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France - 15 décembre 2016 - Ne dites plus Manuel Valls, mais dites Alzheimer !

jeudi 15 décembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 décembre 2016).

Note de do :

Manuel Valls me rappelle Nicolas Sarkozy, dont il est le sous-marin au sein du P"S". En effet, afin d’avoir une chance d’être réélu en 2012, notre Sarkonazi chéri nous avait dit :

« si vous me réélisez, vous n’aurez plus à me supporter que cinq ans, puisque je change la constitution et que désormais, un mandat présidentiel sera réduit à cinq ans ».utilisé le 49-3 pour faire adopter au moins deux lois bien dégueulasses : la loi Macron et la loi travail ; c’est pourquoi Manuel Valls nous dit :

« Si vous me réélisez, je ne pourrai plus vous faire de trop grosses saloperies, puisque je vais commencer par supprimer le 49-3 »

Manuel Valls est obligé de faire semblant d’être de gauche. En effet, dans un sondage réalisé début décembre par Viavoice pour Libération, seules 42% des personnes interrogées considèrent Manuel Valls comme "une personnalité de gauche". C’est pourquoi, en plus de promettre la suppression du 49-3, il envisage un revenu universel ; mais, tout le monde sait bien ce qu’est une promesse électorale dans le style : « Non nous ne privatiserons pas EDF-GDF, etc. »

Alzheimer

https://nanterrereseau.blogspot.fr/2016/12/alzheimer.html

Jeudi 15 décembre 2016

— Valls propose de supprimer le 49-3
— Eeuuhh…
— Quoi ?
— Quelle mémoire est atteinte avec Alzheimer ?
— Comment ça ?
— L’ancienne ou la récente ?
— …!?

Roland RICHA
Jeudi, 15 décembre 2016


Valls poursuit son offensive de charme à gauche

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1440T7?sp=true

Jeudi 15 décembre 2016 13h54

Manuel Valls /Photo prise le 14 décembre 2016/REUTERS/Alain Jocard

PARIS (Reuters) - Manuel Valls a poursuivi jeudi son entreprise de séduction à gauche en envisageant, s’il est élu, la suppression de la controversée procédure d’adoption des projets de loi sans vote dite du "49-3", sauf pour les projets de budget.

Une étape de plus dans la tentative de "gauchisation" du candidat à la primaire ouverte du PS pour l’élection présidentielle de 2017, soucieux d’apparaître en homme nouveau et rassembleur, au risque du paradoxe là où une partie de son camp le considère comme clivant et trop penché vers la droite.

Dans un sondage réalisé début décembre par Viavoice pour Libération, seules 42% des personnes interrogées considèrent Manuel Valls comme "une personnalité de gauche".

Invité sur France Inter, l’ancien Premier ministre a dit envisager de recourir à un référendum pour faire approuver la réforme du 49-3, qui nécessite une révision de la Constitution.

En tant que chef de gouvernement, Manuel Valls y a recouru pour faire adopter deux lois, celle sur la croissance et l’activité dite "loi Macron" et la réforme du marché du travail, faute de majorité pour les faire voter.

Il a été beaucoup critiqué sur ce point dans son propre camp, qui s’est étonné jeudi de ce virage à 360°, à l’image du porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

"Restreindre l’utilisation du 49-3 me paraît être une bonne solution. Le supprimer, je l’apprends ce matin, il faudrait que, à ce moment-là, Manuel Valls explique exactement quelle est le sens de cette proposition", a déclaré ce proche du président sur BFM TV et RMC.

Sur la même antenne, le député Noël Mamère a pris les choses avec ironie.

"Je me réjouis qu’il veuille renforcer le rôle du Parlement après s’être essuyé les pieds sur le Parlement comme une serpillière. Ça fait quand même un peu drôle…", a-t-il dit.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, a renchéri : "Valls veut supprimer le 49-3 s’il est élu après l’avoir utilisé six fois comme premier ministre. Le cirque Pinder et ses acrobates !"

MEA CULPA

Pour faire passer la surprenante pilule auprès de ses détracteurs, Manuel Valls a fait son mea culpa.

"Je connais parfaitement les effets pervers du 49-3, je suis très lucide, et puis j’ai appris, et puis on prend du recul", a-t-il dit. "Dans la société de la participation dans laquelle nous vivons, son utilisation est devenue dépassée et elle apparaît comme brutale".

Le revirement vers la gauche du Premier ministre devenu prétendant à l’Elysée a été enclenché dès sa déclaration de candidature, le 5 décembre à Evry.

"Ma candidature est celle de la conciliation, celle de la réconciliation !", avait-il lancé, comme pour faire oublier ses propos qui lui collent à la peau sur les positions "irréconciliables" au Parti socialiste.

"Aujourd’hui j’ai une responsabilité : rassembler. Je veux faire gagner tout ce qui nous rassemble ! La primaire qui s’ouvre est un formidable moyen pour recréer l’unité".

L’ex-Premier ministre, qui a entamé une campagne de terrain où il s’efforce d’apparaître plus souriant et décontracté qu’à l’accoutumée, a aussi changé de position sur la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure-phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy qu’il avait abondamment critiquée.

Son projet, qu’il présentera en janvier, envisage aussi de faire avancer l’idée d’un revenu universel impliquant une réforme des minima sociaux pour les personnes précaires.

Autant d’idées à même de séduire le plus largement possible à gauche, dont une partie pourrait être tentée de se tourner vers l’ex-ministre Emmanuel Macron, candidat à l’Elysée qui refuse de passer par la primaire organisée par le PS.

Manuel Valls, qui avait rassemblé 5% des voix, à la primaire de 2011, est aujourd’hui le favori des sondages d’opinion pour le scrutin prévu fin janvier.

Il fait partie des huit candidats pour l’instant en lice, aux côtés de quatre autres anciens ministres : Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon et Sylvia Pinel.

(Elizabeth Pineau et Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

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