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Syrie - 30 décembre 2016 - Accord de cessez-le-feu entre la Turquie et la Russie

vendredi 30 décembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 décembre 2016).

Note de do : il ne faut pas oublier qu’au nom de l’impérialisme américano-franco-sioniste la Turquie soutient militairement les rebelles dits "modérés" en Syrie. Il ne faut pas oublier non plus que lors de la libération d’Alep, au moins 128 espions au service de l’impérialisme ont été fait prisonniers à Alep-Est, dont 22 Officiers américains, 16 Britaniques, 21 Français, 7 Israéliens et 62 Turcs. La Turquie et l’Occident n’avaient donc pas le choix devant la victoire de la résistance antisioniste à Alep, et devaient accepter ce cessez-le-feu qui n’est autre en réalité que la signature par le dictateur turc Erdogan de la défaite de l’impérialisme occidental en Syrie.


Accord de cessez-le-feu en Syrie sous l’égide de Moscou et d’Ankara

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14I13F?sp=true

Jeudi 29 décembre 2016 19h01

Un char détruit au milieu des dégâts à Alep. Un cessez-le-feu entrera en vigueur cette nuit à minuit (22hOO GMT) dans toute la Syrie, ont annoncé simultanément la Russie, la Turquie, Damas et l"opposition. /Photo prise le 13 décembre 2016/ REUTERS/Omar Sanadiki

Par Denis Pinchuk et Tulay Karadeniz

MOSCOU (Reuters) - Un cessez-le-feu entrera en vigueur cette nuit à minuit (22hOO GMT) dans toute la Syrie, ont annoncé simultanément la Russie, la Turquie et Damas.

Les modalités ont été acceptées par l’administration du président Bachar al Assad et par l’opposition, a déclaré jeudi à Moscou le président Vladimir Poutine, qui s’exprimait aux côtés de Sergueï Lavrov et de Sergueï Choïgou, ministres des Affaires étrangères et de la Défense.

Trois documents ouvrant la voie à une résolution du conflit ont, selon lui, été signés ce jeudi. Il s’agit d’un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et l’opposition, de mesures pour veiller à ce qu’il soit respecté et d’une déclaration en faveur de l’ouverture de négociations de paix, a précisé Vladimir Poutine.

Le 20 décembre à Moscou Russie, Turquie et Iran avaient jeté les bases d’un accord de cessez-le-feu national censé ouvrir la voie à une conférence de paix au Kazakhstan.

Il s’agit du troisième cessez-le-feu national conclu cette année. Les deux premiers, négociés par la Russie et les Etats-Unis, n’ont tenu que quelques semaines. Ni Washington ni l’Onu n’ont été associés aux discussions qui ont conduit à celui de jeudi.

"Les accords conclus sont évidemment fragiles. Ils nécessitent une attention particulière (…) mais il s’agit d’un résultat remarquable pour nos efforts conjoints, ceux des ministères de la Défense et des Affaires étrangères, et de nos partenaires dans la région", s’est félicité Vladimir Poutine, ajoutant que Moscou avait accepté de réduire sa présence militaire en Syrie.

Sergueï Lavrov a quant à lui a confirmé qu’une conférence de paix était en préparation à Astana. Il a souhaité que l’Egypte, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Irak, la Jordanie et les Nations unies y participent. Les Etats-Unis, a ajouté le ministre, pourront s’y joindre aussi une fois que Donald Trump aura pris ses fonctions, ce qui sera fait le 20 janvier.

"C’EST DU SÉRIEUX"

Saluant l’accord, l’émissaire de l’Onu en Syrie, Staffan de Mistura, a souhaité qu’il ouvre la voie à des discussions fructueuses a Astana. Elles doivent contribuer au succès des discussions intersyriennes prévues 8 février sous l’égide de l’Onu, dit sa porte-parole dans un communiqué.

"Il ne faut pas laisser passer cette opportunité. Je remercie toutes les parties, notamment la Russie, pour le cessez-le-feu", a quant à lui déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Selon l’armée syrienne, la trêve ne concerne ni les djihadistes de l’Etat islamique ni le Front al Nosra, ni les groupes qui leur sont liés, mais un certain flou persiste sur les organisations effectivement concernées par la trêve.

