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L’anarchie est la seule qui peut vaincre le capitalisme, ce n’est pas l’ONU !

dimanche 3 juillet 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 juillet 2016).

Salut à toutes et à tous,

Je suis d’accord avec l’anarchie ; néanmoins, comme cet article se réfère aussi à Antony C. Sutton, qui prétend que le grand capital a financé le communisme en Russie autant qu’il a financé le nazisme en Allemagne, et que je ne suis pas du tout d’accord avec cette thèse, vous trouverez en commentaire un lien vers la réponse que je fais à Sutton. Si le mot "conspirationnisme" a un sens, alors il s’applique bien à Sutton !

Bien à vous,
do
http://mai68.org


Ne croyez pas s’il y a une 3e guerre mondiale, au rêve qui sera vendu par l’ONU bipolaire dirigée par la Chine communiste et les USA capitaliste.

Communisme et capitalisme, sont deux faces de la même monnaie, soumis aux banques et aux industriels.

La seule réponse au problème est l’anarchie, sans hiérarchie, sans bureaucratie, gouvernement, nouvel ordre mondial ou quoique ce soit : Le gouvernement a toujours des intérêts qui l’obligera toujours à espionner son citoyen d’une façon ou d’une autre.

"Voici comment le nouveau décret définit la trahison envers l’État : « tout acte commis par un citoyen de l’URSS et qui nuit aux forces armées de l’URSS, à l’indépendance ou à l’inviolabilité du territoire, tel que l’espionnage, la trahison de secrets militaires ou de secrets d’État, le passage à l’ennemi, la fuite ou le départ en avion vers un pays étranger »." https://resistance71.wordpress.com/…

On peut voir que beaucoup de gouvernements aujourd’hui appliquent ce décret. Contrôle des vols aériens par exemple. Interdiction de voyager pour tel ou telle personne ou fermeture simple de leur espace aérien pour tel ou tel pays.

Exemples sur http://www.franceinfo.fr/actu/monde…

http://lci.tf1.fr/monde/pays-bas-fe…

https://fr.sputniknews.com/internat…

fermeture espace aérien entre irlande et écosse http://www.lemonde.fr/europe/articl…

"Les ouvriers, dans leurs luttes pour les salaires, agissent juste en participants de la société capitaliste : en égoïstes luttant becs et ongles et comme ils ne peuvent rien faire seuls, ils luttent de manière organisée en tant qu’égoïstes unifiés. Organisé et unifiés, ils sont les camarades d’une branche de l’économie. Toutes ces associations branchiformes comprennent ensemble la totalité des ouvriers dans leur rôle de producteurs pour le marché des commodités capitaliste. Dans ce rôle, ils continuent une lutte, ou du moins le pensent-ils, contre les entrepreneurs capitalistes, mais en réalité contre eux-mêmes dans leur capacité de consommateurs."

Nous reconnaissons ici que les ouvriers ne sont pas une classe révolutionnaire, mais un groupe de pauvres damnés qui doivent vivre et mourir sous la règle capitaliste.

Nous voulons essayer de voir la douce loi qui guide la race humaine… La loi de la justice, la loi de la morale, la loi qui veut que chaque humain vive de manière respectée, honoré et sécure, ensemble avec les autres, de façon, ainsi il pourra suivre sa plus haute destinée humaine, acquérir l’amour et l’admiration de ses compagnons, de façon à être protégé comme un bijou, car tout humain est un bijou pour un autre être humain, la loi réside partout où des humains vivent avec d’autres humains et cela se voit dans l’attitude d’un humain envers les autres. Elle réside dans l’amour entre époux, dans l’amour des parents pour leurs enfants, dans l’amour des enfants pour leurs parents, dans l’amour des frères et des sœurs, des amis les uns pour les autres, dans la douce inclinaison d’un sexe pour l’autre, dans l’effort par lequel nous subsistons, dans notre activité pour notre petit cercle, les endroits distants et le monde entier.” Nous disait Adalbert Stifter. Ainsi le socialisme que nous appelons bruyamment ici et duquel nous parlons si gentiment, est aussi la douce réalité de la beauté permanente de la vie des humains ensemble.

[…] C’est pourquoi détruisons par la gentillesse, permanente et liante réalité que nous construisons. Notre ligue [Bund] est une ligue pour la vie visant les pouvoirs éternels qui nous lient entre nous et avec le monde de la réalité. Laissons l’idée qui nous mène être de fait une idée, c’est à dire un lien qui nous unit au-delà du phénomène temporel transitoire, fragmentaire et superficiel, avec la calme communauté de l’esprit. Ceci est notre socialisme, une création du futur, comme s’il avait existé depuis toute l’éternité. Faisons en sorte qu’il ne vienne pas des réactions violentes, excitantes et colériques du moment, mais de la présence de l’esprit, de la tradition et de l’héritage de notre humanité.

