la seule candidate à se dire prête à voter une loi bannissant Blackwater, ainsi que toutes les autres Société de mercenaires privées du théâtre de guerre irakien, comme elle l’affirma en avril 2008 sur son site Internet.

Lyndon LaRouche et son mouvement ont été parmi les premiers à dénoncer la Révolution dans les affaires militaires (RMA), une escroquerie promue par le banquier de Lehman Brothers Felix Rohatyn et l’ancien secrétaire d’Etat George Shulz visant à détruire les Etats-Unis et, ce faisant, à laisser prospérer les cartels financiers britanniques dans le monde. http://www.solidariteetprogres.org/…

aucune loi n’empêche pour l’instant une société de droit français de « contracter » avec l’armée américaine ou avec des organismes humanitaires en Irak ou en Afghanistan, afin de mettre à leur disposition les compétences d’un vivier d’anciens soldats français dans des missions de protection.

Notons aussi que certains en France veulent se mettre à l’heure anglo-saxonne. Ainsi, l’ancien patron de la direction du renseignement militaire, le général Heinrich, a créé sa propre société Géos qui connaît une forte croissance et dispose déjà de quelque 120 anciens de la DGSE. Elle a décroché le contrat pour la sécurité du pipeline Tchad-Cameroun. Bien qu’elle refuse de traiter « des missions qui reviennent en principe aux pouvoirs publics », elle peut dans l’urgence, intervenir, avec le feu vert du Quai d’Orsay, tout en évitant « toute participation directe ».

De Machiavel à Eisenhower

Comme les généraux romains à la fin de l’empire, qui se faisaient couronner empereur à Rome en achetant les voix de la plèbe avec le butin des conquêtes impériales, l’élection de la dynastie Bush a largement bénéficié des contributions des compagnies mercenaires et des fonds d’investissements qui les contrôlent. Impossible de chiffrer avec précision les millions de dollars versés par les SMP aux candidats sur le devant de la scène politique. Ce qui est connu, c’est que Blackwater USA a versé 2,4 millions à des candidats républicains, tandis que DynCorp, Bechtel et Halliburton leur ont allongé plus de 2,2 millions de dollars, ainsi qu’à la candidature de George W. Bush.

Sommes-nous prêts à vendre notre liberté et nos âmes aux diables de la guerre en acceptant la privatisation des dernières fonctions régaliennes de nos Etats-nations souverains ?

A un étudiant qui lui demandait, lors d’un débat à l’université John Hopkins, s’il envisageait une législation pour ramener les SMP sous le coup de la loi, le président Bush répliqua, en rigolant, qu’il « allait décrocher le téléphone et dire, Monsieur le Ministre, j’ai une question intéressante », déclenchant un éclat de rire général.

Deux voix plus sages du passé nous mettent en garde contre tout pouvoir excessif d’un complexe militaro-industriel, devenu aujourd’hui militaro-financier. D’abord celle de Machiavel, l’homme d’Etat florentin et ami de Léonard de Vinci, s’adressant au duc Sforza dans Le Prince, en 1532. Ensuite, plus proche de nous, celle du grand ami du général de Gaulle, le général et président Dwight Eisenhower, lorsqu’il prononça son allocution de départ en janvier 1961.

Machiavel, qui voyait dans les condottieres et leurs mercenaires la principale cause de la ruine de l’Italie à son époque, écrit :

Le Prince dont le pouvoir n’a pour appui que des troupes mercenaires ne sera jamais aussi assuré ni tranquille ; car de telles troupes sont désunies, ambitieuses, sans discipline, infidèles, hardies envers les amis, lâches contre les ennemis ; et elles n’ont ni crainte de Dieu, ni probité à l’égard des hommes. Le Prince ne tardera d’être ruiné qu’autant qu’on différera de l’attaquer. Pendant la paix, il sera dépouillé par ces mêmes troupes ; pendant la guerre, il le sera par l’ennemi. La raison en est que de pareils soldats servent sans aucune affection, et ne sont engagés à porter les armes que par une légère solde ; motif sans doute incapable de les déterminer à mourir pour celui qui les emploie. Ils veulent bien être soldats tant qu’on ne fait point la guerre ; mais sitôt qu’elle arrive ils ne savent que s’enfuir et déserter.

(…) Les capitaines mercenaires sont ou ne sont pas de bons guerriers : s’ils le sont, on ne peut s’y fier, car ils ne tendent qu’à leur propre grandeur, en opprimant, soit le prince même qui les emploie, soit d’autres contre sa volonté ; s’ils ne le sont pas, celui qu’ils servent est bientôt ruiné. Si l’on dit que telle sera pareillement la conduite de tout autre chef, mercenaire ou non, je répliquerai que la guerre est faite ou par un prince ou par une république ; que le prince doit aller en personne faire les fonctions de commandant ; et que la république doit y envoyer ses propres citoyens : que si d’abord celui qu’elle a choisi ne se montre point habile, elle doit le changer ; et que s’il a de l’habilité elle doit le contenir par les lois, de telle manière qu’il n’outrepasse point les bornes de sa commission.

