Bonjour à toutes et à tous,
Auparavant, quand un islamiste faisait un attentat terroriste, il se suicidait en même temps afin d’avoir LA récompense. Par exemple, lors d’un attentat-suicide, quand il se faisait sauter lui-même avec une ceinture d’explosifs au beau milieu d’une dizaine de personnes, le sacrifice de sa vie sur terre lui était récompensé par 72 vierges rien que pour lui, qui l’attendaient au paradis des cons.
Mais désormais, ce n’est plus le cas. La preuve est toute simple : que ce soit à Berlin le 19 décembre 2016 au soir, ou bien tout récemment à Istanbul lors du 1er de l’an, dans chacun de ces deux cas, le terroriste appartenait à DAECH, nous a-t-on assuré aux infos. Ces attentats respectaient tout à fait le protocole de DAECH, facilement reconnaissable par tous les grands spécialistes du terrorisme. Et pourtant, dans les deux cas, le terroriste a cherché à s’en sortir vivant et libre. Il ne voulait surtout pas attendre d’être entouré de flics pour enfin se faire sauter la gueule en tuant tout le monde grâce à la fameuse ceinture explosive magique qui lui aurait donné accès au paradis des 72 vierges !
Oui, je sais, un esprit chagrin, un sale complotiste comme moi, en déduirait que, par exemple pour l’attentat d’Istanbul, il ne s’agissait évidemment pas d’un terroriste islamiste, de DAECH ou d’al-Qaïda ; mais d’un espion au service d’Erdogan. Explication complotiste trop facile pour être crédible ; alors que la vraie explication, elle, c’est que les terroristes islamistes ont compris, on leur a menti avec le coup des 72 vierges ! En réalité, elles n’existent pas plus que le père Noël ! Alors, du coup, le protocole de DAECH a changé, et les terroristes islamistes cherchent tous en s’en sortir vivants et libres.
Bien à vous,
do
3 janvier 2017
http://mai68.org
L’Etat islamique revendique l’attentat d’Istanbul
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14M0A5?sp=true
Lundi 2 janvier 2017 17h48
ar Daren Butler
ISTANBUL (Reuters) - L’organisation Etat islamique a revendiqué lundi la fusillade commise par un tireur isolé qui a fait 39 morts dans une discothèque d’Istanbul lors du réveillon du nouvel an.
L’auteur des tirs est en fuite et les autorités sont sur le point de l’identifier, a déclaré en fin d’après-midi le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement Numan Kurtulmus. "Nous avons obtenu des informations sur les empreintes et l’apparence basique du terroriste. (…) Le travail visant à l’identifier sera mené rapidement", a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Ankara.
Numan Kurtulmus a également confirmé que huit personnes avaient été interpellées dans le cadre de l’enquête.
Dans un communiqué diffusé sur l’un de ses comptes Telegram, l’Etat islamique décrit le Reina, la boîte de nuit visée, comme un lieu de rassemblement des chrétiens pour une "fête apostate". L’attaque, ajoute-t-il, visait à venger l’engagement militaire turc contre l’EI en Syrie.
"Le gouvernement apostat turc doit savoir que le sang des musulmans versé sous le feu des avions et de l’artillerie déclenchera (…) un feu sur ses propres terres", dit-il.
Numan Kurtulmus a déclaré que les opérations turques en Syrie, qui perturbent selon lui les groupes terroristes et leurs commanditaires, se poursuivraient jusqu’à éradication totale des menaces visant la Turquie.
"Cette attaque est un message à la Turquie contre ses opérations décisives de l’autre côté de la frontière", a souligné le porte-parole du gouvernement.
L’EI a été soupçonné d’au moins une demi-douzaine d’attentats contre des civils en Turquie au cours des 18 derniers mois mais, en dehors d’assassinats ciblés, c’est la première fois qu’il revendique directement une attaque.
La Turquie, membre de l’Otan, fait partie de la coalition internationale contre l’EI dirigée par les Etats-Unis. Elle a lancé en août l’opération "Bouclier de l’Euphrate" en Syrie qui vise notamment à chasser l’EI de la zone frontalière.
Elle traque également depuis la mi-2015 les activistes de l’EI présents sur son territoire. Du 26 décembre au 2 janvier, la police turque a ainsi interpellé 147 personnes pour leurs liens présumés avec l’organisation et formellement arrêté 25 d’entre eux, a déclaré le ministère de l’Intérieur.
UNE PHOTO NOIR ET BLANC
Selon les autorités turques, l’auteur de la fusillade dans la discothèque est soupçonné d’avoir des liens avec l’EI et pourrait être originaire d’un pays d’Asie centrale, indique le quotidien Hurriyet.
Il pourrait faire partie d’une cellule déjà responsable d’une attaque contre le principal aéroport d’Istanbul qui a fait 45 morts et des centaines de blessés le 28 juin dernier.
La police a fait circuler une photographie voilée en noir et blanc représentant le tireur présumé réalisée à partir des images filmées par les caméras de vidéosurveillance.
Environ 600 personnes se trouvaient à l’intérieur du Reina, un night-club très en vue sur les rives du Bosphore, pour fêter le nouvel an quand un homme armé s’est introduit à l’intérieur de l’établissement, dimanche vers 01h15.
Sur les 39 personnes décédées, 25 étaient de nationalité étrangère, selon l’agence de presse Anatolie.
Une Franco-Tunisienne et un Belgo-Turc figurent parmi les victimes qui sont également originaires d’Arabie saoudite, du Maroc, du Liban, de Libye, d’Israël et d’Inde.
Quatre Français ont été blessés dont deux étaient encore hospitalisés lundi, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.
L’assaillant aurait pris un taxi dans le quartier de Zeytinburnu, dans le sud d’Istanbul, avant de marcher jusqu’à l’entrée de la discothèque. Il a ensuite sorti une Kalachnikov d’une valise, ouvert le feu sur les personnes se trouvant à l’entrée et jeté deux grenades avant de pénétrer dans l’établissement, rapporte le journal Haberturk. Six chargeurs vides ont été retrouvés sur place et l’homme aurait tiré au moins 180 balles.
Les services de sécurité étaient en alerte renforcée dans de nombreux pays à l’occasion du nouvel an en raison de menaces d’attentats.
Il y a quelques jours, un message diffusé sur internet par un groupe pro-Etat islamique avait appelé à commettre des attentats dans "des fêtes, des rassemblements et des clubs".
(avec Ece Toksabay à Ankara et Ahmed Aboulenein et Ahmed Tolba au Caire ; Danielle Rouquié et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)