[…] L’humain peut en vérité non seulement travailler pour vivre, mais il veut aussi sentir sa vie dans son travail, et durant son temps de travail, se réjouir de ce qu’il fait. Il a besoin non seulement de récréation, de repos et de joie le soir, il a aussi besoin et par-dessus tout, de plaisir dans son activité elle-même, une forte présence de son âme dans ses fonctions corporelles. Notre époque a créé le sport, l’activité ludique improductive des muscles et du système nerveux comme une sorte de travail ou de profession. Dans une véritable culture, le travail lui-même devient une soupapae ludique de toutes nos énergies.

[…] Ainsi, les ouvriers ont souvent été appelés des “esclaves” sur un ton indigné, mais on doit commprendre ce que l’on dit lorsqu’on emploie un tel mot comme “esclave” dans son sobre sens littéral. Un esclave était un “protégé”, qui devait être psychologiquement guidé, car sa mort coûtait de l’argent : un nouvel esclave devait être acheté. La terrible chose au sujet de la relation de l’ouvrier moderne et de son maître est justement qu’il n’est pas un esclave, que dans la très vaste majorité des cas, l’entrepreneur peut être complètement indifférent au fait de la vie ou de la mort de l’ouvrier. Celui-ci vit pour le capitaliste, mais il meurt pour lui-même.

Il peut être remplacé. Les machines et les chevaux doivent être achetés, ce qui implique à la fois un coût d’achat et de maintenance. Il en était de même avec l’esclave qui devait d’abord être acheté, puis entraîné, même en tant qu’enfant puis on devait lui fournir sa subsistance. L’entrepreneur moderne obtient l’ouvrier gratuitement, qu’il paie un salaire de subsistance à l’un ou à l’autre n’a pas d’importance.

Ici une fois de plus, la dépersonalisation, la déshumanisation de la relation entre l’entrepreneur et le travailleur, le système capitaliste, la technologie moderne et l’État centralisé, vont la main dans la main. Le système capitaliste lui-même réduit l’ouvrier à un numéro.

La technologie, alliée du capitalisme, en fait un pignon dans les rouages de la machine bien huilée. Finalement, l’État pourvoit à ce que le capitaliste n’ait non seulement pas besoin de pleurer la mort de l’ouvrier, mais que même en cas de mort ou d’accident, il n’ait même pas à être personnellement impliqué avec l’ouvrier de quelque façon que ce soit, Les institutions d’assurance d’état (ou privée) peuvent être observées de plusieurs angles, mais celui évoqué ici ne devrait sûrement pas être sous-estimé.

Ces institutions remplacent également une humanité vivante par un mécanisme de fonctionnement aveugle et déshumanisé.

[…] Les marxistes et les masses de travailleurs qu’ils influencent n’ont aucune conscience du comment fondamentalement la technologie des socialistes diffère de la technologie capitaliste.

Chez un peuple civilisé, la technologie devra être dirigée en accord avec la psychologie des hommes libres qui veulent l’utiliser. Quand les travailleurs eux-mêmes déterminent sous quelles conditions ils veulent travailler, ils feront un compromis entre le temps qu’ils veulent passer en dehors du temps de production et l’intensité de travail qu’ils accepteront en son sein afin de produire.

Il y aura des différences considérables : certains travailleront rapidement et énergétiquement, de façon à pouvoir passer plus de temps en récréation, tandis que d’autres ne voudront pas passer à dégrader quelques heures que ce soit de la journée à un moyen et voudront que leur travail soit jouissif et procédront à une vitesse confortable pour eux.

Leur slogan sera : “la vitesse casse la qualité” et leur technologie sera adaptée à leur nature.

Aujourd’hui, tout ceci ne vient même pas en considération. La technologie se tient totalement sous la subjugation du capitalisme. La machine, l’outil, le serviteur inerte de l’humain est devenu le maître. Même les capitalistes, dans une grande mesure, dépendent du mécanisme qu’ils ont produit et introduit.

[…] Le marxisme est un des facteurs non important, qui préserve la condition capitaliste, le renforce et rend son effet sur l’esprit des gens toujours plus désolant.

Les peuples, la bourgeoisie et également, la classe ouvrière deviennent de plus en plus impliqués dans les conditions de production qui n’ont aucun sens, qui sont spéculatives et dénuées de culture et ce dans le seul but de faire de l’argent.

Dans les classes qui souffrent le plus sous ces conditions et vivent souvent dans l’austérité complète, la privation et la pauvreté, une connaissance claire des choses, la rébellion et le désir réel d’amélioration déclinent de plus en plus.

Le capitalisme n’est en aucun cas une période de progrès, mais une période de déclin.

Le socialisme ne vient pas du développement plus avant du capitalisme et ne peut pas être la lutte des producteurs au sein du capitalisme.

Voilà les conclusions que nous avons atteintes. https://resistance71.wordpress.com/…

"Eh bien, citoyens, toute la morale anarchiste est là. C’est la morale du peuple qui ne cherche pas midi à quatorze heures. Morale sans obligation ni sanction, morale par habitude. Créons les circonstances dans lesquelles l’homme ne soit pas porté à mentir, à tromper, à exploiter les autres ; et le niveau moral de l’humanité, de par la force même des choses, s’élèvera à une hauteur inconnue juqu’à présent.

