VIVE LA RÉVOLUTION

Deep Green Resistance

samedi 17 décembre 2016

A propos de Deep Green Resistance

Pourquoi Deep Green Resistance ?
  • La civilisation industrielle est en train de tuer toute vie sur notre planète, entraînant l’extinction de 200 espèces par jour, et elle ne s’arrêtera pas d’elle-même.
  • Le réchauffement climatique a lieu en ce moment même, à une vitesse vertigineuse. La seule solution honnête est de stopper la civilisation industrielle dans ses extractions d’énergies fossiles.
  • La majorité de la consommation se base sur des violences contre des peuples (humains et non-humains) et sur des dégradations de terres à travers la planète.
  • La vie sur Terre est plus importante que cette culture insensée et temporaire, basée sur une hyper-exploitation des ressources finies. Cette culture doit être détruite avant qu’elle ne consume toute vie sur Terre.
  • L’humanité n’est pas synonyme de civilisation. Les humains ont développé nombre de saines et durables cultures, elles-mêmes menacées par la civilisation.
  • La plupart des gens sait que cette culture est insensée et que de radicaux changements sont requis, mais elle ne voit pas comment apporter ces changements.
  • Contrairement à la plupart des organisations de justice sociales et environnementales, Deep Green Resistance remet en cause la nécessité même de l’existence de la civilisation. DGR demande « Et si on faisait sans la civilisation, tous ensemble ? »
  • Encore une fois, contrairement à la plupart des organisations de justice sociale et d’environnement, Deep Green Resistance demande « Que doit-on faire pour être efficace ? », et non « Qu’est-ce que le pouvoir nous autorise à faire ? »
  • D.G.R. propose des moyens organisés et fiables de promouvoir de saines façons de vivre et de survivre à la crise en cours.

Ecoutez des membres de Deep Green Resistance expliquer pourquoi ils nous ont rejoint.

Sauvegarde : http://mai68.org/spip/IMG/mp3/why-d…

Qu’est-ce que Deep Green Resistance ?

Deep Green Resistance est une analyse, une stratégie, et une organisation unique en son genre. En tant qu’analyse, elle démontre que la civilisation est l’institution qui est en train de détruire tout type de vie sur Terre. En tant que stratégie, elle offre un plan concret qui explique comment arrêter cette destruction. Et enfin, en tant qu’organisation, DGR met en œuvre cette stratégie.

Le but de DGR est de priver les riches de leur pouvoir de voler aux pauvres, et les puissants de leur pouvoir de détruire la planète. C’est un vaste engagement mais ceci doit être dit : c’est possible. La civilisation industrielle peut être stoppée.

DGR est une organisation à ciel ouvert qui use d’actions directes dans le combat qui sauvera notre planète. Nous débattons également de la nécessité d’une organisation clandestine qui pourrait cibler stratégiquement les infrastructures de l’industrialisation. Mais ces actions seules ne sont pas d’efficaces stratégies pour parvenir à un résultat. N’importe quelle stratégie qui a pour but un futur vivable et durable doit inclure un appel à construire des démocraties directes basées sur les droits de l’homme et des cultures de matériaux durables.

Ce qui veut dire que les différentes branches d’un mouvement de résistance doivent travailler en tandem : officiellement et en sous-main, les militants et les non-violents, les activistes de front et les travailleurs culturels. Nous avons besoin de tout le monde.

Et nous avons surtout besoin de courage. Le mot "courage" vient de la même racine que cœur en français. Nous avons besoin de tout le courage dont le cœur humain est capable, forgé en arme et bouclier pour défendre ce qui reste de cette planète. Et l’essence de ce courage est, bien sûr, l’amour.

De ce fait, bien que DGR existe dans le but de contre-attaquer, au bout du compte cette organisation est fondée sur l’amour. Le chant des oiseaux et le saumon a besoin de votre cœur, peu importe à quel point il est usé, car même un cœur brisé est toujours fait d’amour. Ils ont besoin de votre cœur car ils disparaissent, glissants vers la plus longue nuit de l’extinction, et la résistance n’est nulle part en vue. Nous allons devoir construire cette résistance à partir de tout ce qui nous vient en mains : chuchotements et prières, histoire et rêves, à partir de nos plus braves mots et de nos actions plus braves encore. Ce sera dur, il y aura un coût, et cela peut paraître impossible. Mais nous devrons le faire quand même. Donc rassemblons nos cœurs et joignons nous à toutes les formes de vies. Avec l’amour comme directive, comment pouvons nous échouer ?

