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Présidentielles françaises - 3 mars 2013 - Fillon appelle à la résistance

samedi 4 mars 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 mars 2017).

Malgré toutes les défections qui le touchent, Fillon tient bon et appelle à la résistance.


Le week-end où tout peut basculer pour François Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A2C3?sp=true

Vendredi 3 mars 2017 20h22

François Fillon
Photo prise le 2 mars 2017
REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Par Emmanuel Jarry

PARIS (Reuters) - Ce week-end pourrait constituer un tournant dans le bras de fer entre le candidat de la droite à l’élection présidentielle, François Fillon, et tous ceux qui, dans son camp, le pressent désormais de jeter l’éponge.

L’ex-Premier ministre, convoqué le 15 mars par des juges d’instruction en vue de sa mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs dont aurait profité sa famille, a diffusé vendredi un agenda de campagne qui va jusqu’au 9 mars.

Mais de plus en plus nombreux sont ceux qui se demandent s’il pourra tenir au-delà du week-end, alors que les ténors de son parti, Les Républicains, s’affairent en coulisse pour tenter de le convaincre de jeter l’éponge et lui trouver un remplaçant.

"Il y a un moment où il va falloir redonner la parole à la base", estimait ainsi vendredi un parlementaire proche de l’ex-président Nicolas Sarkozy.

Les regards se tourneront dimanche à Paris vers le parvis des Droits de l’Homme, au Trocadéro, où les fidèles du candidat invitent ses partisans à manifester massivement leur soutien.

"Ne vous laissez pas faire, ne laissez personne vous priver de votre choix, je vous demande de résister", a déclaré vendredi François Fillon dans un message enregistré. "Je vous attends nombreux, très nombreux, pour montrer aux yeux de tous ce qu’est la volonté populaire des militants de la France."

Ce rassemblement a été d’abord présenté par l’hebdomadaire Valeurs actuelles comme une manifestation "contre les juges".

L’annonce de ce rendez-vous, auquel s’est associé "Sens commun", émanation de la "Manif pour tous" contre le mariage homosexuel, a précipité les défections autour du candidat.

François Fillon se trouve ainsi ramené à la base ultra- conservatrice et proche des milieux catholiques intégristes qui ont permis par leur mobilisation sa victoire à la primaire de la droite sur le maire de Bordeaux, Alain Juppé.

RISQUES DE DÉBORDEMENTS

Le président de "Sens commun", Christophe Billan, a déclaré à CNEWS qu’il mobilisait "l’ensemble de son réseau" pour faire du rendez-vous de dimanche une démonstration de force.

Et d’ajouter, à l’adresse des avocats d’un remplacement de François Fillon par le maire de Bordeaux : "Je ne suis pas du tout convaincu que ma base suivra Alain Juppé."

La preuve pour Virginie Calmels, proche d’Alain Juppé, que François Fillon "n’est plus le candidat du rassemblement".

"La manifestation de dimanche, organisée en réalité par les équipes de ’Sens commun’, ne peut que risquer de confirmer cet état de fait, voire entraîner des réactions qui conduiront à des débordements", estime-t-elle dans un communiqué.

Selon des élus de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), l’appel à ce rassemblement, ses motivations et les risques de débordements ont été un des éléments qui ont amené leur parti à retirer son soutien à François Fillon.

Même Nadine Morano, pourtant classée très à droite dans l’éventail politique de LR, a jugé cet appel "irresponsable".

Les organisateurs du rassemblement, comme Pierre Danon, responsable du pôle société civile dans l’équipe de campagne de François Fillon, et les responsables de "Sens commun" jurent qu’il ne sera pas question d’attaquer les journalistes et les juges, cibles de prédilection du candidat ces derniers temps.

François Fillon a pour sa part appelé ses partisans à faire "entendre (leur) voix" avec "la force calme (…) de ceux qui respectent (les) institutions démocratiques".

La préfecture de police assure avoir pris toutes les précautions pour que les participants au rassemblement du Trocadéro, dont le service d’ordre sera assuré par une société privée, et ceux d’une contre-manifestation organisée Place de la République ne se retrouvent pas face à face.

PASSERA-T-IL LE WEEK-END ?

