"Loi El Khomri, précarité à vie, cette société là, on n’en veut pas !"
Tel était le mot d’ordre au printemps dernier…
Un nouveau "printemps" approche, avec la présidentielle, et la précarité a continué de s’installer, déjà avec le passage en force de la Loi EL Khomri, et aujourd’hui, la seule perspective "sociale" qui nous est officiellement présentée dans ces élections est celle du "revenu universel", c’est à dire une institutionnalisation définitive de la précarité, et en fait, de la misère qui va avec.
(…) Ce n’est donc pas le prétendu "partage des richesses" qui nous est proposé, et encore moins, celui du travail, mais simplement celui de la misère et du chômage.
Un peu d’histoire sociale… Remontons en Septembre 1996… Un peu plus de 20 ans, déjà…
Le temps de travail était alors à 39 heures… (Suite aux "efforts" de Mitterrand en 1982…), …La perspective des 35 heures était à l’horizon 2000…
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(…) Aujourd’hui, les 35 heures sont une réalité déjà ancienne et carrément remise en cause…
Le chômage n’a cessé de progresser, et le retour au plein emploi est déclaré impossible par de prétendus "spécialistes", "experts", "économistes", etc…
Par rapport à la réduction du temps de travail historiquement constatée, AC ! osait prétendre, en 1996, ceci :
"C’est la réduction de près de la moitié de la durée du travail qui a créé ces dix millions d’emplois."
Si cela était la vérité, pourquoi la nouvelle réduction du temps de travail a-t-elle accru le chômage…?
(…)La véritable leçon à tirer de la "réduction du temps de travail" en régime capitaliste, c’est précisément qu’elle n’a rien à voir avec le principe du "partage du travail" ! "Réduction du temps de travail" et "partage du travail" sont en réalité deux notions très différentes…