Rien que le titre, nous savons déjà que cela ne changera rien au fond du problème qui est que la civilisation industrielle est en train de tuer la vie sur la planète. Beaucoup l’ont compris mais ils ne savent pas quoi faire.
C’est pourtant simple : il faut se débarrasser de cette civilisation mortifère. Pour cela, il suffit de faire sauter ses autoroutes énergétiques que sont les lignes à haute tension ou les pipelines.
Le fond du problème est donc le suivant : qui d’entre nous est près à sacrifier son petit confort pour sauver la vie sur cette planète, la seule Terre que nous avons à partager entre nous et avec les non-humains.
Cet article fait preuve d’un mépris total pour le vivant non-humain. Donner des droits aux non-humains revient à donner des devoirs aux humains, à commencer par respecter les races non-humaines au lieu de les exterminer. Rien qu’aujourd’hui, la civilisation industrielle aura fait disparaître à jamais 200 races non-humaines, et bientôt se sera le tour de ces putains de ta race qui se prétendent humains et qui ne sont souvent même pas capables de respecter l’air que leurs propres enfants respirent. Ils préfèrent le polluer chaque fois qu’ils se déplacent avec leurs poubelles à 4 roues. Et ce sont généralement ces mêmes qui ne trouvent rien de mieux que de vouloir ajouter aux sources actuelles d’exploitation, de pollution et d’extermination de la nature de nouvelles sources qui ne ferons et font déjà qu’empirer la catastrophe terminale.
La civilisation industrielle est actuellement un cancer en phase terminale, et ce genre de maladie se termine toujours par la mort du patient. Ce qui implique que soit nous nous débarrassons au plus vite de cette civilisation mortifère, soit nous crevons touTEs avec elles.
Enfin, l’humanité n’a que tout récemment été synonyme de civilisation. Or, la civilisation a toujours exploité le vivant et le non-vivant. Nous voyons aujourd’hui où cela nous mène : à la fin de la race humaine et du vivant sur cette planète. La seule solution est de revenir au local, et de n’utiliser que les deux seules énergies durables qui existent sur cette planète : le soleil et l’huile de coude. Mais cela évidement ni les capitalistes ni leurs armées de prolétaires technocrates acquis à leur cause (avec l’industrialisation, ils ont repris la morale bourgeoise à leur compte) et donc désormais plus soumis que jamais ne le veulent.
Et pourtant si les marxistes voulaient une révolution, il n’y a rien de plus facile : faire péter les pipelines et les lignes THT, le capitalisme n’y survivrait pas. Mais, comme à part à Cuba, ils n’ont jamais été capable de faire autre chose que des coups d’état déguisés en révolution, nous savons que la révolution ne les intéressent pas. Ils préfèrent organiser des manifs quand les syriens et les russes sont en train de battre les coupeurs de tête et où les bobos peuvent crier "Sauvez Alep" !
Aujourd’hui, vu les dégâts déjà causés à l’environnement, faire une révolution ne signifie pas prendre le pouvoir mais se débarrasser de la superstructure qui rend toute société verticale et autoritaire possible : la civilisation.