Mais la crainte demeure chez de nombreux responsables de la droite et du centre-droit de dérapages incontrôlés.

"Le danger est que cela crée une confusion et une assimilation entre le discours de l’extrême droite et celui de LR", estime ainsi la sénatrice UDI Chantal Jouanno.

Le fait qu’une figure de l’extrême droite comme le président du Parti national-libéral et dirigeant de Radio courtoisie Henry de Lesquen dise "soutenir François Fillon contre l’oligarchie cosmopolite" et appelle à participer au rassemblement du Trocadéro sur Twitter ne peut qu’alimenter ces craintes.

Le dernier carré des ténors de LR autour de François Fillon, distancé dans les sondages par ses principaux adversaires, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, n’espère pas moins que cette manifestation lui permettra de relancer sa campagne.

Mais pour l’expert en élections Xavier Chinaud, proche de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, "quand bien même le parvis du Trocadéro serait plein, ça ne réglera rien."

"C’est un coup de bluff. Fillon veut des images de foule pour montrer qu’il est toujours légitime mais il ne va gagner que trois jours", estime-t-il. "Le vrai tournant sera quand tout le monde va le lâcher", renchérit un analyste proche de la direction de LR.

(Avec Chine Labbé, Simon Carraud, Emile Picy et Gérard Bon, édité par Sophie Louet)


Démission du directeur de campagne de Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A2D9

Vendredi 3 mars 2017 21h37

Le directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini (au milieu), lui a remis vendredi sa démission, révèle le Journal du Dimanche qui publie ce courrier sans préciser si elle a été acceptée par le candidat de la droite à l"élection présidentielle, en pleine tourmente politique et judiciaire. /Photo prise le 6 février 2017/ REUTERS/Benoit Tessie

PARIS (Reuters) - Le directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini, a démissionné et il sera remplacé à partir de lundi par Vincent Chriqui, a annoncé l’équipe de campagne du candidat de la droite à l’élection présidentielle vendredi soir dans un communiqué.

"Patrick Stefanini a présenté ce matin sa démission à François Fillon, qui l’a acceptée", peut-on lire.

"Patrick Stefanini sera en responsabilité jusqu’à l’issue du grand rassemblement populaire de dimanche, place du Trocadéro. Il sera remplacé lundi matin à la direction de campagne par Vincent Chriqui".

Maire Les Républicains de Bourgoin-Jallieu (Isère), ancien conseiller à Matignon, Vincent Chriqui était jusqu’à présent le président de l’association de financement de l’équipe de François Fillon, en pleine tourmente politique et judiciaire.

Le Journal du Dimanche a publié sur son site internet la lettre de démission de Patrick Stefanini, qui regrette notamment que l’ex-Premier ministre ait choisi de maintenir sa candidature plutôt que se retirer, comme il le lui conseillait.

"Je ne suis donc plus le mieux placé pour diriger ta campagne et j’en tire les conclusions", écrit-il. "Tu peux t’appuyer sur Bruno Retailleau, le coordonnateur général de ta campagne, qui t’a encouragé à poursuivre."

Il invoque également les défections en cascade dans l’équipe de campagne de François Fillon, du fait de la perspective de la mise en examen du candidat dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité sa famille.

"Il ne reste plus rien ou presque du fruit de ce travail, c’est-à-dire d’un large rassemblement de la droite et du centre derrière ta candidature", explique Patrick Stefanini. "Ta défaite au premier tour ne peut donc plus être exclue (…) Je me refuse à assumer cette perspective."

Il évoque enfin l’organisation, décidée après l’annonce de la convocation de François Fillon par des juges le 15 mars, d’un rassemblement de soutien dimanche à Paris.

"Le fait que ce rassemblement puisse être présenté dans une partie de la presse comme une atteinte aux valeurs de la République montre qu’il y a quelque chose de pourri au royaume français de la presse et de la politique", écrit-il.

