Erdogan veut étendre et renforcer son pouvoir
et ce double attentat lui rend un grand service
Enregistrer sur France 3 le 11 décembre 2016 vers 19h29
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Reuters 1 : « Une voiture piégée a d’abord explosé vers 22h30 devant la Vodafone Arena, non loin de membres des forces de l’ordre. Moins d’une minute plus tard, un kamikaze s’est fait exploser alors qu’il était entouré de policiers dans le parc Macka, à proximité du stade. »
Reuters 2 : « Dans un message posté sur leur site internet, les Faucons pour la liberté du Kurdistan (Tak), organisation liée aux séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), disent avoir mené "une double attaque simultanée", près du stade de football du Besiktas, dans le centre de la métropole turque. »
Reuters 3 : « Les Faucons pour la liberté du Kurdistan avaient, eux, déjà revendiqué au moins trois attentats cette année, notamment une attaque à la bombe à Ankara ayant fait 37 morts. »
Conclusions de do : Outre le fait qu’Erdogan a pour coutume de commanditer des attentats terroristes afin d’augmenter ou, à tout le moins, de justifier sa dictature ; il y a une preuve toute simple que c’est une fois de plus lui le vrai coupable : le dictateur turc attribue en effet les récents attentats d’Istanbul aux Kurdes du PKK, alors que les Kurdes en général ne pratiquent pas les attentats-suicides, et que le PKK en particulier étant communiste n’a rien à voir avec les islamistes qui, eux, pratiquent effectivement ce genre d’attentats. Il est donc bien clair que tous les attentats revendiqués par les prétendus "Faucons pour la liberté du Kurdistan" ont en réalité été commandités par le dictateur tortionnaire Erdogan lui-même.
Une organisation kurde revendique le double attentat d’Istanbul
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1400LB?sp=true
Dimanche 11 décembre 2016 17h24
Istanbul /Photo prise le 10 décembre 2016/ REUTERS/Murad Sezer
ISTANBUL (Reuters) - Un groupe armé kurde a revendiqué dimanche la responsabilité d’un double attentat perpétré samedi soir à Istanbul qui a fait au moins 38 morts et 155 blessés, attaques que le gouvernement turc a promis de venger.
Dans un message posté sur leur site internet, les Faucons pour la liberté du Kurdistan (Tak), organisation liée aux séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), disent avoir mené "une double attaque simultanée", près du stade de football du Besiktas, dans le centre de la métropole turque.
D’après le ministre de l’Intérieur, Suleyman Soylu, le bilan s’est alourdi dans la nuit à 38 morts, dont 30 policiers. Sur les 155 blessés pris en charge, 14 étaient en soins intensifs dimanche matin. Treize suspects ont été arrêtés, a-t-il dit, promettant que "tôt ou tard, nous aurons notre vengeance".
L’attaque, dans un quartier touristique de la ville bordant le Bosphore, s’est produite deux heures après la fin d’un match de championnat entre Besiktas et l’équipe de Bursaspor.
Une voiture piégée a d’abord explosé vers 22h30 devant la Vodafone Arena, non loin de membres des forces de l’ordre. Moins d’une minute plus tard, un kamikaze s’est fait exploser alors qu’il était entouré de policiers dans le parc Macka, à proximité du stade.
Les autorités ont déclaré dimanche jour de deuil national. Une marche contre le terrorisme était prévue à Istanbul.
Le président Recep Tayyip Erdogan a annulé un déplacement prévu au Kazakhstan.
"Personne ne doit douter qu’avec la volonté de Dieu, nous surmonterons la terreur, les organisations terroristes (…) et les forces derrière elles en tant que pays et nation", a-t-il dit dans un communiqué.
La Turquie a été frappée par de nombreux attentats ces derniers mois, certains très meurtriers comme celui commis par deux kamikazes qui a fait 45 morts le 28 juin à l’aéroport international d’Istanbul.
Certaines attaques ont été revendiquées par l’organisation Etat islamique, d’autres par les séparatistes du PKK, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis ou l’Union européenne, ou des organisations militantes d’extrême gauche.
Les Faucons pour la liberté du Kurdistan avaient, eux, déjà revendiqué au moins trois attentats cette année, notamment une attaque à la bombe à Ankara ayant fait 37 morts.
(David Dolan et Tuvan Gumrukcu, avec les rédactions d’Istanbul et Ankara, Henri-Pierre André et Gilles Trequesser pour le service français)