Je ne nie pas avoir planifié du sabotage. Mais je ne l’ai pas planifié dans un esprit de témérité, ni par amour de violence. Je l’ai planifié après voir constaté calmement et sobrement de la situation politique qui se présentait après beaucoup d’années de tyrannie, d’exploitation et d’oppression de mon peuple par les blancs.
  • Nelson Mandela

Source : Deep Grenn Resistance

2 Messages de forum

  • Deep Green Resistance 17 décembre 2016 06:25

    1/ le concept de CIVILISATION INDUSTRIELLE ne veut rien dire… L’INDUSTRIE peut fabriquer du compost bio ou des engrais chimiques, C’est l’industrie CAPITALISTE qui choisit systématiquement la pire solution…
    2/ Si le climat est vraiment en danger il ne faut pas attendre 2040-2050 pour produire massivement de l’hydrogène et de l’oxygène liquides (massivement = industrie). Il faut aussi agir là ou c’est efficace (attaquer les moteurs des cargos est plus urgent qu’interdire les pizzas au four à bois !!!
    3/ Si l’alimentation pose problème il faut savoir que le sous sol de l’AUSTRALIE contient 2X plus d’eau que la mer noire et en tirer les conclusions évidentes qui s’imposent (forages profonds, glaciers artificiels…).
    4/ DONC : si on veut vraiment éviter les catastrophes écologiques qui sont prévisibles il faut promouvoir une industrie non-capitaliste, non basée sur les "lois de l’économie"…

    • Deep Green Resistance 19 décembre 2016 00:40, par Dominique

      Qui dit industrie, dit extractivisme. De plus, bio ne veut pas dire durable. De manière générable, aucune industrie ne peut être durable car une industrie propose toujours d’extraire des matières premières à un ou plusieurs endroits de la planète, les transformer à un ou plusieurs autres endroits pour les revendre encore ailleurs. Les filiales bio n’échappent pas à cette logique elles qui nous rarement du local. Même au marché il faut faire attention car les seuls à nous proposer du local sont les maraîchers locaux. Certains de ces maraîchers nous proposent des produits qui sont plus bio que le bio, le bio n’étant aujourd’hui plus rien d’autre qu’une norme industrielle avec des trous et des exceptions partout quand aux produits chimiques que les promoteurs de cette forme d’agriculture industrielle peuvent utiliser.

      De plus, dans civilisation industrielle il y a le mot civilisation. Roger Garaudy nous mettait déjà en garde que la seule universalité de la civilisation est son rejet de l’autre, de sa culture et de son mode de vie. Green Deep Resistance (et d’autres) nous montre que la civilisation est encore bien pire : la civilisation est basée sur le concept de l’exceptionnalité humaine. L’homme se place sur un piédestal par rapport au reste du vivant et du non-vivant. Exactement comme dans la page 2 de la bible quand dieu donne à l’homme son ordre de mission : "Dominez la Terre et toutes ses créatures".

      Nous voyons aujourd’hui, avec l’industrialisation, où un mode de vie basée sur un tel mépris du vivant et des ressources nous mène : à l’exctinction de la vie sur cette planète. Cela donc, comme le fait très justement remarqué GDR, n’aura servi à rien et la Terre mettra des millions d’années à s’en remettre.

      En pratique, la seule façon de bien gérer les ressources et l’environnement est de les gérer de façon locale. Les communautés qui réussissent à le faire durent, les autres disparaissent. Aujourd’hui, notre communauté appelée civilisation industrielle est menacée d’extinction, 40 % de la mortalité est causée par la pollution et 200 espèces animales et végétales disparaissent chaque jour. Il est donc impossible de croire qu’un système de société qui est en train d’exterminer le vivant sur Terre puisse s’arrêter ou changer. Il nous faut nous débarrasser de la civilisation car c’est la seule possibilité pour que nos descendants aient un futur possible. Et le plus vite sera le mieux.

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