(Emmanuel Jarry et Sophie Louet, édité par Elizabeth Pineau)


L’UDI retire son soutien à François Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A1EK?sp=true

Vendredi 3 mars 2017 19h23

L’Union des démocrates et indépendants (UDI) a décidé de retirer son soutien au candidat de la droite à l"élection présidentielle François Fillon. Son président, Jean-Christophe Lagarde, le fera savoir officiellement "au plus tard à 20h00" et appellera le parti Les Républicains (LR) à "trouver un autre candidat". Il est invité à 19h10 sur BFM TV. /Photo d"archives/ REUTERS/Christian Hartmann

PARIS (Reuters) - L’Union des démocrates et indépendants a annoncé vendredi retirer son soutien à François Fillon, qui, selon le parti centriste, "n’est plus en situation de défendre le projet" de la droite et du centre pour l’élection présidentielle.

L’UDI avait décidé mercredi de "suspendre" sa participation à la campagne après l’annonce par l’ancien Premier ministre de sa convocation le 15 mars par des juges, en vue de sa mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait bénéficié sa famille.

"Je crois en son innocence, (…) mais François Fillon n’est plus en situation de défendre le projet qui est le nôtre", a dit le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, sur BFM TV.

"Nous demandons solennellement aux Républicains de changer de candidat, faute de quoi nous ne saurions poursuivre cette alliance dans un tel aveuglement. Chacun sait, qu’à son corps défendant, François Fillon est devenu un danger pour l’alternance et donc pour la France", déclare-t-il par ailleurs dans un entretien à Ouest-France.

Sans attendre cette officialisation, le vice-président du parti centriste, Jean-Marie Bockel, a lancé un appel au maire de Bordeaux, Alain Juppé, rival malheureux de François Fillon lors de la primaire de la droite, pour qu’il prenne le relais.

"On voit bien que chaque jour qui passe fragilise la campagne de François Fillon et éloigne la perspective d’une présence de notre candidat au second tour", écrit-il dans un communiqué. "On ne peut pas attendre le 15 mars (…) pour envisager un remplacement du candidat."

"C’est pourquoi nous faisons solennellement appel à Alain Juppé, afin qu’il accepte de faire connaître très vite sa disponibilité pour prendre le relais", ajoute-t-il.

Jean-Marie Bockel propose un "ticket" avec le fondateur de l’UDI, Jean-Louis Borloo, figure du centrisme français mais aujourd’hui retiré de la politique.

"ÇA VA DÉRAPER"

Il ne s’agit pas de faire de l’ancien ministre de l’Ecologie un potentiel Premier ministre mais plutôt de donner un "signal centriste fort", précise le vice-président de l’UDI.

La sénatrice UDI Chantal Jouanno estime également qu’Alain Juppé "est le plus légitime" pour remplacer François Fillon.

Un des éléments qui ont conduit l’UDI à retirer son soutien à François Fillon est l’organisation, dimanche à Paris, d’un rassemblement présenté initialement par l’hebdomadaire Valeurs actuelles comme une manifestation "contre les juges".

"On ne peut pas construire une candidature aux plus hautes responsabilités de l’Etat contre les institutions", a déclaré Chantal Jouanno à Reuters. "J’y suis très hostile."

"Politiquement, ça va déraper. Ça va à l’encontre des valeurs et du discours exprimés lors de la primaire. Le danger est que cela crée une confusion et une assimilation entre le discours de l’extrême droite et celui de LR", ajoute-t-elle.

Selon Jean-Marie Bockel, les dirigeants de l’UDI se sont inquiétés dès l’annonce de ce rassemblement, quand ils se sont aperçus que "Sens commun", émanation politique de "La Manif pour tous" contre le mariage homosexuel, y était associé.

L’UDI, qui avait soutenu Alain Juppé lors de la primaire, s’était rallié à François Fillon après sa victoire au second tour de cette consultation, le 27 novembre.

Après des semaines de tractations, le parti centriste était parvenu à un accord avec LR pour les élections législatives des 11 et 18 juin. Le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, a annoncé mercredi que 70 circonscriptions gagnables seraient ainsi laissées aux centristes.

(Emmanuel Jarry, édité par Sophie Louet)


Thierry Solère quitte à son tour François Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A11L

Vendredi 3 mars 2017 11h32

Thierry Solère
Photo prise le 27 novembre 2016/
REUTERS/Gonzalo Fuentes

PARIS (Reuters) - Thierry Solère a annoncé vendredi qu’il démissionnait de ses fonctions de porte-parole de François Fillon, candidat à la présidentielle d’avril-mai, à qui un nombre grandissant de cadres de la droite tourne le dos.

