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Présentation de GARTH LENZ TEDX sur le vrai prix du pétrole

mercredi 11 janvier 2017

A quoi ressemble vraiment la dévastation d’un environnement ? Filmé le 11 novembre 2011 à TEDxVictoria, le photographe Garth Lenz partage des photos choquantes du projet d’exploitation minière de sables bitumineux dans l’état d’Alberta — et du bel écosystème (si vital et essentiel) qui est menacé.

La vision que Garth Lenz décrit avec ses images est très puissante

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

source : Garth Lenz : The true cost of oil (et d’autres sous-titres) trouvée sur la page 2 de http://dgrnewsservice.org/resistanc…

La réponse à cette folie n’est pas de se mettre à exploiter une source d’énergie de plus mais de stopper ce cancer qu’est ce mode de vie non négociable, de stopper la civilisation industrielle.

4 Messages de forum

  • Au risque de paraître lourd et répétitif, je redis que le concept de civilisation industrielle n’a strictement aucun sens… Sauf pour la petite bourgeoisie décomposée qui est tentée par le millénarisme, croît des sottises comme le jardin d’EDEN et voit l’industrie comme les bigots voient le péché originel…
    Aujourd’hui, l’industrie est dirigée par la cupidité abjecte des bourgeois et par la mégalomanie des politiciens nationalistes ou impérialistes…
    DEMAIN, elle nous aidera à affronter positivement la NATURE qui est une connasse autodestructrice (dérive des continents, croissance du soleil, météorites géocroiseurs…etc…)

    • Allez faire comprendre le respect de la nature à un gars qui pense que notre seule source de vie est une "connasse autodestructrice". Et qui nous parle de "dérive des continents, croissance du soleil, météorites (…)" au lieu de simplement admettre le constat des scientifique qui pointe notre mode de vie comme la cause principale de la destruction de la nature. Ce documentaire ne montre d’ailleurs pas autre chose : une nature grandiose et magnifique qui est en train d’être totalement détruite et saccagée de fond en comble par ce qui est le plus grand projet industriel de tous les temps.

      Comme le dit le proverbe, il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre.

      Quand au concept de civilisation, il est pourtant simple, il s’agit de tout mode de vie basé sur l’exploitation du vivant et du non-vivant. Donc de tout mode de vie qui met l’homme sur un piédestal par rapport aux autres races du vivant et au non-vivant. Et comme la très bien dit Roger Garaudy, un marxiste qui n’a pas dit que des conneries, la seule universalité de la civilisation est son rejet de l’autre, de sa culture et de son mode de vie. Ce racisme institutionnel de toute civilisation est ce qui rend possible toute les idéologies de domination et d’exploitation, idéologies dont le capitalisme n’est que la dernière version. Ceci car comme dans toutes formes de société il est impossible de dominer et exploiter son semblable, il est nécessaire pour ce faire de le rabaisser à un statut inférieur au préalable.

      De plus, la forme fondamentale de respect est le respect de la nature. Un être humain qui ne respecte pas son environnement est incapable de respecter ses semblables. On retrouve ceci dans les religions organisées qui toutes place l’homme à un rang intermédiaire entre leur(s) dieu(x) et le reste de la création. Cette première hiérarchie rend les autres possibles : certains hommes se retrouvent plus près des dieux que les autres, ou en version capitaliste plus riche que les autres, ou en version droit de l’hommiste plus égaux que les autres. Elle rend aussi possible de séparer l’esprit de la matière et ainsi de justifier la supposée supériorité du travail intellectuel sur le travail manuel, ainsi que de véhiculer toutes sortes de tabous qui transforment les êtres humains empathiques et sociables en brutes congénitales et frustrées.

      Donc, traiter notre seule source de vie de "connasse autodestructrice" comme tu le fais ne démontre qu’une chose : ton psy va avoir du travail.

      Enfin, quand la civilisation devient industrielle, cela donne ce que l’on voit dans cette présentation : une nature détruite de fond en comble, et pas rien qu’un bout de jardin transformé en bac à sable, mais la moitié d’un continent.

      Or cette nature n’a jamais demandé à l’homme qu’il la détruise. Tous comme les palestiniens n’ont jamais demandé aux sionistes ni de venir détruire leurs cultures, leurs maisons et leurs infrastructures, ni de les emprisonner et de les tuer.

      Nier le saccage de la nature par notre mode de vie revient au même que de nier les crimes des sionistes ou de tout autre fondamentaliste, et c’est bien ce que tes amalgames pleins de sous-entendus et sans aucune preuve essaient de faire. Et de toute façon ont s’en fout car le sujet de cette présentation est de montrer que c’est notre mode de vie, la civilisation industrielle, et pas des astéroïdes ou des alliens, qui est en train de tuer le vivant sur la Terre, notre seule source de vie, et il le fait très bien.

  • Il ne s’agit pas de nier le saccage de la nature, la pollution, les déchets…etc… Ce que je réfute c’est l’existence même de l’EQUILIBRE NATUREL qui n’est qu’une croyance sans fondement…

    La NATURE obéit d’abord aux lois de la physique, puis à celles de la chimie, puis à celles de la biologie… Nous devons bien sûr ne pas la pourrir comme le font certaines entreprises capitalistes et certains gouvernements, pour des motifs abjects (cupidité, impérialisme…). Nous devons aussi réparer certaines erreurs commises contre notre biotope y-compris par des moyens industriels…

    Par-contre il me paraît évident que la nature n’est pas une sainte infiniment bonne et sacrée… Pour faire comprendre ça j’utilise le concept choc de connasse autodestructrice qui est une métaphore anthropocentrique…

    Je souhaite aussi affirmer que l’humanité, la ville et l’industrie sont les 3 principaux chefs d’œuvre de la nature qui s’est donné ainsi un moyen supplémentaire pour se préserver et surmonter parfois ses propres contradictions… Il y a 2 millions d’années le détroit de Gibraltar mesurait un peu plus que 40km, aujourd’hui 19… Je souhaite que nous élargissions cette voie de communication entre la mer et l’océan, d’une manière ou d’une autre, pour résister à la dérive des continents qui a des conséquences bien pires que Tchernobyl et Fukushima…

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