Ah, certes, ce n’est pas en enseignant un catéchisme de morale qu’on moralise les hommes. Ce ne sont pas les tribunaux et les prisons qui diminuent le vice ; ils le déversent à flots dans la société. Mais c’est en les mettant dans une situation qui contribue à développer les habitudes sociales et à atténuer celles qui ne le sont pas.

Voilà l’unique moyen de moraliser les hommes.

Morale passée à l’état de spontanéité, — voilà la vraie morale, la seule qui reste toujours, pendant que les religions et les systèmes philosophiques passent.

Maintenant, citoyennes et citoyens, combinez ces trois éléments, et vous aurez l’Anarchie et sa place dans l’évolution socialiste :

Affranchissement du producteur du joug du capital. Production en commun et consommation libre de tous les produits du travail en commun.

Affranchissement du joug gouvernemental. Libre développement des individus dans les groupes et des groupes dans les fédérations. Organisation libre du simple au composé, selon les besoins et les tendances mutuelles.

Affranchissement de la morale religieuse. Morale libre, sans obligation ni sanction, se développant de la vie même des sociétés et passée à l’état d’habitude.

Ce n’est pas un rêve de penseurs de cabinet. C’est une déduction qui résulte de l’analyse des tendances des sociétés modernes. Le Communisme anarchiste, c’est la synthèse des deux tendances fondamentales de nos sociétés : tendance vers l’égalité economique, tendance vers la liberté politique."

https://resistance71.wordpress.com/…

“La peur du peuple est la maladie de tous ceux qui appartiennent à l’autorité, pour ceux qui sont au pouvoir, le peuple est l’ennemi.”

(Pierre Joseph Proudhon)

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“Le capital et la terre doivent demeurer pour toujours la propriété collective de toutes les associations productives” (Michel Bakounine)

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“La Commune de Paris a été la première tentative de réalisation des principes du socialisme révolutionnaire et de remplacer l’État par l’autogestion du peuple… Alors que les socialistes autoritaires (marxistes) parlaient de capturer le pouvoir étatique, les anarchistes eux, demandaient en revanche la destruction et la liquidation de l’État.”

(Michel Bakounine)

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L’oligarchie rejoue la carte du marxisme

On le constate depuis un moment dans les médias dits de masse tout aussi bien que dans certains médias alternatifs : il y a un regain d’intérêt pour le communisme autoritaire d’état (marxisme). Est-ce une coïncidence conjoncturelle à la situation économique mondiale, ou y a t’il autre chose ?

C’est ce que nous allons essayer d’analyser ici.

Depuis la chute de l’URSS en 1991, amorcée en 1989, le marxisme et ses apologistes des partis communistes nationaux avaient été obligés de mettre une sourdine et de rentrer quelque peu dans le rang. Les Partis Communistes européens avaient perdu leur audience ouvrière des années 1970-80 et le triomphe du capitalisme néolibéral depuis le milieu des années 1980 fut sans conteste. D’inepties économiques en corruption mégalomaniaque, le capitalisme s’est mué sous l’égide néolibérale, en un impérialisme monopolistique que l’on peut considérer de sans précédent dans l’Histoire. Le capitalisme monopoliste des grands cartels, s’il a toujours été présent, était quand même dans le passé, relativement tenu en laisse par les luttes sociales des masses de salariés et de paysans, qui avaient à la fois volume et intensité. Le réformisme et la trahison de la “gauche” a depuis changé la donne. Depuis le début des années 1990, il n’en va plus du tout de la sorte et l’hégémonie capitaliste n’en est que plus forte quand son opposition, de façade du moins, n’existe plus.

Débridés et sans scrupules aucuns, les monopolistes des cartels industriels et financiers ont décidé de porter l’assaut final sur nos sociétés en reconcentrant une dernière fois les richesses et donc le pouvoir en le moins de mains possible.

Une seule façon de le faire : imploser pas à pas l’économie mondiale, pays par pays, région par région de façon à siphoner puissance économique et pouvoir politique vers le haut de la pyramide.

Le but final étant l’effondrement total de l’économie, provoquant chaos et guerres généralisés (une guerre mondiale non thermo-nucléaire serait l’idéal pour l’oligarchie) et forçant les peuples à renoncer à leur souveraineté nationale au profit d’une gouvernance mondiale exercée au travers d’une régulation banquaire mondiale de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) et de ses comparses du FMI et de la Banque Mondiale, le tout sous l’égide politique apparente de l’ONU dont la structure serait l’ossature provisoire de l’État mondial totalitaire, mais sous contrôle des cartels.

Ceci constituerait l’avènement planifié depuis longtemps du Nouvel Ordre Mondial, promu par tous les hommes d’état occidentaux depuis Bush père et son discours sur l’état de l’union de 1991, année qui vit aussi l’effondrement définitif du “vieil ennemi” fabriqué par l’occident qu’était l’URSS.

Ceci fit dire aux marxistes de toujours : Suite logique d’évènements puisque le contre-pouvoir révolutionnaire marxiste n’existe plus de manière significative.

Ceci mérite qu’on s’y attarde un peu.

