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Présidentielles - 6 mars 2017 - Juppé renonce "une bonne fois pour toutes" à remplacer Fillon

lundi 6 mars 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 mars 2017).

Note de do sur Macron, le candidat Rothschild :

Qu’Alain Juppé se désiste irrévocablement signifie sans doute qu’après avoir espéré Alain Juppé pendant des années, voyant qu’en fin de compte c’est Fillon, le candidat du Vatican, qui représentera la droite classique, le grand capital français s’est résigné à promouvoir la victoire de Macron, le candidat Rothschild.

D’ailleurs, aujourd’hui 6 mars 2017, j’ai entendu ce matin à France-Info une interview d’une représentante de Fillon, où la journaliste qui l’interrogeait avait été aussi odieuse que s’il s’était agi de Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud, qui eux sont carrément absents des médias. Ils n’existent pas, qu’on se le dise !


Juppé renonce "une bonne fois pour toutes" à remplacer Fillon

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN16D0Y3?sp=true

Lundi 6 mars 2017 11h34

Alain Juppé
/Photo d"archives/
REUTERS/Régis Duvignau

PARIS/BORDEAUX (Reuters) - Alain Juppé a déclaré lundi "une bonne fois pour toutes" qu’il ne serait pas candidat à la présidence à la place de François Fillon, menacé de mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité sa famille.

Le maire de Bordeaux, arrivé deuxième lors de la primaire de la droite, a expliqué qu’il était "trop tard" pour lui, alors que Nicolas Sarkozy proposait une réunion à trois avec François Fillon et Alain Juppé pour trouver une issue "digne et crédible" à la crise ouverte dans le principal parti d’opposition.

"Je ne suis (…) pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur et c’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République", a dit le maire de Bordeaux lors d’une déclaration marquée par la gravité.

"C’est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s’ils souhaitent me rencontrer", a-t-il ajouté en se livrant à une charge contre "l’obstination" de François Fillon que la "dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique [ont] conduit dans une impasse".

"Je le répète : pour moi il est trop tard, il n’est évidemment pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France", a-t-il conclu sans dire qui, selon lui, devrait porter "les couleurs de la droite et du centre dans quelques semaines".

Nicolas Sarkozy, qui avait lui-même été battu au premier tour de la primaire et s’oriente vers une carrière dans les affaires, s’est quant à lui directement impliqué dans la crise.

"Face à la gravité de la situation que connaissent la droite et le centre, chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité qui est la condition de l’alternance", écrit-il dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

"Notre désunion fera le lit de l’extrême droite", ajoute-t-il. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français."

"CA NE PEUT PLUS DURER"

Un fidèle de Nicolas Sarkozy, le député européen Brice Hortefeux, a estimé que la situation pourrait se décanter mardi.

"Nous, nous rassemblerons un certain nombre autour de Nicolas Sarkozy. Ce soir, il y aura une réunion du comité politique nommé par François Fillon lui-même et auquel il participera", a-t-il expliqué sur France Inter.

"Demain matin je réunirai les parlementaires sarkozystes. À l’issue de cela, il y aura naturellement une décision qui sera prise", a-t-il ajouté. "Il y a urgence à décider, urgence à trancher, urgence à rassembler, urgence à rebondir, c’est l’objectif de ces journées."

De son côté, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a confirmé sur CNEWS qu’il entendait rencontrer François Fillon, avec ses homologues de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, et des Hauts de France, Xavier Bertrand.

Christian Estrosi dit vouloir évoquer avec le candidat les "conditions de l’unité" de la droite et du centre, "qui ne sont plus réunies".

"Nous voyons bien que ça ne peut plus durer", a-t-il ajouté.

Fort du rassemblement qui a réuni dimanche plusieurs dizaines de milliers de ses partisans sur la place du Trocadéro, à Paris, François Fillon a réaffirmé qu’il n’entendait pas se retirer, malgré les défections en cascade dans son équipe de campagne et des sondages de plus en plus défavorables.

Patrick Stefanini, directeur de campagne démissionnaire de François Fillon, a lancé sur Europe un appel "à tous les grands responsables de la droite et du centre", dont Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Gérard Larcher et Jean-Pierre Raffarin, pour qu’ils se rencontrent "dans les plus brefs delais".

D’autres dirigeants de droite avouaient être perdus.

"On attend des consignes", a ainsi dit le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), Jean-François Copé, sur franceinfo. "J’attends que les choses soient remises en ordre de marche (…), qu’on sache exactement qui va faire quoi et comment."

(Emmanuel Jarry, avec Dominique Vidalon, Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yves Clarisse)

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