VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Vegans et végétariens, une mauvaise nouvelle pour vous Animal ou végétal ? (...)

Vegans et végétariens, une mauvaise nouvelle pour vous Animal ou végétal ? Une distinction obsolète !

lundi 30 janvier 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 janvier 2017).

L’anémone de mer (Condylactis gigantea) abrite dans ses cellules des algues photosynthétiques (des zooxanthelles) qui pour- voient l’organisme en molécules organiques. Ces algues endosymbiotiques se transmettent parfois d’une génération à l’autre par les ovules et ressemblent en cela aux plastes (les organites celllulaires où a lieu la photosynthèse) de certains végétaux : l’anémone de mer est peut- être un animal en train de devenir un végétal.

Les bruits les plus inquiétants circulent à propos du monde vivant ! On dit que « les champignons ne sont plus des végétaux », d’aucuns affirment que « les algues n’existent plus ». Élucubrations ? Non, ces affirmations sont pertinentes pour le taxonomiste, qui classe les organismes. Ces 20 dernières années, ce que l’on croyait acquis a été chamboulé et l’on ne sait plus trop quoi classer au sein des végétaux, un label dont les limites paraissent aujourd’hui bien incertaines. Les animaux, que l’on opposait aux végétaux, deviennent eux aussi un groupe aux frontières floues. Pour y voir plus clair, nous explorerons la classification actuelle des organismes eucaryotes, ceux dont les cellules ont un noyau (tout le vivant sauf les bactéries) afin d’esquisser les contours que l’on peut encore donner aux végétaux : nous verrons alors que, même avec des critères larges, il est difficile de faire des végétaux un groupe homogène. Puis nous reviendrons sur les limites de l’opposition animal/végétal : force sera de constater que rien de bien tranché ne sépare les deux règnes.

Lien vers l’article complet au format PDF sur le site du CNRS :

http://www.cefe.cnrs.fr/images/stor…

Sauvegarde :

http://mai68.org/spip/IMG/pdf/Disti…

Faire un clic droit sur l’un des liens, puis "enregistrer sous".

LES VÉGÉTARIENS SONT BÊTES À MANGER DU FOIN !

http://mai68.org/spip/spip.php?article1137

Le plaisir est seul guide !

Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo d’une minute
extraite de l’excellent film Le monde selon Tippi.

Tippi mange avec les Bushmen :

« C’est délicieux, c’est de la viande ! »

La vérité sort de la bouche des enfants.

Quand les végétariens se rendront compte que les salades aussi sont des êtres vivants, il ne leur restera plus à manger que des cailloux ! N’ont-ils donc jamais entendu le hurlement de la carotte rappée au fond des cuisines ?

Tout être vivant est muni d’un système de plaisir-souffrance. Il ne pourrait pas vivre bien longtemps s’il n’avait pas ce moyen pour savoir ce qui est bon ou mauvais pour lui.

Notre système de plaisir-souffrance nous indique ce qui est bon ou mauvais ; or, justement, il y a grand plaisir à manger de la viande. C’est ce qu’il y a de meilleur.

Et si la viande est ce qu’il y a de meilleur, ce n’est pas pour rien. Car c’est ainsi que la nature nous indique que nous sommes faits pour ça !

Le plaisir est seul guide !

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

4 Messages de forum

  • Information très intéressante mais dans le message de fond, Pouvait on dire que les végétaux ne peuvent être classé dans une catégorie homogène, sur de choses plus simples ??

    Autre chose car ça m’exaspère : il y a des personnes qui mangent peu ou pas de viande pour des raisons politiques qui sont représentés sur ce site : anti consumérisme (capitaliste, pro agroécologie, etc…)

    MA QUESTION, Pourquoi, en étant anti néolibérale capitaliste, plutôt que de stigmatisé les débats sur l’élan bobo stupide végétarien, on ne remet pas en cause notre éducation pro viande des années antérieures ? et nos achats de viandes de qualités merdiques, produites par des multinationales, sans respects pour le travailleur, le consommateur et la nature ?

    Point de vue perso :
    La débat ne doit pas être : viande ou pas, mais, modèle de société consommateur ou pas. celui qui a grandi en France dans les années 70s a été éduqué à manger de la viande à tout les repas pour diverse raison : à la campagne on en mangeait (parfois pas du tout parfois tout le temps, ça varie entre les zones), manger de la viande était une ouverture à la classe moyenne, l’industrie amena la consommation de viande en grande quantité car il y avait un marché, et le fit dans des objectifs capitalistes abandonnant la qualité du produit et certains respects en vers les travailleurs du secteur, les animaux et autres élément naturels comme l’eau,… bref… mais sur se site très critique en vers le système néolibérale capitaliste, pourquoi ne pas se rendre compte que la production de viande ’’écososcialiste’’ (je n’ai pas de mot pour dire : pas de la viande de merde dans un système de travaille de merde et pour un système économique de merde) ne peut être soutenable lorsqu’on est 70 millions.

    • Salut,

      Ce n’est pas une question d’éducation à la viande dans les années 1970. C’est d’autres choses :

      1°) C’est une question de plaisir. Il y a grand plaisir à manger une côte de boeuf, par exemple. Or le plaisir est là pour nous indiquer ce qui est bon pour nous.

      2°) C’est une question de ne plus avoir faim. La viande, ça nourrit vraiment. Le menu végétarien, ça nourrit pas vraiment. Quand on n’a mangé que des légumes, on a faim tout de suite après.