"Organisateur de la primaire, j’ai décidé de mettre fin à mes fonctions de porte-parole de François Fillon", a écrit sur Twitter le député, qui avait orchestré le scrutin de novembre 2016 remporté par l’ex-Premier ministre.

Depuis que le candidat a révélé mercredi qu’il serait probablement mis en examen dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs de sa famille, les défections se sont multipliées dans les rangs des juppéistes, des soutiens de Bruno Le Maire mais aussi parmi les partisans de Nicolas Sarkozy.

(Simon Carraud, édité par Sophie Louet)


Fillon, sous pression, appelle à la résistance

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A1L6?sp=true

Vendredi 3 mars 2017 19h50

A 51 jours du premier tour de la présidentielle, l"incertitude était vendredi à son comble sur la suite de la campagne à droite : François Fillon, de plus en plus isolé dans son camp, est sous pression pour renoncer à sa candidature alors que les appels se multiplient en direction d"Alain Juppé. /Photo prise le 2 mars 2017/ REUTERS/Jean-Paul Pelissier

PARIS (Reuters) - François Fillon, de plus en plus isolé dans son camp, a appelé vendredi ses partisans à "résister" et à se rassembler nombreux dimanche à ses côtés à Paris, alors que les appels se multiplient à droite et au centre en direction d’Alain Juppé.

Dans une vidéo postée vendredi sur son compte Twitter au terme d’une journée de spéculations sur un possible retrait, le candidat de la droite et du centre à la présidentielle, menacé d’une mise en examen le 15 mars, a clairement signifié son intention de tenir.

"Ne vous laissez pas faire, ne laissez personne vous priver de votre choix. Je vous demande de résister. Et plus encore, je vous inviter à aller de l’avant avec la résolution des hommes et des femmes libres", dit-il.

"Je vous donne rendez-vous dimanche prochain. Avec la force calme et la force assurée de ceux qui respectent nos institutions démocratiques, vous ferez entendre votre voix", ajoute-t-il.

"Je vous attends nombreux, très nombreux, pour montrer aux yeux de tous, ce qu’est la volonté populaire des militants de la France", ajoute-t-il.

François Fillon, qui, dans une posture gaullienne, invoque la prééminence du peuple sur les vicissitudes actuelles, entend jouer son va-tout durant le week-end, rythmé samedi, jour de ses 63 ans, par un large rassemblement près de Paris avec la société civile pour détailler son programme, et dimanche par un rassemblement du Trocadéro où il devrait s’exprimer.

Nicolas Sarkozy, qui s’est entretenu vendredi matin au téléphone avec son ancien Premier ministre selon Le Figaro, détient les clés de la sortie de crise, de l’avis de plusieurs sources du parti Les Républicains.

JUPPÉ DISPONIBLE

Selon plusieurs "sarkozystes", Nicolas Sarkozy, soucieux de l’unité de la droite, s’en tient pour l’heure à la position voulant que "la décision d’un retrait appartient à François Fillon seul".

L’ancien président, qui ne s’est pas exprimé publiquement depuis l’annonce mercredi de la convocation de François Fillon par les juges, a reçu vendredi le président du Sénat Gérard Larcher et le secrétaire général de LR Bernard Accoyer, deux proches de François Fillon qui ont pris leurs distances avec le député de Paris.

Les deux hommes avaient conseillé mercredi à François Fillon de se retirer, selon plusieurs sources au fait des discussions.

"C’est une consultation classique dans pareil cas", a-t-on déclaré dans l’entourage de Bernard Accoyer.

Alain Juppé, muet lui aussi, fait valoir en parallèle, via son entourage, sa disponibilité à contribuer à une solution à cette crise qui paralyse, au-delà de la droite, la campagne présidentielle.

Pas question pour le maire de Bordeaux, pressé de remplacer François Fillon par un nombre croissant d’élus LR et UDI, de passer en force ou de participer à un scénario alternatif bancal qui ne bénéficierait pas du soutien unanime de son camp. Car même si plusieurs élus "sarkozystes" approuvent désormais ouvertement l’hypothèse Juppé, le coeur historique de la "Sarkozie" ne valide pas pour l’heure ce scénario.