Parmi les mouvements rebelles signataires de l’accord figurent les influents mouvements islamistes Ahrar al Cham, Djaïch al Islam et Djabha Chamiya, précise le ministère russe de la Défense.

L’Armée syrienne libre, qui fédère différents groupes, a par ailleurs promis de respecter la trêve, selon un porte-parole. "Cette fois, je suis convaincu que c’est du sérieux. Il y a une nouvelle implication internationale", a commenté un chef rebelle.

ZONES D’INFLUENCE

Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, qui se sont entretenus par téléphone, ont confirmé que l’accord ne s’appliquerait pas aux "groupes terroristes".

Le ministère turc des Affaires étrangères a précisé que la Turquie et la Russie seraient les garants de la trêve.

"Avec cet accord, les parties ont accepté de cesser toutes les attaques armées, y compris aériennes, et ont promis de ne pas étendre les zones qu’elles contrôlent en se les disputant", dit-il.

Les positions diamétralement opposées de la Turquie et de la Russie seront toutefois difficiles à concilier.

Moscou, dont l’implication militaire en septembre 2015 a fait basculer le rapport de force en faveur de Damas, soutient fermement Bachar al Assad, alors qu’Ankara, favorable à l’opposition, exige son départ.

Le gouvernement turc réclame en outre le retrait de toutes les forces étrangères, dont le Hezbollah libanais, qui est engagé aux côtés de Damas, ce qui pourrait poser problème à l’Iran.

"Tous les combattants étrangers doivent quitter la Syrie. Le Hezbollah doit regagner le Liban", a souligné le ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Une réunion devait avoir lieu dans la journée entre représentants de l’opposition syrienne et du gouvernement turc.

Selon différentes sources, Moscou, Ankara et Téhéran se sont entendus sur la mise en place de zones d’influence informelles en Syrie, ce qui permettrait à Bachar al Assad de se maintenir quelques années de plus au pouvoir.

Au-delà des désaccords entre les parrains de ce processus, des obstacles plus immédiats devront être surmontés. La Russie exige que le cessez-le-feu ne s’applique pas à la Ghouta orientale, un bastion rebelle de la banlieue de Damas, ce que refusent les insurgés d’Ahrar al Cham. Ces derniers participent aux discussions avec la Turquie.

Les miliciens kurdes qui combattent l’Etat islamique avec l’appui de Washington n’ont par ailleurs pas été associés aux discussions russo-turco-iraniennes.

(Avec Suleiman Al-Khalidi à Amman, Humeyra Pamuk et Daren Butler à Istanbul ; Gilles Trequesser et Jean-Philippe Lefief pour le service français)

Syrie - 19 décembre 2016 - Des espions arabes, occidentaux, turcs et israéliens tentent de fuir d’Alep

http://mai68.org/spip/spip.php?article11758

Le représentant de la Syrie au Nations Unies Bachar al-Jaafari a révélé que des officiers étrangers, arabes, occidentaux et israéliens se trouvaient parmi ceux qui tentaient de s’enfuir des quartiers est d’Alep dans le cadre de l’opération d’évacuation.

Lors de son point de presse, Jaafari a même dévoilé leur identité » « Moetaz Ogaklan Uglu, turc, David Sott Wener américain , David Shlomo Aram, israélien, Mohammad sheikh al-Islam al-Tamimi, qatari, Mohammad Ahmad al-Sebiane, saoudien , Abdel Menhem Fahd al-Hrei, saoudien, Ahmad Ben Nawfal al-Dreij, saoudien, Mohammad Hassan al-Sbaï, saoudien, Qassem Saad al-Sumeiri, saoudien, Ayman Qassel al-Thaalbi, saoudien, Ahmad al-Tiraoui, jordanien et Mohammad al-Chafii al-Idrisse, marocain.

Ces officiers étrangers tentent de fuir de l’est d’Alep avec les terroristes. C’est la raison pour laquelle vous avez vu cette scène hystérique au Conseil de sécurité ces derniers jours parce que le but essentiel était de sauver ces officiers des renseignements qui appartiennent aux nationalités des pays qui y ont propose des projet de résolutions

Aux dernières nouvelles : Le nombre d’espions étrangers qui ont des problèmes pour quitter Alep-Est sont bien plus nombreux. Il y a en effet au moins 22 Officiers américains, 16 Britaniques, 21 Français, 7 Israéliens et 62 Turcs !

