Les chercheurs sont au service de ceux qui les financent
Bonjour à toutes et à tous,
Tout d’abord, historiquement, l’exploitation de l’homme par l’homme n’existe pas avant le néolithique. Donc, s’il fallait supprimer toutes les trouvailles faites depuis cette époque sous prétexte que je dénonce les méfaits de la recherche scientifique à cause de l’existence d’un pouvoir exploiteur, on conserverait tout de même quelques inventions dont par exemple le feu, maîtrisé 500 000 ans avant le néolithique, et quelques autres venues plus tard…
Ensuite, il faut savoir qu’en 1962 (je ne suis pas sûr de la date, mais c’est dans les années 1960, et plutôt au début, je crois.), quelqu’un s’était amusé à calculer la vitesse moyenne de déplacement à l’époque de la préhistoire (tout simplement à pieds), la vitesse moyenne de déplacement aujour’hui en DS (célèbre auto des années 1960), puis la vitesse moyenne en deux chevaux, puis à vélo.
Bien sûr, pour ces calculs, il avait intégré au temps de déplacement en DS, le temps de travail nécessaire à fabriquer et à entretenir la DS, celui nécessaire à fabriquer et à entretenir les routes, celui nécessaire à trouver le pétrole, et à le trimbaler en France, puis à le transformer en essence et à l’amener jusqu’à l’automobile.
En tenant correctement compte de tout ça, on trouvait, en 1962, que l’homme de la préhistoire se déplaçait deux fois plus vite à pieds que l’homme moderne en DS.
Bien sûr, en deux chevaux, on va plus vite qu’en DS et à vélo plus vite qu’en deux chevaux.
En gros et pour résumer : plus on se fait chier à bosser comme des cons, et plus on va moins vite ! On n’y peut rien, c’est le progrès !
Ceci pourrait suffir à régler son compte au mythe du progrès.
Mais, c’est pas tout. En effet, comme vous dites tous, des découvertes peuvent aussi bien servir au malheur de l’humanité qu’à son bonheur. Ainsi, grâce au progrès scientifico-technique, de nouvelles maladies sont apparues ; et, grâce au même progrès, on apprend, après leur apparition, à soigner plus ou moins ces maladies. Mais, forcément avec un temps de retard. Ainsi, de ce point de vu, les aspects positifs du progrès parviennent à compenser un peu ses aspects négatifs.
Le gros problème, avec le progrès scientifico-technique, c’est que ce n’est pas l’humanité auto-organisée en coordination qui décide dans quel sens il doit se diriger, quelles branches doivent être développées et pourquoi, et quelles autres branches ou sous-branches doivent être abandonnées. S’il en était ainsi, alors, le "progrès" mériterait effectivement son nom puisqu’il n’aurait pour l’essentiel que ses aspects positifs.
Seulement voilà. L’humanité ne décide de rien. Ce sont ses maîtres qui décident pour elle. Les chercheurs sont au service de ceux qui les financent : c’est-à-dire au service du pouvoir et de la finance.
Donc, forcément, les aspects négatifs se multiplient. Le pouvoir incite les chercheurs à faire des recherches qui permettent au pouvoir de se maintenir, et cesse de financer les chercheurs rebelles. Dans ces recherches là, il n’y a qu’aspects négatifs.
Les financiers incitent les chercheurs à faire des recherches qui leur rapporteront du fric, et tant pis pour les conséquences. Ainsi, les OGM rapportent du fric. Quoique les OGM serviront aussi le pouvoir et pas seulement les financiers ; car, au bout du compte, ce que toutes ces ordures veulent, avec leurs recherches sur les OGM, c’est un humain transgénique qui soit un parfait robot. Je n’ai pas oublié le professeur Delgado qui prétendait, en 1977 (en tout cas seconde moitié des années 1970), avoir découvert le gêne de l’anarchie.
Bien sûr, il ne faut pas s’étonner que le but des financiers et celui des gens de pouvoir se rejoignent au travers des OGM (et les OGM ne sont qu’un exemple), puisque l’argent étant la licence d’acheter du pouvoir, les financiers et les gens de pouvoir sont les mêmes personnes, l’aspect pouvoir et l’aspect fric n’étant que deux aspects de ces mêmes ordures.
Bien entendu, après la révolution, c’est l’humanité qui décidera de son sort et pas une infime petite classe d’exploiteurs. Aussi, la recherche scientifico-technique aura alors, mais pas avant, un autre visage qu’aujourd’hui.
Bien à vous,
do
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