LA POLITIQUE DE LA PRISON C’EST LA POLITIQUE DE LA DICTATURE
Pourquoi va-t-on en tôle ? Il n’y a qu’à regarder les statistiques : ce sont les pauvres qui vont en prisons ! Et plus une couche sociale est pauvre et plus elle est proportionellement représentée dans les prisons ! Ce qui confirme que « les riches s’enrichissent en appauvrissant les pauvres et une fois que les pauvres sont trop pauvres, ils sont obligés de "voler" pour pouvoir survivre ».
Bien entendu, la police et la "justice" sont au service des riches et enferment les pauvres qui ont dû reprendre un peu aux riches de ce que ces derniers ont volé aux pauvres !
Si la "justice" condamne pour "vol" le pauvre qui a repris un petit peu de tout ce qui aurait dû lui appartenir, c’est pour faire croire à tout le monde, et même au prétendu "voleur", que les coupables ne sont pas les riches, mais bien les pauvres-qui-refusent-de-se-laisser-mourir. C’est pour faire croire au mythe du prisonnier de droit commun !
Il n’y a pas de prisonniers de droit commun, il n’y a que des prisonniers politiques :
Nombre record de détenus dans les prisons françaises
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0ZZ2I9
Mardi 19 juillet 2016 20h35
PARIS (Reuters) - Un record de surpopulation a été enregistré dans les prisons françaises avec 69.375 personnes incarcérées au 1er juillet pour 58.311 places opérationnelles, selon les chiffres diffusés mardi par le ministère de la Justice.
Dans un communiqué, le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, estime que ces chiffres confortent son analyse "sur la gravité de la situation de surpopulation de nos établissements pénitentiaires".
Il réitère donc sa position sur la nécessité d’un programme de construction de places et d’un développement des aménagements de peines pour atteindre l’encellulement individuel dans les prisons.
"C’est la raison pour laquelle le ministre remettra au Parlement en septembre un rapport sur l’encellulement individuel dans les prisons", ajoute le texte.
Un rapport du Conseil de l’Europe publié en mars classait la France à la 7e place sur les 47 membres de l’organisation paneuropéenne en matière de surpopulation carcérale. La France est aussi fréquemment critiquée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour "traitements dégradants" des détenus.
(Gérard Bon)