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TALIBANS terroristes ???

dimanche 31 juillet 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 juillet 2016).

Talibans , Terroristes ???

Les Talibans Afghans sont-ils des terroristes ?

De nombreux attentats ont secoué la capitale Afghane ces dernières semaines et sont revendiqués par les Talibans. L’ONU s’affole, avec 1.601 morts et 3.565 blessés en six mois (5.166 victimes au total), , Les chiffres retenus, sans doute "conservatoires" et "sous-estimés", insiste l’ONU, sont les plus élevés depuis que la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Unama) a commencé son comptage L’Unama accuse les forces insurgées, principalement les talibans, d’être responsables de la grande majorité (60%) de ces victimes. Mais elle note que celles causées par les forces gouvernementales sont en hausse de "47% par rapport à l’an dernier", et représentent 33% du total.

Ces fameux Talibans en réalité, des combattants Afghans issus de différentes zones tribales et appartenant à différents groupes de résistance, luttent contre les forces de l’impérialisme, ils ont principalement pour cible la Police et l’Armée, forces de répressions intérieures, donc leur ennemi direct .

Le dernier attentat le prouve encore .il visait ce jeudi 30 juin, un convoi de jeunes recrues de la police dans un quartier populaire de l’ouest de Kaboul, faisant au moins 27 morts et 40 blessés, Les talibans ont aussitôt revendiqué l’opération, affirmant « L’attaque martyre a visé deux bus de recrues de la police à Kaboul, beaucoup ont été tués et blessés », a affirmé un porte-parole des insurgés, Zabihullah Mujahid, dans un communiqué

Pourquoi les Talibans s’en prennent-ils aux forces de l’ordre, alors que ces dernières formées et équipées par les Etats Unis, sont censées les protéger.

Par exemple, en Europe, peu de gens savent que chaque poste de Police en Afghanistan , possède un ou plusieurs « bacha bereesh » , c’est la pratique du « bacha bari », littéralement, « jouer avec les garçons » . Elle consiste à entretenir des garçons prépubères, parfois maquillés et travestis, pour en faire des danseurs et des esclaves sexuels. Ces « garçons imberbes » - « bacha bereesh »- sont considérés comme de véritables trophées pour les commandants de police ou de garnisons militaires, qui les entretiennent presque jalousement.

A titre indicatif, pour mieux apprécier l’ampleur du désastre, la quasi-totalité des 370 barrages et postes de police d’Uruzgan comptent au moins un jeune esclave sexuel, parfois jusqu’à quatre, qui peuvent aussi à l’occasion porter des armes, ont assuré plusieurs responsables locaux, dont l’ancien chef de la police provinciale.

Les agressions sexuelles à répétition, les abus en tous genres commis par des policiers ou des militaires, sur ces jeunes gens précipitent nombre d’adolescents dans les bras des talibans dans le but de se venger. D’autant que ceux qui tentent d’échapper à leurs violeurs se retrouvent souvent accusés, quand ils sont rattrapés, d’être complices des rebelles.

Une addiction « pire que l’opium »

« Pour que la sécurité revienne en Uruzgan, il faut commencer par séparer les policiers de leurs "bachas" », lâche un juge de Kaboul. « Mais quand on leur dit de changer leurs habitudes, ils nous répondent : "Si vous me forcez à abandonner mon bacha, j’abandonnerai aussi mon poste". Les talibans ont bien saisi cette addiction, pire que l’opium. »

Les « bacha bazi » suppléent l’absence des femmes, peu visibles dans l’espace public de ce pays conservateur et pallient l’impossibilité parfois de se marier en raison du coût élevé des dots.

Pour nous autres européens, c’est une pratique souterraine et taboue, mais en Uruzgan c’est un moyen d’accroître son prestige qui n’est en rien assimilé au viol ou à la pédophilie. « La pratique du bacha bazi est une forme d’esclavage sexuel d’enfants. Elle est perçue comme une coutume locale et non comme un crime », mais pas par les Talibans, semble t-il !!!   Les talibans n’envoient pas des garçons infiltrer les postes de police comme l’affirment le gouvernement afghan et certaines associations de protection des droits de l’Homme Un porte-parole des talibans a formellement démenti de telles pratiques, précisant que « nous avons des brigades de moudjahidines pour ce genre d’opérations. Ce sont des hommes adultes avec des barbes » .

Plusieurs témoignages d’agents de la police afghane pris au piège et ayant réussi à survivre mettent en lumière ces agressions imprévisibles. « Les talibans utilisent ces garçons, de beaux garçons, pour infiltrer les barrages de police pour ensuite empoisonner ou tuer les agents », explique Ghulam Sakhi Rogh Lewanai, ancien chef de la police provinciale jusqu’en avril dernier. « Ils ont découvert la plus grande faiblesse de nos forces de police, le "bacha bazi" », confesse-t-il.

« Plus facile de traquer les kamikazes » Le récit de Matiullah, un ancien policier de 21 ans qui a lui-même survécu à une attaque dans laquelle sept de ses collègues ont été tués l’an dernier, va dans le même sens. L’assaillant était un adolescent prénommé Zabihullah, que le chef du poste de police entretenait comme esclave sexuel. Une nuit, Zabihullah a froidement abattu les policiers alors qu’ils étaient assoupis. « Il a ensuite fait entrer les talibans et vérifié avec la crosse de son arme qu’il ne restait aucun survivant. J’ai fait le mort », raconte Matiullah, reconverti comme tailleur.

Pour un responsable provincial ayant souhaité rester anonyme, « il est plus facile de traquer les kamikazes que les attaquants de type "bacha". » Et un commandant d’un barrage près de la capitale provinciale Tarin Kot d’ajouter que « ces attaques font naître une grande méfiance dans les rangs de la police. »

L’AFP a eu accès à deux lettres du ministère de la Justice adressées à une agence para-gouvernementale basée à Uruzgan, dans lesquelles Kaboul ordonne, sans succès, d’enquêter sur les agressions sexuelles dans la police et dans l’armée.

« Nous n’avons pas pu accéder aux postes de police pour enquêter », explique le responsable de cette agence sous couvert de l’anonymat. « Vous croyez que les chefs de police nous laisseront repartir vivants si nous enquêtons sur ces crimes ? », interroge-t-il, laissant entendre que cette pratique sera difficilement endiguée dans cette région de l’Afghanistan.

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