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LE REVENU DE BASE UNIVERSEL EST UN PIEGE POUR METTRE FIN AU PAIEMENT EN ESPECES

mardi 30 août 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 août 2016).

Le revenu de base universel est un piège pour mieux faire digérer à la population la suppression de l’argent liquide.

C’est pour faire accepter la suppression totale des espèces.

Emmanuel Macron : " Sur le revenu universel, je trouve que c’est une idée intéressante, faut pas réduire « le débat être pour ou contre », mais je pense que c’est une idée qu’il faut creuser pour les prochaines années. Pourquoi ? Parce qu’elle va dans le sens de donner la possibilité à chacune et à chacun d’avoir un point de départ dans la vie. C’est cela l’idée du revenu universel.(…). Moi je crois à la liberté. » voir plus sur source https://soundcloud.com/revenudebase…

Et Emmanuel Macron trouve le Revenu Universel intéressant veut faire progressivement diminuer l’utilisation des espèces :

« Emmanuel Macron, a lancé lundi 18 mai 2015 , depuis l’École des Mines de Nantes, la seconde phase du programme dédié à la nouvelle France industrielle.

Emmanuel Macron veut accélérer la mutation numérique de la France

Le chantier des objets intelligents (Internet des objets, M2M…) vise à remplacer, d’ici 2020, 55% des paiements en espèces par des paiements par carte et « faire en sorte que 8 millions de personnes paient avec leur mobile ».

Une application de billettique sans contact nationale interopérable « déployée dans 50% des villes de plus de 200 000 habitants d’ici 2020 », est aussi prévue. »

En savoir plus sur http://www.silicon.fr/industrie-du-…

Une autre preuve que le revenu de base universelle c’est pour mettre fin à l’argent liquide :

Le mouvement transhumanisme français de l’intelligence artificielle dit oui au revenu de base https://iatranshumanisme.com/2015/0…

et également on peut voir que tous les pays qui veulent mettre fin bientôt au cash se sont déjà mis au revenu de base universel :

« Vers un Québec sans argent liquide ? La Banque Nationale du Québec plaide pour l’abolition du papier-monnaie » http://www.ledevoir.com/economie/ac…

Le Premier ministre québécois, Philippe Couillard, envisage d’instaurer un revenu universel minimum https://fr.express.live/2016/02/02/…

La Banque centrale de Finlande dit que la Finlande sera sans argent liquide à partir de 2029 http://yle.fi/uutiset/bank_of_finla…

La Finlande prête à expérimenter un revenu universel http://www.liberation.fr/planete/20…

Le Canada sera sans argent liquide avant les Etats-Unis http://www.huffingtonpost.ca/2012/0…

En 2014, les Canadiens n’utilisaient le Cash que pour 10 % des transactions http://www.canadianbusiness.com/eco…

Le Canada introduit le Revenu de Base Universel en mars 2016 http://www.attn.com/stories/6395/ca…

Les Canadiens sont favorables à la fin du Cash pour fin 2016 http://news.nationalpost.com/news/c…

« Le revenu de base est expérimenté en Suède en 2015 » http://lerassemblement2015.fr/?s=su…

« La Suède sans argent liquide à partir de 2021 » https://challenge-news.com/fr/actua…

Les Suisses ont l’air d’avoir compris que le Revenu de base universel c’est un piège pour mieux faire accepter la fin du Cash.

Et les Suisses sont très attachés à payer en Cash :

« De nombreux Suisses payent encore cash à l’étranger » http://www.tdg.ch/economie/nombreux…

« Dans le cadre d’un référendum, les Suisses ont clairement dit non au revenu de base inconditionnel : 77% contre, 23% pour »

http://www.cafebabel.fr/politique/a…

« La guerre du cash aura donc lieu ; elle a même déjà commencé. Petit à petit, tout se met en place et l’étau se resserre lentement mais sûrement, pour que l’argent liquide disparaisse des mains des citoyens, et que, progressivement, les États renforcent leur contrôle des populations sous leur coupe.

