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Macron veut privatiser les écoles (vidéo 1’56)

mardi 21 janvier 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 mars 2017).

Bonjour à toutes et à tous,

Macron veut rendre les écoles autonomes, ce qu’il oublie de signaler, c’est que cette autonomie est nécessaire à la privatisation des écoles. En effet, un capitaliste n’achètera jamais l’ensemble des écoles de France. Par contre, si elles sont autonomes, il peut en acheter quelques-unes. Macron étant le candidat Rothschild, il n’y a aucun doute sur ses intentions : il veut préparer la privatisation de l’éducation nationale en commençant par le début, c’est-à-dire par l’école primaire. L’école primaire qui deviendrait s’il est élu : LES écoles primaires !

Il faut se souvenir que dans l’éducation nationale, ce qui avait mobilisé beaucoup en mai 68, c’était justement la volonté du pouvoir de rendre les établissements scolaires autonomes. À l’époque, il s’agissait de commencer par la fin, c’est-à-dire par l’autonomie et la privatisation des universités. Mais les étudiants étaient en âge de faire grève et de se révolter. Cela avait beaucoup joué dans le déclenchement de la grève générale de mai 68.

C’est pourquoi, aujourd’hui, Macron est plus prudent : il veut commencer par l’école primaire, car il y a tout de même moins de risque que les enfants de moins de 12 ans se révoltent, mettent en grève leurs écoles, les occupent et profitent de leur temps ainsi libéré pour aller dans les usines inviter les ouvriers à se mettre eux-aussi en grève.

Bien à vous,
do
3 mars 2017
http://mai68.org


Programme éducation de Macron : autonomie, moyens, remise en cause des rythmes…

http://www.lemonde.fr/election-pres…

LE MONDE | 02.03.2017 à 15h51 • Mis à jour le 02.03.2017 à 16h29 |

Par Aurélie Collas

Le candidat à l’élection présidentielle, qui propose une synthèse entre différents courants de pensée, donne notamment des gages aux adversaires de la réforme du collège.

Entre la gauche et la droite. Le programme d’Emmanuel Macron sur l’éducation puise dans deux rhétoriques sur l’école. D’un côté, celle de François Hollande, de Vincent Peillon et de ses successeurs Rue de Grenelle : « investir », donner la « priorité » au primaire et aux zones d’éducation prioritaire (ZEP) pour lutter contre l’échec scolaire et les inégalités sociales. Des principes inscrits au cœur de la loi de refondation de l’école de 2013. De l’autre, la promesse d’une autonomie accrue des établissements, y compris en matière de recrutement des enseignants. Et la remise en cause, plus ou moins partielle et implicite, de la réforme des rythmes scolaires et de celle du collège.

Continuité d’abord. Le candidat du mouvement En marche ! s’inscrit dans la poursuite de la politique éducative menée par la gauche depuis 2012 en maintenant l’investissement sur l’éducation. Il propose la création de « 4 000 à 5 000 » postes sur le prochain quinquennat – alors qu’il compte supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. Un effort modeste, comparé à celui mené sous la gauche (60 000 créations de postes), mais qui doit permettre de limiter à 12 élèves dans les ZEP la taille des classes de CP et CE1 – actuellement, la moyenne est de 22,7 élèves en ZEP. Soit un seuil significativement réduit pour avoir un impact en matière de suivi individualisé des élèves.

Pour financer cette mesure, le candidat compte aussi faire des économies sur le baccalauréat en le limitant à quatre épreuves finales (les autres seraient validées en contrôle continu). C’est peu ou prou ce que tout politique, de droite comme de gauche, avance lorsqu’il s’empare de la question de la réforme du baccalauréat – sans aller au-delà.

« Chaque commune adoptera la semaine qu’elle souhaite »

Libéral ensuite. M. Macron veut donner une « vraie » autonomie aux établissements scolaires. Un terme qui englobe, chez lui, à la fois la liberté pédagogique – sans préciser ce que celle-ci recouperait (liberté en matière de méthodes, de contenus, de répartition des heures ?) – et celle de pouvoir recruter les enseignants.

Cette idée, on la retrouve dans le programme de François Fillon et qui s’inspire d’une initiative lancée en 2011 sous la droite : le programme « ECLAIR », appliqué dans les zones les plus difficiles, qui permettait au chef d’établissement de choisir ses personnels, sur la base de leur volonté et de leur adhésion au projet d’établissement. Il s’agissait de rompre avec l’affectation des professeurs débutants dans les établissements ZEP, désertés par les anciens. Problème : le projet s’était heurté au manque de volontaires. Emmanuel Macron fait le pari qu’en triplant la prime ZEP (de 1 000 à 3 000 euros par an), l’incitation sera suffisante.