Nous avons vu ici-même avec nos traductions de l’anglais des travaux du professeur Antony Sutton (“Wall Street et la montée d’Hitler” et “Wall Street et la révolution bolchévique”) que l’oligarchie occidentale et principalement les oligarques en contrôle de la haute finance et de la grosse industrie anglo-américaines, ont joué un rôle primordial dans la création, l’entretien et le soutien des deux plus grandes manipulations historiques du XXe siècle : la création de l’URSS (1917) et de l’Allemagne nazie (élaborée par les cartels dès le traité de Versailles).

En France, un remarquable travail de recherche, d’une précision minutieuse, a été effectué par l’historienne Annie Lacroix-Riz sur la synarchie, la collusion de la grosse industrie et des banques franco-allemandes dans l’entre deux-guerres, qui mena les politiciens français à la botte des industriels et banquiers payeurs, à vendre la France à l’Allemagne par intérêt économico-politique (lire son remarquable ouvrage : “Le choix de la défaite” ).

Sutton a fait le même travail côté anglo-américain et a abouti aux mêmes conclusions que notre historienne concernant l’Allemagne nazie. Il a fait de plus le même travail sur l’oligarchie industrio-financière américaine et la révolution russe de 1917 et il a abouti aux mêmes conclusions.

Nous ne pouvons qu’encourager Mme Lacroix-Riz à effectuer le même travail de recherche en France, de suivre la piste de l’argent et du financement du PCF de sa création à aujourd’hui ; y retrouver une triangulation Place du Colonel Fabien, Moscou, New York comme celle de New-York, Moscou, Hanoï n’aurait rien d’étonnant, mais tout ceci pour l’heure n’est que spéculation il est vrai.

Michel Bakounine, activiste et penseur anarchiste, s’était directement opposé à Marx et Engels au cours de la 1re Internationale. Il écrivait ceci en 1872 :

“Les marxistes sont des adorateurs du pouvoir d’état et aussi des prophètes de la discipline politique et sociale.

Ils sont les champions de l’ordre établi hiérarchiquement du haut vers le bas et ce toujours au nom du suffrage universel et de la souveraineté des masses auxquelles ils réservent la fortune et l’honneur d’obéir aux commandants, les maîtres élus.

A l’encontre des marxistes, les anarchistes ont rejeté l’idée, même au plan d’une phase transitoire, de ‘convention nationale, d’assemblées constituantes ou d’une soi-disant dictature révolutionnaire, car la concentration du pouvoir en quelques mains devient rapidement et inévitablement une forme de réaction”.

Ceci constitutait la différence majeure entre les marxistes et les anarchistes, différence qui perdure toujours de nos jours.

Nous renverrons nos lecteurs à la (re)lecture de détail des travaux de Sutton (ici et ici), mais concernant la révolution russe et l’avènement mondial du marxisme, qui nous préoccupent ici, voici un résumé de la situation de 1917 à 1972 date à laquelle le professeur Antony Sutton témoigna devant un comité du parti républicain et expliqua clairement l’origine de la création de l’URSS et comment celle-ci a pu se développer pour devenir ce qu’elle était devenue.

En quelques mots : jamais elle n’aurait pu y parvenir sans l’aide financière et surtout les transferts de technologie clés en main opérés depuis les Etats-Unis et l’Europe. N’oublions pas le contexte temporel de cette audition de professeur Sutton : les Etats-Unis de Nixon sont alors en pleine déconfiture au Vietnam, technologiquement et militairement aidé par l’URSS, elle-même aidée par les industriels et banquiers américains et occidentaux.

Le transfert de technologie des Etats-Unis vers l’URSS puis le transferts de la technologie soviétique aux Vietnamiens a fait que les Etats-Unis finançaient et vendaient indirectement et en toute connaissance de cause de la technologie à un gouvernement communiste, qui assistait ouvertement une autre nation communiste avec laquelle les Etats-Unis étaient officiellement en guerre !

Devant n’importe quelle cour de justice, ceci s’appelle de la haute trahison ! Ceci n’enlève rien bien entendu à la cause défendue par les Vietnamiens agressés et boutant les colonialismes français puis américain hors de ses murs, ceci n’est qu’un constat historique.

Revenons plus en arrière, en 1917, en notant au passage que les études du professeur Sutton se sont effectuées sur une période de plusieurs années, qu’il a étudié les fonds (archives) non seulement du ministère des affaires étrangères des Etats-Unis, mais les fonds militaires déclassifiés, ainsi que ceux des banques incriminées tout autant que les énormes archives du procès de Nüremberg entreposées au Hoover Institute de l’université Stanford en Californie où il fut professeur et maître de recherche… Sutton a été critiqué, ostracisé, ignoré, mais jamais attaqué, aucun procès en diffamation ne lui a jamais été intenté. Pourquoi, si tout ce qu’il dit est faux et “inventé” ?

Pour la simple et bonne raison que l’establishment sait pertinemment que ses recherches sont justes et touchent des nerfs hyper sensibles de l’oligarchie qui y est exposée pour ce qu’elle est. Dès lors, il suffisait dans cette ère pré-internet, pour l’oligarchie de ne pas faire l’erreur d’attaquer Sutton, mais de l’ignorer et de faire en sorte que ses travaux et publications demeurent confidentielles.