"Lorsqu’on dit qu’il ’ne se défilera pas’, cela veut dire qu’il prendra ses responsabilités pour la recherche d’une solution, qui pourrait être sa candidature. Ou pas", précise-t-on dans l’entourage du maire de Bordeaux. "Cette décision lui appartient."

L’UDI RETIRE SON SOUTIEN

"A 50 jours de la présidentielle, il est encore temps de ne pas la perdre", a déclaré sur Europe 1 le député "juppéiste" Dominique Bussereau, qui a annoncé vendredi sa démission de l’équipe de campagne, au lendemain d’une première hémorragie "juppéiste".

"Je ne souhaite pas que cette victoire disparaisse dans un aveuglement invraisemblable", a-t-il souligné.

Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France 2, Alain Juppé, s’il était candidat, éliminerait Marine Le Pen du premier tour de la présidentielle. Il est crédité de 26,5% des intentions de vote, devant Emmanuel Macron (25%) et la présidente du Front national (24%).

Défection symbolique, Thierry Solère, porte-parole du candidat, a annoncé également son départ vendredi.

Le parti centriste UDI, qui avait suspendu mercredi sa participation à la campagne, a retiré son soutien vendredi à François Fillon et demande un candidat de remplacement.

Les attaques de François Fillon contre la justice, mercredi, mais surtout l’appel à un rassemblement de soutien dimanche à Paris, présenté dans un premier temps par Valeurs Actuelles comme une manifestation "contre les juges rouges", ont motivé cette rupture définitive.

Plusieurs ténors de LR, comme Valérie Pécresse, se sont désolidarisés de ce rassemblement, évoquant en outre des risques sécuritaires dans un régime d’état d’urgence.

Virginie Calmels, proche d’Alain Juppé, qui a annoncé vendredi sa démission de l’équipe de campagne, dit sa crainte de "débordements".

Les fidèles de François Fillon comptent sur une forte mobilisation, plusieurs dizaines de milliers de personnes, pour relégitimer leur champion.

"La mobilisation décidera du sort de Fillon", estime un parlementaire LR.

(Service France)


Nicolas Sarkozy aurait reçu Larcher et Accoyer

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A1EM

Vendredi 3 mars 2017 14h07

Nicolas Sarkozy
Photo prise le 20 novembre 2016/
REUTERS/Eric Feferberg

PARIS (Reuters) - L’ancien président Nicolas Sarkozy a reçu vendredi le président du Sénat Gérard Larcher et le secrétaire général des Républicains Bernard Accoyer, deux proches de François Fillon, pour examiner la situation à droite en vue de l’élection présidentielle, a-t-on dit à Reuters de source proche du secrétaire général.

"Les trois se sont réunis, c’est une consultation classique dans pareil cas", a-t-on déclaré, confirmant une information de BFM TV.

Gérard Larcher et Bernard Accoyer avaient conseillé mercredi à François Fillon de renoncer à sa candidature à la présidentielle à la suite de sa convocation le 15 mars chez les juges en vue de sa mise en examen, ont rapporté à Reuters plusieurs sources au fait des discussions.

(Sophie Louet)


Juppé serait prêt à favoriser une sortie de crise à droite

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A14N

Vendredi 3 mars 2017 12h28

Alain Juppé
Photo prise le 27 novembre 2016/
REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - Alain Juppé, dont le nom est évoqué avec insistance pour une possible candidature de substitution à François Fillon pour la présidentielle, est "prêt à participer à la recherche d’une solution" si le candidat de la droite et du centre se retire, a déclaré vendredi son entourage à Reuters.

Cette solution, a-t-on souligné, n’implique pas forcément qu’il soit "le plan B".

"C’est un homme de devoir, il a toujours été présent pour sa famille politique dans les moments de crise", a-t-on dit à Reuters, rappelant qu’il était intervenu en 2012 lors de la guerre entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l’UMP afin de pacifier la situation.

"Lorsqu’on dit qu’il ’ne se défilera pas’, cela veut dire qu’il prendra ses responsabilités pour la recherche d’une solution, qui pourrait être sa candidature ou pas", précise-t-on. "Cette décision lui appartient."