      3°) Par ailleurs, Il revient moins cher au maître de nourrir ses esclaves avec du riz et des nouilles qu’avec de la viande.

      Avant le bon roi Henri, le bon peuple n’avait jamais le droit, c’est-à-dire la possibilité matérielle, de manger de la viande. Henri IV a fait en sorte, ou du moins a essayé de faire en sorte que tout le monde puisse en manger au moins une fois par semaine. c’est la fameuse poule au pot : « Je veux qu’il n’y ait si pauvre paysan en mon royaume qu’il n’ait tous les dimanches sa poule au pot. » disait Henri IV.

      Plus tard, les luttes sociales (Révolution française, Commune de Paris, Révolution russe, grèves de 1936, etc.) ont établi un certain rapport de force qui a fini par faire en sorte que les ouvriers puissent manger de la viande à tous les repas.

      Tu vois, cela n’a donc rien à voir avec les années 1970, mais avec le rapport de force établi par le prolétariat contre la bourgeoisie.

      Aujourd’hui, ce rapport de force est devenu défavorable au prolétariat et le pouvoir veut en conséquence reprendre tous nos droits acquis. Pas seulement la sécu, les retraites, de vrais salaires, et. Mais aussi le droit de manger de la viande à tous les repas.

      C’est pourquoi aujourd’hui, on a une éducation à se priver de viande. Et la propagande du pouvoir contre la viande est incessante et utilise tous les moyens :

      La bourgeoisie se fout complètement de la souffrance ouvrière, par exemple quand elle ferme une usine en France pour l’installer en Inde, mettant ainsi de nombreux ouvrier-e-s au chômage dont bon nombre se suicideront. Mais la bourgeoisie n’hésite pas à faire sa propagande anti-viande en parlant de la souffrance animale.

      Le pouvoir nous prétend qu’avec tous les nombreux habitants qu’il y a sur Terre, il n’y a pas assez de viande pour tout le monde. mais il n’a pas de cesse de faire de la propagande pour qu’on fasse le plus de gosses possibles, parce que la richesse de l’esclavagiste se mesure à son nombre d’esclaves.

      Les riches font aussi leur propagande antiviande en disant que les vaches pètent et que ça fait du méthane qui est un gaz à effet de serre. Mais oublient que la principale production de gaz à effet de serre vient de leurs usines et du gaspillage instauré par l’usure intégrée.

      Etc.

      Comme disent les ouvriers depuis bien avant 1970 lors des grèves, par exemple de 1936 : « Moi, je défends mon bifteck ! »

      A+
      do
      http://mai68.org

      Pour bien voir que manger de la viande n’a rien à voir avec les années 1970, regarde cette vidéo sur les Indiens Zo’e d’amazonie :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article1991

  • Argument 1 le plaisir, pourquoi pas, mais dans une société individualiste cette argument me parait scabreux : certain prenne un plaisir individuel à tabasser un noir par exemple, mais au nom de l’ensemble ce plaisir individuel ne se justifie pas.

    Ensuite, toute l’explication historique me semble en phase avec l’explication de l’éducation à la viande et de ses contradictions : parce qu’avoir de la viande tout les jours c’est tendre vers la vie du bourgeois , en soit c’est une victoire du peuple, en ce nom là, il faut donc défendre la possibilité au peuple d’acheter tout les jours de la viande. Énorme contradiction si on dénonce le système marchand néo libéral et capitaliste, car presque toute la viande acheté provient et donc entretient un modèle de transnational, de monoculture (pour nourrir les animaux), etc… entretient un modèle économique. C’est la même chose lorsqu’on achète une tomate bio à auchan. Je ne stigmatise pas la viande.
    Il faut donc admettre cette contradiction de l’entretient de ce système économique lorsqu’on veut que 70 millions de français mangent de la viande (ou des ananas c’est pareil) tout les jours.

    Il faut savoir remettre en question son conditionnement, et sa pensée individualiste lorsqu’on vit dans une société comme la française : refuser de reconnaitre cette contradiction au nom de sa pensé qui peut être, ’’moi j’achète tout les jours de la viande à leclerc car c’est pas cher et c’est bon à mon propre gout (est-ce bon pour les travailleurs de ce secteur ? pour la nature ? pour ceux qui lute contre les transnationales ? le TISA ? le TIFA ? ,etc.. ) et je n’ai jamais voulu qu’on soit 70millions en france.’’ -> c’est refuser la réalité et se voilé l’impact de son choix par un jugement individualiste déconnecté de sa propre inclusion dans la société.

    • Salut,

      L’argument du plaisir ne tient pas ici essentiellement au fait qu’il est bon de prendre du plaisir. Il tient surtout au fait que la sélection naturelle a fait en sorte que le plaisir soit un indicateur de ce qui est bon ou mauvais pour nous. Et que, donc, si la viande donne autant de plaisir, c’est parce qu’elle est excellente pour notre santé. Elle est indispensable.

      Quant au problème que pose la viande du fait qu’elle est devenue une marchandise, le même problème se pose pour toutes les marchandises, quelles qu’elles soient, puisque nous "vivons" dans la société spectaculaire marchande. Ne nous voilons donc pas la face, ce n’est pas la marchandise-viande qui pose problème, mais le type de "société" qui s’impose à nous.

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0