Ce qui fut fait : Sutton ne reçut aucune invitation sur les chaînes de radio et télévision pour promouvoir ses livres, ni ne fut jamais interviewé par les médias propagandistes de masse. Il était plus facile dans l’ère pré-internet de faire passer un intellectuel à la trappe que de nos jours…

Voici le plus succintement possible ce que Sutton découvre concernant la révolution russe de 1917 au fur et à mesure de ses recherches minutieuses :

•Wall Street ne pouvait accepter une Russie libre et décentralisée et a donc œuvré pour y établir un système marxiste corrompu et centralisé

•Après avoir été expulsé de France et d’Espagne en 1916, Léon Trotski (citoyen allemand et non pas russe…) arrive aux Etats-Unis en Janvier 1917. Il quittera New-York pour la Russie via le Canada quelques mois plus tard (en Mars 1917) en possession de 10,000 US$ qui lui furent donnés par Gregory Weinstein, fonds provenant d’Allemagne via le Volks Zeitung. Rappelons que le monde était en guerre à l’époque… contre l’Allemagne…

•Le président américain Woodrow Wilson fit procurer à Trotski un passeport américain pour qu’il aille en Russie sans encombre promouvoir la révolution. Le passeport contenait un permis de passage russe et un visa de transit britannique.

•Trotski a été arrêté le 3 Avril 1917 en escale dans le port D’Halifax au Canada par les autorités canadiennes. L’ordre est venue de l’amirauté de Londres de le relâcher. Il était contrôlé par Richard Crane, un ami personnel du président Wilson et financier, fondateur de la branche de l’entreprise Westinghouse en Russie.

•L’argent et les crédits en possession de Trotski étaient d’origine allemande (n’oublions pas que l’Europe était en guerre et que les Etats-Unis entrèrent en guerre cette anneee là…), ceci représente légalement une “collusion avec l’ennemi”.

•Au plus haut niveau, le politicien allemand qui autorisa le voyage de Lénine vers la Russie fut le chancelier Theobald von Bethmann-Hollweg, un descendant de la famille banquière de Francfort Bethmann, qui devînt très prospère au XIXe siècle.

•Le 28 Novembre 1917 le président Woodrow Wilson lui-même ordonna la non-interférence avec la révolution se déroulant en Russie. •Wall Street avait déjà été impliqué dans le financement de la révolution chinoise de Sun Yat-Sen en 1912, financer la révolution russe entrait dans la continuité de la volonté oligarchique monopoliste de contrôler des marchés captifs. •Wall Street et ses financiers furent également impliqués dans la révolution mexicaine de 1915 •Un banquier suédois international Olof Aschberg de la Nya Banken s’associe à la Guaranty Trust (JP Morgan) pour entrer au capital de la Ruskom Bank (Banque commerciale soviétique, créée en 1922)

•Wall Street utilisa la mission de la Croix Rouge en Russie en 1917 comme couverture des contacts des intérêts banquiers représentés par la Guaranty Trust (JP Morgan) et la National City Bank. Sur 24 membres, 16 représentants de Wall Street étaient présents pour seulement 8 médecins et infirmières. Des membres de Wall Street, la banque de la réserve fédérale de New York (créée par Woodrow Wilson en 1913) était représentée par William Thomson, qui finançait également l’expédition en Russie.

Dans un article du 2 Février 1918, le Washington Post publia un article stipulant que Thomson de la réserve fédérale avait contribué 1 million de dollars aux Bolchéviques. Le but officieux était de conserver la Russie comme marché pour l’industrie et la finance américaine après la guerre.

•Création d’un cercle d’assistance financier à la nouvelle Russie soviétique, cercle auquel participèrent des banquiers américains, des banquiers tsaristes en exil et des banquiers européens. Leur but était financier et non pas idéologique.

•L’American International Corporation (AIC) créée en Novembre 1915 par les intérêts des familles Morgan et Rockefeller fut impliquée dans le financement de la Russie soviétique. Un des directeurs de l’AIC en 1917 était J. Ogden Armour, un des directeurs de la National City Bank et en connexion directe avec le bureau soviétique (faisant fonction d’ambassade) ouvert à New York (et non pas à Washington comme toute délégation diplomatique aurait dû l’être…). Wall Street était motivé par les aspects commerciaux et d’investissements.

•Voici ce que dit Lénine au congrès du PC de l’URSS en Mars 1921 : “Sans l’assistance du capital, il sera impossible pour nous de conserver le pouvoir prolétarien dans un pays incroyablement ruiné dans lequel la paysannerie, tout aussi ruinée, constitue une majorité écrasante et bien sûr, pour obtenir cette assistance, le capital va nous presser de centaines de pourcents. Ceci est ce que nous devons comprendre. En l’occurence, ou bien ce type de relations économiques ou rien…” En l’occurence la NEP de Lénine était planifié depuis Wall Street et constitue une trahison de Lénine envers le peuple russe. Lénine en bon pion des banquiers et des industriels occidentaux a ouvert la Russie à l’esclavage de la dette et aux diktats de Wall Street et de la City.