Enfin, le général Dwight Eisenhower, le 17 janvier 1961, trois jours avant la fin de son mandat présidentiel, avertissait contre le danger de ce qu’il appelait le complexe militaro-industriel en ces termes :

Dans les allées du pouvoir, nous devons nous protéger contre l’obtention d’influence injustifiée, délibérément recherchée ou pas, par le complexe militaro-industriel. Le potentiel pour un accroissement désastreux ou déplacé du pouvoir existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés ou le processus démocratique… http://www.solidariteetprogres.org/…

avril 2003, les députés français ont voté - à l’unanimité des différents partis - un nouveau texte de loi sur « la répression de l’activité mercenaire ». A l’occasion, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, entre autres, a exprimé toute la réticence que la France ressent instinctivement à l’encontre de ces SMP : « De véritables entreprises de guerre, souvent d’origine anglo-saxonnes, ont, sur ce terreau, pu apparaître et fructifier. Elles fournissent à des Etats à la dérive des produits guerriers "clés en main" et à des oppositions peu soucieuses du respect des procédures légales, les moyens de parvenir à leurs fins. Il est à noter, d’ailleurs, qu’il ne s’agit plus du mercenariat traditionnel, individuel, mais de véritables entreprises commerciales, d’autant plus redoutables qu’elles disposent de moyens importants. »

La loi adoptée est presque identique au protocole I du 8 juin 1977, additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949, article 47, 2. Ce dernier est plus qu’explicite sur la question :

Le terme "mercenaire" s’entend de toute personne : a) qui est spécialement recrutée dans le pays ou à l’étranger pour combattre dans un conflit armé ; b) qui en fait prend une part directe aux hostilités ; c) qui prend part aux hostilités essentiellement en vue d’obtenir un avantage personnel et à laquelle est effectivement promise, par une Partie au conflit ou en son nom, une rémunération matérielle nettement supérieure à celle qui est promise ou payée à des combattants ayant un rang et une fonction analogues dans les forces armées de cette Partie ; d) qui n’est ni ressortissant d’une Partie au conflit, ni résident du territoire contrôlé par une Partie au conflit ; e) qui n’est pas membre des forces armées d’une Partie au conflit ; et f) qui n’a pas été envoyée par un Etat autre qu’une Partie au conflit en mission officielle en tant que membre des forces armées dudit Etat.

Il est à noter ici que beaucoup de pays, y compris les Etats-Unis, ne sont pas signataires du Protocole additionnel (APGC77), définissant le statut de mercenaire. Mais, compte tenu du fait que les six critères doivent s’appliquer en même temps, ce texte manque de sévérité. Malheureusement, la nouvelle loi française ne fait qu’intégrer au code pénal français cette qualification juridique de « mercenaire » telle qu’elle se trouve déjà définie par la Convention de Genève. Sur le terrain, la loi s’avère inopérante car elle se limite à des mercenaires individuels et pas à des entreprises.

Par exemple, en Côte d’Ivoire, la France a été incapable d’inculper les « mercenaires » slaves ou sud-africains, auteurs du bombardement de Bouaké sur les forces militaires françaises, car juridiquement ils étaient employés par les forces armées du pays. Juridiquement, cette attaque était un acte de guerre de la Côte d’Ivoire contre la France, qui, dès lors, ne pouvait plus s’appuyer sur la Convention de Genève pour poursuivre les mercenaires en question. Plus grave encore, aucune loi n’empêche pour l’instant une société de droit français de « contracter » avec l’armée américaine ou avec des organismes humanitaires en Irak ou en Afghanistan, afin de mettre à leur disposition les compétences d’un vivier d’anciens soldats français dans des missions de protection.

Notons aussi que certains en France veulent se mettre à l’heure anglo-saxonne. Ainsi, l’ancien patron de la direction du renseignement militaire, le général Heinrich, a créé sa propre société Géos qui connaît une forte croissance et dispose déjà de quelque 120 anciens de la DGSE. Elle a décroché le contrat pour la sécurité du pipeline Tchad-Cameroun. Bien qu’elle refuse de traiter « des missions qui reviennent en principe aux pouvoirs publics », elle peut dans l’urgence, intervenir, avec le feu vert du Quai d’Orsay, tout en évitant « toute participation directe ». http://www.solidariteetprogres.org/…

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