Dans ce cadre, la lutte contre l’argent liquide apparaît en réalité très pratique pour contrôler les foules. Le cash disparu, tout n’étant plus qu’électronique, on sait qui fait quoi et pour combien. On peut même facilement museler des opposants en les effaçant des transactions, puisqu’après tout, l’impossibilité d’accès à un compte en banque signe rapidement la misère pour le citoyen concerné.

Apparaît un bonus évident : lorsque tout est électronique, tout est en banque, et moyennant un taux négatif sur ces comptes, on oblige les gens à consommer. Pratique, lorsqu’on cherche absolument à noyer les dettes et les erreurs du passé dans une inflation soutenue.

Logiquement, tout s’enchaîne alors : si, pour l’État, il est facile de se servi rsur les comptes, il est aussi facile de distribuer de l’argent directement dessus, ce qui, là encore, permet de créer une inflation terriblement pratique pour effacer des années de déficits accumulés en dettes abyssales.

C’est là que le revenu universel rentre en jeu.

Le revenu universel, ou revenu de base (les noms sont nombreux, le concept est globalement simple et unique),c’est l’idée selon laquelle l’État devrait distribuer un revenu (de base) de manière inconditionnelle à l’ensemble des citoyens, chômeur volontaire ou involontaire, travailleur à temps plein ou à temps partiel, et cumulable avec d’autres revenus. Sur le papier, ça vous a un petit côté « Let’s Go Party » indéniable.

Fortuitement ou presque, on apprend ces derniers temps que l’expérience du revenu de base est tentée dans un nombre croissant d’endroits, pas tous loufoques : Finlande, Utrecht, les exemples se multiplient. Dernièrement, c’est le Canada, après la Suisse, qui exprime le souhait de tenter le coup.

En France, les petites initiatives politiques pour pousser le concept sont relayées avec gourmandise par une presse qui semble chaleureusement acquise à l’idée ; on ne compte plus les politiciens qui se sont déclarés favorables au concept et s’empressent de le faire savoir. Miam.

Ce n’est pas un hasard : le but affiché est toujours dégoulinant de gentillesse puisqu’il s’agit d’offrir à tous un revenu qui pourra être employé pour se loger, se nourrir, etc… Et tout indique, par la propagande actuelle en faveur de cette « nouveauté », par les rumeurs, les débats des réseaux sociaux, et les reportages de deux minutes rapidement balancés sur les chaînes publiques ou non, que l’idée s’installe, douillettement, dans les têtes de chacun. Et bien trop rares sont les fois où il est rappelé qu’il s’agit tout de même d’une distribution d’argent public.

Pensez donc : donner de l’argent sans condition, simplement parce que vous existez, parce que « C’est Ça La Puissance Des Droits de L’Homme ! », ma brave dame, voilà qui fait couiner du chaton mignon, non ?

Mais deux minutes de réflexions ne laissent pourtant aucun doute : c’est un concept effroyable.

Sur le plan moral tout d’abord, elle instille l’idée perverse qu’on peut, sans dommage sur l’individu, rendre instantanément tout le monde directement dépendant de l’État, de la naissance à la mort.

Distribuez ce revenu pendant quelques années et au bout d’un peu plus d’une génération, plus personne ne se souviendra qu’avant son arrivée, des millions de gens se passaient de son existence et savaient vivre sans lui, sans l’État, exactement de la même façon que tout le monde est maintenant persuadé de l’absolue nécessité de la guerre permanente contre les drogues ou de l’interdiction du port d’arme, même si drogues et armes furent bien plus librement disponibles dans l’Histoire sans qu’il fut question de sociétés barbares ou médiévales (on parle d’il y a moins d’un siècle).