Emmanuel Macron entend enfin revenir sur la très contestée réforme des rythmes scolaires mise en œuvre en 2013 et 2014 en « laissant la possibilité aux maires de sortir de la réforme », a-t-il déclaré, jeudi 2 mars 2017, dans Le Parisien. Toujours selon un principe d’autonomie laissée aux acteurs locaux, « chaque commune pourra adopter la semaine qu’elle souhaite », a-t-il précisé. Le candidat donne également des gages aux adversaires de la réforme du collège, défenseurs des humanités classiques, en annonçant la réintroduction des classes bilangues, des parcours européens et d’un « véritable » enseignement du latin et du grec.

Rien de totalement nouveau dans le programme du candidat, si ce n’est la volonté de faire une synthèse entre différents courants de pensée. Un clin d’œil est même adressé aux partisans d’une autorité dure avec la proposition, inscrite à la deuxième place de son programme sur l’école, d’interdire l’usage des téléphones portables au primaire et au collège (ce qui est déjà prévu dans le code de l’éducation, mais inappliqué et inapplicable). Une stratégie politique pensée, mais qui tend à faire perdre au projet sa cohérence d’ensemble dans la vision de l’école et le sens de l’action publique.

Preuve que Macron est le candidat Rothschild :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7834

Sarkozy a lui aussi voulu rendre les universités autonomes afin de les privatiser. Voici un texte datant de cette époque

21 mai 2007

Contre l’autonomie des universités

http://mai68.org/ag/1157.htm
http://cronstadt.org/ag/1157.htm
http://kalachnikov.org/ag/1157.htm

Bonjour à toutes et à tous,

Sarko veut faire en sorte que les facs soient autonomes. Mais, dès mai 68, et ensuite pendant toutes les années 1970, et plus tard encore, nous nous sommes toujours battus contre l’autonomie des universités.

L’autonomie est avant tout faite pour préparer la privatisation.

En effet, aucun capitaliste n’achètera simultanément TOUTES les universités de fRANCE (petit"f" et grand "RANCE" !)

Donc, pour les vendre, il faut les rendre indépendantes les unes des autres afin de pouvoir les vendre séparément.

De plus, avec des universités autonomes, c’est la fin des diplômes nationaux reconnus sur l’ensemble du territoire.

C’est-à-dire qu’un diplôme passé dans telle université aura plus de valeur que dans telle autre.

De plus, l’autonomie des universités entraînera une spécialisation trop grande des savoirs acquis dans cette université. En effet, ces savoirs correspondront essentiellement aux besoins de la principale entreprise locale qui s’apprête à racheter l’université.

Ça signifie que le diplôme ainsi obtenu sera inutile et non reconnu dans une autre région où ce type d’entreprise sera absente. Ou, même, que le diplôme perdra toute valeur si l’entreprise ferme !

Bien à vous,
do
http://mai68.org


¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

REMARQUE d’un contradicteur :

Ah oui ?

"C’est-à-dire qu’un diplôme passé dans telle université aura plus de valeur que dans telle autre."

Et bien, c’est déjà le cas, cela ne changera rien. Officiellement les diplômes sont les mêmes, mais les recruteurs ont leur hiérarchie de facs suivant la ville de provenance. Les facs de certaines villes sont plus réputés dans certains domaines par tradition locale…

Par exemple, mieux vaut une maîtrise d’informatique à Paris 6 que la même maîtrise d’informatique à Lyon 1. (Non que Lyon 1 soit une mauvaise fac, loin de moi cette idée).


¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

RÉPONSE de do :

Justement, aujourd’hui, comme tu dis :

« Officiellement les diplômes sont les mêmes »

C’est-à-dire qu’ils le sont légalement, et que légalement, ils donnent les mêmes droits.

Avec l’autonomie, ce ne sera plus le cas.

Ce qu’il faut comprendre aussi c’est que, comme le rapport de force que nous avions établi en mai 68 et dans les années 1970 a fini par s’affaiblir au cours des années 1980, malgré le perpétuel combat contre l’autonomisation des facs, cette autonomisation s’est quand même déjà plus ou moins faite partiellement, et des partenariats public-privé ont déjà commencé à être mis en place dans certains secteurs de certaines facs, d’où entre autre le résultat que tu déplores : certains diplômes ont commencé à avoir des valeurs inégales d’une université à l’autre.

Mais encore aujourd’hui, au moins, quand tu as un diplôme, quelle que soit la fac d’obtention de celui-ci, ce diplôme a toujours la même valeur aux yeux de la loi. Le jour où les facs seront officiellement autonomes, ce ne sera plus le cas !

Sarkozy a voulu lui aussi rendre autonome les établissements universitaires, ce qui avait occasionné divers "désordres", comme disent les porte-paroles du pouvoir.

Réponse de Lille 1 à Valérie Pécresse

http://mai68.org/spip/spip.php?article87

NON à l’autonomie des université

NON à la LRU

Etc.

24 mars 2009 - Dialogue avec une sourde : Valerie-Pecresse

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

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