Salut à toutes et à tous,
Le dictateur tortionnaire Erdogan, toujours au service de l’Occident, envoie ses chars d’assaut en Syrie pour soutenir les mercenaires islamistes au service de l’impérialisme américain.
Erdogan prétend avoir chassé DAECH de la région syrienne où il intervient, et ne soutenir que des rebelles anti-Bachar "acceptables". C’est un menteur invétéré. Il soutient DAECH depuis le début, et il continue à le soutenir.
Erdogan n’en a rien à foutre du nom que se donnent les groupes de mercenaires islamistes au service de l’impérialisme occidental. Il les soutient et c’est tout.
D’ailleurs, cela fait maintenant des années que tout le monde sait que les "rebelles" syriens passent d’un groupe à l’autre comme ça les arrange, et que par conséquent, chasser DAECH pour soutenir un autre groupe de "rebelles" n’a aucun sens.
Et ceux qui pensaient qu’Erdogan était passé du côté russe et même allait faire alliance avec Bachar se sont comme prévu fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Et son coup d’État, je dis bien le coup d’État mené par Erdogan en Turquie, et pas celui de Gülen ou des kémalistes, et encore moins des Américains, avait pour but de lui fournir une popularité suffisante auprès des Turcs pour que ceux-ci ne se révoltent pas au sujet de ce qu’il faut bien appeler désormais une guerre menée par la Turquie contre la Syrie. Une guerre commanditée par l’impérialisme américano-franco-sioniste.
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Des chars turcs sont entrés en Syrie, ouvrant un nouveau front
http://french.almanar.com.lb/adetai…
03-09-2016 - 17:49
Par l’équipe du site al-Manar, la télévision du Hezbollah, la résistance libanaise antiioniste censurée par les charlie pour la liberté d’expression
Une vingtaine de chars turcs sont entrés samedi dans le village d’Al-Rai dans le nord de la Syrie, Ankara ouvrant ainsi un nouveau front après le début de son intervention le mois dernier, selon des médias d’État.
Selon l’agence de presse progouvernementale Anatolie, les chars sont entrés dans le village depuis la ville frontalière turque de Kilis pour soutenir militairement des miliciens syriens, après avoir chassé les miliciens de Daesh de plusieurs villages de la région lors de son opération "Bouclier de l’Euphrate" lancée le 24 août, a précisé.
Au moins 20 chars, cinq blindés de transport de troupes, des camions et autres véhicules blindés ont franchi la frontière, a précisé l’agence privée Dogan.
Pendant cette nouvelle opération terrestre, des cibles de l’EI étaient visées par des tirs d’obus, selon Dogan.
Ahmed Othman, un commandant du groupe rebelle pro-turc Sultan Murad, a affirmé à l’AFP que son groupe étaient actuellement "positionné sur deux fronts à Al-Rai, au sud et à l’est du village, afin d’avancer vers les villages qui ont été libérés de l’EI, à l’ouest de Jarablous".
Le 24 août, des miliciens syriens pro-Ankara ont repris Jarablous à l’EI à la faveur d’une offensive-éclair lancée par la Turquie dans le cadre de l’opération "Bouclier de l’Euphrate", visant à la fois le groupe jihadiste takfiriste et les milices kurdes.
Au cours des derniers jours, les rebelles ont progressé rapidement, reprenant à Daesh plusieurs zones frontalières, avec le soutien de l’artillerie turque et des frappes aériennes de la coalition internationales dirigée par les Etats-Unis.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les rebelles soutenus par Ankara ont également repris samedi trois villages près de la frontière, deux sur le front de Jarablous et un sur le front d’Al-Rai.
Avec AFP