Sur le plan économique ensuite, ce revenu deviendra en pratique un plancher pour à peu près tout, créant de l’inflation de façon immédiate ou quasiment ; de la même façon que les APL (aides publiques au logement) ont tiré les loyers vers le haut pour quasiment l’intégralité de leurs montants, le revenu universel en fera de même pour à peu près tout ; tout étant renchéri, le gain pour ceux qui n’auront que ce revenu sera à peu près nul.

C’est de l’économie de base, et c’est très bien décrit dans ce billet de Contrepoints.https://www.contrepoints.org/2015/1…

Mais surtout, quoi qu’on pense de ce revenu universel, il faudra bien le financer.

D’un côté, bien sûr, il y a les naïfs qui s’imaginent qu’il viendra en remplacement de tout le reste, des aides diverses et variées et en remplacement des millions de petits cerfas dodus et autres formulaires à rallonge qu’il faut remplir pour toucher l’une ou l’autre aide que l’État, notre maître à tous, est parfois assez bon pour nous jeter en pâture, une fois de temps en temps.

Dans cette optique, si on élimine toutes les aides diverses et variées et qu’on les remplace par une seule distribution simple et universelle, on comprend qu’on gagnera au moins sur les frais engendrés par la complexité précédente.

Malheureusement, de l’autre côté, il y a la réalité qui nous oblige à considérer ce « si » (en gras dans le paragraphe précédent) comme une condition quasiment impossible à remplir. Cette même réalité nous rappelle en effet assez douloureusement que toutes les inventions du même acabit,toutes les aides censées réformer de fond en comble des systèmes de redistributions ont systématiquement fini par s’ajouter à l’édifice socio-légal déjà existant.

Le revenu de base viendra donc s’ajouter à tout ce qui existe, et ne simplifiera rien du tout. Son universalité sera rapidement attaquée, des taux seront appliqués, des effets de seuils apparaîtront, des dérives s’accumuleront sans que personne n’y puisse rien faire.

Et la question du financement, au départ écartée sur l’air du « Comme ça remplace ces milliards dépensés là, il n’y aura qu’un jeu de vases communicants », reviendra rapidement au milieu des débats…

À moins bien sûr que toute cette manœuvre n’ait qu’un seul but : celui de pousser à la consommation et donc, de créer de l’inflation, Graal vital pour nos keynésiens en charge de saboter bibliquement l’économie mondiale. Et là, tout devient beaucoup plus simple puisqu’alors, peu importe que le bidule s’ajoute au reste. Peu importe qu’il n’y ait pas l’argent pour le financer, puisqu’en définitive, cet argent, on va l’imprimer comme on n’a jamais imprimé avant.

Mieux que ça : comme tout l’argent physique aura fini par disparaître, aucune impression ne sera même nécessaire. Il suffira de réarranger quelques octets sur chaque compte courant, et l’affaire est entendue.

Créer de la richesse virtuelle en modifiant simplement quelques portes logiques ici ou là, franchement, comment voulez-vous que ça foire ? » http://www.breizh-info.com/2016/04/…

Les raisons de s’opposer au Revenu de Base Universel outre le fait que cela met fin au cash :

« L’augmentation des impôts

Donner une allocation à toute la population, y compris à ceux qui n’en reçoivent pas actuellement, nécessitera une augmentation des impôts et taxes. L’argent des allocations versées par l’État ne vient pas de la hotte du Père Noël mais correspondra à une augmentation de taxes quelque part, d’une somme équivalente au minimum à celle des dépenses supplémentaires pour financer cette allocation.

Si vous êtes un lecteur canadien ou suisse, vous avez de la chance, votre pays n’a pas encore atteint un niveau de taxes catastrophiques qui gangrène l’économie de votre pays. En revanche, si vous êtes Français ou Belge, la dernière chose dont a besoin votre économie c’est une augmentation massive des impôts et taxes.

Des taux d’imposition plus élevés, c’est aussi une tentation plus grande de les éviter, donc cela entraînera plus d’évasion fiscale (fuite des riches/capitaux vers des pays avec moins de taxes), d’optimisation fiscale (astuces dans la manière de placer son argent pour éviter les taxes tout en restant dans la légalité) et de fraude fiscale. Pour compenser ces pertes, il faudra augmenter encore les impôts et taxes.