•Des transferts d’or commencèrent en 1920 depuis la Russie vers les banques américaines via la Norvège, Suède, Hollande et Allemagne •Le Guaranty Trust des Morgan, plus grand cartel financier des Etats-Unis à l’époque, a utilisé Olof Aschberg le banquier bolchévique, comme son intermédiaire en Russie avant et après la révolution de 1917

•Dans un même temps les maisons JP Morgan et Rockefeller aidaient et finançaient l’opposition aux bolchéviques

•Il existe des preuves documentées irréfutables que Ludwig Martens, le premier ambassadeur “soviétique” aux Etats-Unis était financé par des fonds de la Guaranty Trust des Morgan. En traçant le financement de Trotski aux Etats-Unis, on remonte à des fonds allemands. A cette époque, le trésorier des fonds d’espionage allemands aux Etats-Unis, Von Pavenstedt, était un important associé de la firme Amsinck & Co, propriété de l’AIC représentant les intérêts Morgan et Rockefeller.

•La banque de la réserve fédérale de New York, le véhicule des fonds pour la Russie : l’American International, Corporation (AIC) et la société dont était l’administrateur le premier ambassadeur soviétique aux Etats-Unis Ludwig Martens, avaient tous pour adresse légale : 120 Broadway, New York City…

•La banque russe du commerce Ruskombank, créée en 1922, choisit la Guaranty Trust comme seule représentant de ses intérêts aux Etats-Unis, Olaf Aschberg en devint le directeur avec Max May, un des vice-présidents de la Guaranty Trust (JP Morgan).

Nous pensons avoir établi le plus brièvement possible les liens entre la haute finance, la révolution russe et la jeune Union Soviétique. La question demeure : pourquoi ? Les intérêts des banquiers et des industriels ne sont-ils pas au contraire à l’opposé de ce que propose le communisme autoritaire d’état, représenté par le marxisme ?

Oui si on reste dans le leurre habituelle de la pensée manichéenne induite par l’oligarchie elle-même. Non si on regarde le problème sous un angle neuf, de derrière le rideau…

L’oligarchie de la haute finance et de la grosse industrie représente le capitalisme monopoliste, c’est à dire un capitalisme hautement privilégié qui détruit la concurrence et s’allie avec ceux, puissants, qu’il ne peut détruire.

Les familles Morgan, Rockefeller, Mellon, Carnegie, Ford, Kuhn & Loeb en sont d’excellents exemples aux Etats-Unis avec les branches de la famille Rotschild bien sûr pour l’Europe, ainsi que les synarques français et européens évoqués par l’historienne Lacroix-Riz en France et en Europe de l’Ouest.

Ce capitalisme monopoliste est l’ennemi de la libre entreprise et de la liberté tout court. Il ne peut se développer de manière optimale que dans un contexte politique de centralisation étatique maximale.

Cette centralisation est idéalement fournie par deux systèmes politiques à état fort, centralisé donc, qui permet le contrôle de l’économie avec un minimum de gens aux manettes : toutes les formes de fascismes et le marxisme appliqué en communisme autoritaire d’état.

Voilà pourquoi le penseur et militant anarchiste Voline, qui participa à la création du premier soviet d’obédience anarchiste à St Pétersbourg en 1905, qualifia ces régimes de “fascisme brun” et “fascisme rouge”, car ils sont tous deux les deux faces de la même pièce étatique totalitaire, pilotée à distance par la grande oligarchie financière et industrielle.

Pour faire court : Lénine, Trotski, Hitler, Mussolini, Franco, Mao, servaient tous les mêmes intérêts financiers et industriels. Ils n’étaient que des acteurs jouant la même pièce sur la mème scène et du même metteur en scène. Il suffit de tracer les financements pour constater ces faits.

Il n’y a en fait pas de conflit entre “capitalisme et communisme”, du moins en haut de la hiérarchie, tous servent les mêmes intérêts, la base elle, est manipulée et pilotée à dessein selon des conflits sociaux induits, ainsi il est évident dans la pratique, que les intérêts d’un patron d’usine et de son ouvrier divergent, c’est ainsi que la société se contrôle.

Capitalisme et Communisme (qui n’est qu’un capitlaisme d’état avec sa litanie de privilèges pour ceux au pouvoir…) représentent les mêmes intérêts et en cherchant, en grattant la surface et en pompant l’écran de fumée protecteur mis en place par cette même oligarchie, nous nous rendons compte que les mêmes personnes ont aidé et mis au pouvoir au fil du temps Lénine, Trotski, Staline, Mussolini, Hitler, Franco, Mao, puis plus tard la ribambelle de dictateurs en Amérique du Sud, Pinochet & Co, le Shah d’Iran, etc.

Tous les leaders socialistes qui refusèrent d’être contrôlés par l’oligarchie du capitalisme monopoliste ont été éliminés, le plus souvent physiquement : Che Guevara, Lumumba, Sankara, Allende, Nasser, Khadafi, Castro quant à lui ayant toujours la peau dure, as faute d’avoir essayé.

