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Rire - 22 septembre 2016 - Les flics belges aidaient les Arabo-musulmans à rejoindre Calais depuis la Belgique

jeudi 22 septembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 septembre 2016).

"On n’a pas fait ça pour gagner de l’argent, ce n’est pas du trafic de personnes. On a seulement donné un coup de main. On ne voulait pas les relâcher dans une ville où ils ne connaissent rien juste avant la nuit", a dit le commissaire d’Ypres, Georges Aeck, à la RTBF

Note de do : Que les flics se mettent bien ça dans la tête : ils sont payés pour être méchants ! Et qu’ils ne s’avisent pas d’essayer d’être sympas, ça pourrait leur coûter très cher !


Malaise diplomatique entre Paris et Bruxelles sur les migrants

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11S18M?sp=true

Jeudi 22 septembre 2016 13h46

Alentours de Calais /Photo prise le 21 septembre 2016 / REUTERS/Pascal Rossignol

PARIS (Reuters) - L’interpellation mardi 20 septembre 2016 dans le nord de la France de deux policiers belges roulant à bord d’un fourgon transportant treize migrants a provoqué un malaise diplomatique entre Bruxelles et Paris, qui demande des explications.

Les fonctionnaires belges, qui avaient déposé les migrants dans un champ de maïs du côté français de la frontière sans avoir prévenu leurs homologues français, ont été relâchés après avoir été entendus avec le statut de témoins dans un commissariat, a indiqué la préfecture du Nord.

Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a téléphoné à son homologue belge mercredi matin, puis a convoqué l’ambassadeur belge à Paris pour lui exprimer son mécontentement, dit-on au ministère de l’Intérieur.

"Il n’est pas question que ça se reproduise. C’est contraire aux règles de droit et de la coopération entre les deux pays", a-t-on précisé.

"Il y a une convocation de l’ambassadeur, il y a des clarifications qui devront être données", a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l’issue du Conseil des ministres. "Ce fait a conduit le ministre de l’Intérieur à convoquer l’ambassadeur pour avoir une explication, elle sera sûrement franche et claire", a-t-il ajouté.

Le ministère belge des Affaires étrangères n’a pas confirmé la convocation de son ambassadeur.

Selon une source proche de l’enquête, les deux policiers belges ont reconnu lors de leur audition que "ce n’était pas forcément la première fois" qu’ils avaient recours à ce genre de pratique.

Selon la radio-télévision belge RTBF, les deux policiers belges, qui dépendent du commissariat d’Ypres, ont voulu "donner un coup de main" à des migrants qu’ils venaient d’interroger au commissariat.

"On n’a pas fait ça pour gagner de l’argent, ce n’est pas du trafic de personnes. On a seulement donné un coup de main. On ne voulait pas les relâcher dans une ville où ils ne connaissent rien juste avant la nuit", a dit le commissaire d’Ypres, Georges Aeck, à la RTBF.

Le camp de Calais, où se trouvent quelque 10.000 migrants qui souhaitent passer au Royaume-Uni, est situé à une cinquantaine de kilomètres du lieu où les policiers belges ont été interpellés avec les migrants.

La Belgique a réintroduit au début de l’année des contrôles aux frontières avec la France, de nombreux migrants vivant à Calais tentant leur chance dans les ports belges.

Pour Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, "c’est une très mauvaise histoire belge".

"Je pense qu’il faut que les services s’expliquent, que les gouvernements s’expliquent, ce n’est pas acceptable. Il faut savoir ce qu’il en est", a-t-il dit sur iTELE.

"Il y a un gros dysfonctionnement. S’il est avéré, c’est grave (…) si effectivement cela se reproduit régulièrement depuis plusieurs semaines, si c’est organisé, c’est un vrai problème", a-t-il ajouté.

(Emmanuel Jarry, avec Gérard Bon et Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)

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