Le maire de Bordeaux, qui ne s’est pas exprimé depuis que François Fillon a annoncé mercredi son maintien malgré la menace d’une mise en examen, n’a pas d’engagement public d’ici lundi 14h15 pour sa traditionnelle conférence de presse avant le conseil municipal, a-t-on indiqué.

Aucun contact n’était prévu ce vendredi avec Nicolas Sarkozy, a-t-on assuré.

L’ancien président, qui lui non plus ne s’est pas exprimé publiquement, détient les clés de la sortie de crise avec Alain Juppé, de l’avis de plusieurs sources au sein des Républicains.

(Sophie Louet avec Claude Canellas à Bordeaux)


Bayrou reste au côté de Macron, même si Juppé est candidat

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A2CQ

Vendredi 3 mars 2017 20h28

Bayrou et Macron
Photo prise le 23 février 2017/
REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - Le centriste François Bayrou a déclaré vendredi qu’il resterait aux côtés d’Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle en France, même si Alain Juppé était finalement le candidat de la droite et du centre en remplacement de François Fillon.

Le président du MoDem, qui avait soutenu le maire de Bordeaux pour la primaire de la droite et du centre, a fait alliance la semaine dernière avec le fondateur du mouvement "En Marche !"

Alain Juppé est poussé par une partie de la droite à prendre la place de François Fillon dans la course à l’Elysée, ce dernier étant handicapé par une probable future mise en examen.

"Je ne veux pas dire de choses désagréables pour Alain Juppé, c’est quelqu’un que j’estime, que j’aime, que j’ai soutenu et attendu. Pour autant je ne change pas de position", a déclaré François Bayrou lors de l’enregistrement de l’émission Dimanche en Politique, qui sera diffusée dimanche sur France 3.

L’extrait a été diffusé vendredi soir par France 3 Nouvelle Aquitaine.

(Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet)


Macron premier dans un sondage, sauf si Juppé se présente-Odoxa-Dentsu Consulting

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16A15X?sp=true

Vendredi 3 mars 2017 12h12

Emmanuel Macron
Photo prise le 2 mars 2017/
REUTERS/Christian Hartmann

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron se place pour la première fois en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle, sauf dans l’éventualité d’une candidature d’Alain Juppé, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour l’émission "13H15 Dimanche" de France 2 publié vendredi.

Dans l’hypothèse d’un maintien de François Fillon, l’ex-ministre de l’Economie serait premier avec 27% des voix (+2 points par rapport au 26 février), devant Marine Le Pen, créditée de 25,5% (-1,5 point), et l’ancien Premier ministre dans la tourmente, stable à 19%.

Jamais, jusque-là, cet institut n’avait donné Emmanuel Macron en première position.

Si Alain Juppé devait remplacer l’actuel candidat de la droite, le maire de Bordeaux prendrait la première place avec 26,5% de suffrages, devant Emmanuel Macron (25%).

Dans ce cas de figure, Marine Le Pen serait à ce stade éliminée dès le premier tour, avec 24%.

Ce sondage a été réalisé mercredi et jeudi, après l’annonce d’une possible mise en examen de François Fillon dans l’affaire des emplois de membres de sa famille, auprès d’un échantillon de 943 personnes inscrites sur les listes électorales.

Le sondage quotidien d’Opinionway pour Les Echos et Radio Classique sonne également comme une mauvaise nouvelle pour le candidat de la droite, qui voit l’écart se creuser avec Emmanuel Macron, cinq points séparant désormais les deux concurrents.

L’ancien protégé de François Hollande gagne un point, à 24% des intentions de vote, tandis que François Fillon en perd deux, à 19%.

Dans cette même étude, réalisée auprès d’un échantillon de 1.654 personnes inscrites sur les listes électorales, Marine Le Pen est en tête, avec 27% (+2 points).

Ces deux enquêtes d’opinion prêtent des scores fluctuant entre 11% et 15% des intentions de vote à Benoît Hamon, et entre 8% et 11% à Jean-Luc Mélenchon.

(Simon Carraud, édité par Sophie Louet)

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