Le capitalisme monopoliste qui régit le monde s’épanouit au sein d’état hyper-centralisés et tend aujourd’hui à muer la multitude plus difficilement contrôlable en une entité unique, ce que les oligarques et leurs exécuteurs des basses œuvres appellent le Nouvel Ordre Mondial.

L’URSS fut-elle toujours docile envers ses maîtres ? Vraisemblablement pas. Il y a sûrement eut des périodes plus serviles que d’autres et la décision fut prise de la torpiller en activant les rivalités internes, notamment religieuses.

Si l’oligarchie n’a plus besoin de l’épouvantail communiste qu’elle contrôle depuis le départ comme nous l’avons vu, alors pourquoi raviver la flamme récemment ?

Nous allons tenter maintenant de répondre à cette question.

Nous assistons depuis plusieurs mois dans les médias (non marxistes bien sûr) à une résurgence d’un créneau d’audience pour des commentaires de leaders communistes sur des faits politiques et sociaux. L’opposition (en est-ce bien une ?..) au capitalisme forcené et débridé renait-elle de ses cendres ? Ou bien cette “résurrection” est-elle provoquée à dessein ?

En gardant clairement à l’esprit que le marxisme “orthodoxe” et le communisme autoritaire d’état, représenté par les partis communistes nationaux ayant du reste renoncé à toute velléité révolutionnaire en entrant dans un réformisme aussi forcené que le capitalisme qui le nourrit, est une création du cartel banquier et industriel, il convient de constater que la réactivation des réseaux marxistes par l’oligarchie tient en fait d’une peur viscérale : celle du contre-pouvoir autogestionnaire, celle d’une société libertaire où les peuples s’organiseraient de la base en court-circuitant toutes les institutions d’état et privées.

C’est Bakounine qui fit capoter la 1re internationale en mettant Marx et Engels devant leurs contradictions politiques et sociales, ceux-ci ne purent répliquer qu’en accusant Bakounine de vouloir “le pouvoir pour lui seul” et le firent évincer de l’internationale, lui et tous les anarchistes. La 1re internationale ouvrière n’y survécu pas et se mua en seconde internationale de laquelle les anarchistes furent exclus. Réaction bien compréhensible venant de la part de gens pour qui l’état est tout et qui feignent de vouloir “l’abolir” à la fin des temps d’une dictature du prolétariat autant futile qu’hypocrite.

Le communisme autoritaire d’état (par opposition au communisme libertaire anti-autoritaire et anti-hiérarchique, fondé sur l’autogestion et la confédération de communes libres, d’où le nom de “communisme”) n’est en fait que le revers de la même médaille capitaliste. Il n’est que du capitalisme d’état au lieu d’être un capitalisme essentiellement privé.

Il n’est que la force de coercition d’un parti unique, géré par des bureaucrates totalement dépendants des mêmes lois de marché inventés et contrôlés spéculativement par les capitalistes.

Il n’est qu’un autre larbin du capital oppresseur, auquel on laisse développer sa petite nomenclature de privilégiés garante du bon déroulement des opérations, de la même manière que dans un état fasciste ou une soi-disant démocratie représentative.

Le point commun de ces systèmes est l’État, garde-chiourme essentiel du consensus du statu quo oligarchique et de la persistance des privilèges dans une société fondée sur la relation maître/esclave, gouverneur/gouverné, oppresseur/opprimé, exploiteur/exploité, relation que l’oligarchie a bien pris soin de faire envelopper de l’embalage pseudo-scientifique du darwinisme-social et de ses fadaises de “loi naturelle de la survie du plus apte”.

Or, depuis 2007, date de la création de la toute dernière crise financière puis économique en date, des mouvements populaires en Europe, en Amérique latine et du nord, tendent à lentement se diriger vers une prise de conscience de l’impasse induite et glissent vers une dissidence de plus en plus libertaire.

Ceci est impensable pour l’oligarchie, car le communisme libertaire, pris au sens d’associations de communes libres autogérées depuis la base sans représentation élue (et donc contrôlable) signifie l’arrêt de mort de l’oligarchie, de ses privilèges et de sa bulle dorée monopoliste.

L’idée libertaire, l’idée de rompre avec le système et de le remplacer par la dilution du pouvoir dans le peuple et l’autogestion économico-politique, fait gentiment son chemin, d’autant plus qu’elle n’est pas nouvelle et possède sa propre histoire.

Ceci représente l’horreur absolue pour les oligarques, car ceci signifie la perte absolue de tout contrôle sur la société à très courts termes.

Donc pour eux, le choix est simple : il faut rediviser les peuples selon des clivages politiques fonctionnels et contrôlables.

Les gens veulent du “socialisme communiste” parce que c’est tendance en période de crise ?

Qu’à cela ne tienne, ressortons l’épouvantail poussiéreux marxiste-léniniste et trotskiste et gardons le contrôle de la foule en colère au travers d’un leadership vendu, réformiste et non-révolutionnaire, picorant dans la main du pouvoir étatico-financier, comme tous les dirigeants des Partis Communistes nationaux et des syndicats foie jaune pour qui le réformisme et l’arrondissage des angles est un gagne-pain devenu rente.