Si vous recevez cette allocation, peut-être en fait payez-vous plus d’impôts pour la financer que ce qu’elle vous rapporte en fait. Honnêtement, avez-vous déjà fait le calcul ?

Cet exemple montre qu’existe une grande « illusion fiscale ». Quand on parle d’impôts, les gens ne savent pas ce qu’ils payent vraiment. Les politiques pourront donc facilement vous faire croire que vous ne payez pas beaucoup d’impôts pour financer l’allocation.

Vous voulez un autre exemple encore plus vicieux ? Les politiques pourraient décider de financer l’allocation par une augmentation des charges patronales. C’est l’illusion parfaite, vous faire croire que « ce sont les patrons qui paient ». Mais la réalité est tout autre : si les politiques décident d’augmenter de 100€ les cotisations patronales, ces 100 € peuvent en fait se répartir sur :

1. les bénéfices des actionnaires et patrons qui vont baisser,

2. les prix des marchandises créées par les entreprises qui vont augmenter, vous allez donc payer la taxe quand vous achetez des produits,

3. une baisse des salaires.

Les partisans des charges patronales essayent de vous faire croire les 100€ se porteront sur le cas 1 uniquement, donc sans aucune augmentation des prix et diminution des salaires. Il est vrai qu’à court terme, le cas 3 ne peut pas jouer car les contrats sont déjà signés et on ne peut pas baisser les salaires des employés actuels. Et il est difficile d’augmenter les prix à cause de la concurrence des produits importés, qui eux n’ont pas eu à subir l’augmentation des charges patronales dans leur pays. Donc à court terme, la perte sera peut-être en grande partie pour les actionnaires.

Mais à long terme, si les entreprises veulent attirer des capitaux, elles devront proposer des rémunérations des actionnaires « à la hauteur » donc ne pourront pas diminuer indéfiniment la rémunération des actionnaires.

Donc à long terme l’entreprise devra limiter l’augmentation du coût de sa main d’œuvre.

Ce coût étant composé des charges patronales et des salaires, l’augmentation des charges patronales devra être compensée par une baisse des salaires. Notons qu’il n’y a pas besoin d’explicitement proposer des salaires plus bas « en nombre d’euros » mais il suffit d’augmenter moins vite que l’inflation.

C’est probablement à long terme en grande partie ce qui se passe, et sur les 100€ d’augmentation de charges, une grande partie pourrait finir par devenir une baisse de salaire. On pourrait donc avoir une répartition comme 70€ de perte de salaire par salarié, 20€ répartis sur l’augmentation des prix des produits et 10€ répartis en pertes sur les actionnaires.

Mais le plus inquiétant est que je donne ces chiffres au hasard et que personne ne peut mesurer la répartition réelle ! Autrement dit, personne ne sait qui paye et en quelle proportion les charges patronales !

En fait, le simple fait que ces taxes soient nommées « charges patronales » démontre que le gouvernement vous prend pour des idiots et pense que vous allez vraiment croire qu’elles sont payées par les patrons.

La très large majorité de la population y croit malheureusement. Si on crée une taxe sur les vaches, ce ne sont pas les vaches qui vont la payer.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour une belle proposition démagogique. Une allocation bien visible financée par des taxes bien cachées. « Vous aurez de l’argent gratuit, vous ne paierez rien ! » Qui refuserait ?

La dangereuse pente

Cela nous amène au dernier danger, qui n’est qu’une conséquence de ce que j’ai expliqué précédemment. Si la population a l’illusion qu’elle ne paye pas la taxe finançant l’allocation (« ce sont ces salauds d’actionnaires qui payent ! »), elle votera pour une augmentation progressive de l’allocation. » https://www.contrepoints.org/2015/1…

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