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1 Message

  • La trêve globalement respectée en Syrie

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14J0KV?sp=true

    Vendredi 30 décembre 2016 09h10

    Par John Davison

    BEYROUTH (Reuters) - Le cessez-le-feu conclu entre les forces gouvernementales syriennes et les insurgés semblait respecté vendredi matin, malgré quelques incidents isolés, affirme l’Observatoire des droits de l’homme (OSDH) et un dirigeant rebelle.

    La trêve, entrée en vigueur à minuit (22h00 GMT), a été immédiatement violée après son entrée en vigueur, dans le nord-ouest notamment, mais l’OSDH estime qu’un climat de "calme" prévaut.

    L’OSDH et un responsable des insurgés ont fait état de quelques affrontements entre rebelles et unités de l’armée le long de la limite administrative entre les provinces de Hama et d’Idlib, ainsi que d’accrochages isolés dans le sud du pays, dans les régions de Deraa et de Kouneïtra.

    Dans de nombreux secteurs, toutefois, il semble que les armes se soient tues.

    L’accord de trêve avait été annoncé dans la journée de jeudi par le président russe Vladimir Poutine.

    Il s’agit du troisième cessez-le-feu national conclu cette année. Les deux premiers, négociés par la Russie et les Etats-Unis en février et septembre, n’ont tenu que quelques semaines.

    Ni Washington ni l’Onu n’ont été associés aux discussions qui ont conduit à celui de jeudi. Mais le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que les Etats-Unis pourraient s’associer à ce processus de paix une fois le président élu Donald Trump entré en fonctions le 20 janvier. Le ministre russe a dit souhaiter également que l’Egypte, mais aussi l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Irak, la Jordanie et les Nations unies y soient associés.

    Un certain nombre de groupes rebelles ont signé l’accord, a déclaré le ministère russe de la Défense. Un porte-parole de l’Armée syrienne libre, vaste alliance de plusieurs groupes d’insurgés, avait déclaré que l’ASL respecterait la trêve.

    NÉGOCIATIONS AU KAZAKHSTAN

    L’accord de trêve s’accompagne d’une déclaration en faveur de l’ouverture de négociations de paix à Astana, la capitale du Kazakhstan, a déclaré Vladimir Poutine.

    Aucune date n’a encore été annoncée pour ces pourparlers. Les médias officiels syriens ont déclaré jeudi soir qu’ils auraient lieu "prochainement".

    Damas négociera en position de force après la défaite infligée ce mois-ci aux rebelles dans la grande ville d’Alep, qui constituait le dernier grand bastion urbain des insurgés.

    La campagne aérienne lancée par la Russie en septembre 2015 a changé le cours de la guerre en faveur du régime du président Bachar al Assad.

    Avant que des discussions puissent avoir lieu, le cessez-le-feu devra tenir bon.

    Or un certain flou persiste sur les groupes rebelles concernés par l’accord de trêve.

    L’armée syrienne a déclaré que le cessez-le-feu ne concernait pas l’Etat islamique, ni les combattants de l’ex-Front al Nosra, ni les factions liées à ces groupes djihadistes.

    Plusieurs responsables rebelles ont en revanche déclaré que l’ex-Front al Nosra, rebaptisé Front Fateh al Cham depuis sa séparation d’avec Al Qaïda en juillet dernier, était inclus dans l’accord de trêve.

    Un porte-parole d’Ahrar al Cham a de son côté déclaré que le puissant groupe rebelle islamiste n’avait pas signé l’accord, contrairement aux affirmations du ministère russe de la Défense.

    Selon l’armée turque, l’aviation russe a mené trois frappes aériennes contre l’EI au cours des dernières 24 heures dans la région d’Al Bab, dans le nord de la Syrie. Douze djihadistes seraient morts, selon des informations collectées par Ankara.

    La guerre en Syrie, qui a commencé en 2011, a fait plus de 300.000 morts et plus de 11 millions de déplacés.

    (avec Jonathan Landay à Washington ; Jean-Stéphane Brosse, Eric Faye et Nicolas Delame pour le service français)

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