Le but est de récupérer et de chapeauter les mécontents en mal de “socialisme” et de les canaliser dans des réseaux déjà noyautés et qui ont fait leur preuve dans la futilité et l’inéficacité radicale induite.

Voici brièvement le pourquoi nous assistons au ravivement, pour l’heure encore timide, des fantômes du passé marxiste.

La voie marxiste du socialisme est non seulement éculée, mais également totalement biaisée et tordue dès le départ : elle ne fait que renforcer le capitalisme et son cerbère l’état, au détriment de l’intérêt général des peuples.

Cette voie est de plus la voie non seulement d’un larbinisme réformiste, mais à la lumière de ce que nous avons vu ici et les preuves existantes que la “grande expérience marxiste” de l’URSS et de la Chine populaire n’était et ne sont en fait que le financement par les capitalistes monopolistes de leur rente future tout en muselant un grand segment de la population mondiale tenu captif de la loi des marchés totalement inventée et forcée sur le monde par les mêmes criminels.

L’exemple actuel de la Chine est édifiant à ce sujet, mais ceci nous emmènerait trop loin et serait matière à un billet à part entière.

La Transition de pouvoir en Chine se fait lors des congrès nationaux comme le 18e ayant eu lieu le 8 novembre 2012, il y s’en tient un à tous les cinq ans et un nouveau président est élu tous les dix ans. À ce dernier congrès, 2200 délégués de toute la Chine sont venus élire les 200 membres du comité central qui ont à leur tour élit ceux du Bureau politique et finalement, le tout-puissant Comité permanent. Mais en réalité, ils sont tous choisis d’avance « au mérite » et ces élections « internes » ne sont qu’une formalité, un simulacre de démocratie. Ce sont des membres de castes familiales ou de riches dirigeants d’entreprises qui obtiennent tous les meilleurs postes. https://alainpoitras.wordpress.com/…

Il n’y a pas de solutions au sein du système, ni dans la réforme de la soi-disant démocratie représentative, ni dans le réformisme bourgeois d’un marxisme obsolète et complice de l’oppression car en faisant partie intégrante.

Il est de plus en plus évident que la solution pour l’humanité réside dans la dissolution du pouvoir politique dans les peuples, de l’autogestion économique et politique de nos sociétés en commençant par la base des communes libres unies en confédérations volontaires.

Quand le mot d’ordre de 1917 et 1918 en Russie était : “Le pouvoir aux Soviets”, c’est de cela qu’il s’agissait, car le concept même de “soviet” qui veut dire assemblée en russe, est un concept anarchiste, anarchistes qui furent nombreux au début à fonder et à faire fonctionner ces soviets, puis qui furent éliminer par le pouvoir totalitaire de l’état centralisé ayant trahi ces mêmes soviets que le peuple demandait.

Lénine et Trotski étaient des vendus, des traitres à l’intérêt général et les agents des intérêts particuliers du capitalisme monopoliste. Staline reprit le flambeau de la traîtrise et ce n’est pas non plus un hasard si certains tentent de le réhabiliter.

Oui l’URSS fut le véritable vainqueur du nazisme, oui le grand peuple russe a héroïquement résisté à l’envahisseur nazi, lui-même financé par les mêmes banquiers et industriels que les maîtres du Kremlin.

Ceci n’est plus du cynisme… C’est de la haute voltige criminelle !

En conclusion de son ouvrage de recherche “Wall Street et la montée d’Hitler”, Sutton écrivait ceci :

« Les crises et guerres périodiques sont utilisées pour obtenir un soutien pour des autres cycles de pillage-récompense, ce qui a pour effet de resserrer le nœud coulant autour du cou des libertés individuelles. Bien sûr nous avons également les hordes d’éponges intellectuelles, d’hommes d’affaire amoraux et de profiteurs, pour agir comme les récipients non productifs du pillage.

Arrêtons le cycle du pillage et de la récompense immorale et les structures élitistes s’effondreront. Mais pas avant qu’une majorité ne trouve le courage moral et la force intérieure de rejeter ce jeu truqué du quelque chose pour rien et de le remplacer par des associations volontaires, des communes volontaires ou des réglementations locales et des sociétés décentralisées, pour que cesse enfin le meurtre et le pillage. »

Sa recherche a mené le professeur Sutton d’un certain conservatisme à une pensée libertaire. Il en va de même pour des membres de l’intelligentsia anglo-saxonne socialisante, marxisante à la base, pour revendiquer ou non leurs idées anarchistes, comme par exemple Noam Chomsky ou Howard Zinn.

Ainsi l’autogestion, le boycott des institutions étatiques et privées incluant le vote, la désobéissance civile et la confédération des communes libres à l’échelle planétaire, avec toute la palette de nuances sociales possibles, s’affirme comme la solution du futur, parce que nous ne voulons plus survivre… Nous voulons vivre pleinement et surtout vivre émancipés et enfin libres !

https://resistance71.wordpress.com/…

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