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Le film de ce soir sur la deux - Survivre avec les loups

dimanche 16 janvier 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 janvier 2011).

http://forum.doctissimo.fr/people-s…

Louloupaka​1203 ; le 29-02-2008 à 20:26:23

Je viens d’entendre ça sur France 2 :

L’histoire d’une petite Juive partant à la recherche de ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale et ayant été élevée par les loups, qui a inspiré le livre et le film à succès "Survivre avec les loups", est imaginaire. C’est l’auteur belge Misha Defonseca qui a fini par révéler la vérité reconstituée par un journaliste belge.

La Belge Misha Defonseca, qui a exposé son histoire dans un livre, aujourd’hui reprise dans un film "Survivre avec les loups", a avoué qu’elle s’était "racontée, depuis toujours, une autre vie". Misha Defonseca reconnaît s’appeler en fait Monique De Wael.

"Je demande pardon à tous ceux qui se sentent trahis, mais je les supplie de se mettre à la place d’une petite fille de quatre ans qui a tout perdu, qui doit survivre (…) et de comprendre que je n’ai jamais rien voulu d’autre que de conjurer ma souffrance", a affirmé la femme. Pendant des années, elle a fait croire qu’elle était une petite fille Juive, qui pendant la guerre s’était retrouvée à fuir la Gestapo et à survivre au milieu d’une meute de loups.

C’est le journal belge Le Soir a révélé que la famille de Misha Defonseca/Monique De Wael n’était pas juive. Ses parents résistants ont été arrêtés et déportés en 1941, lorsqu’elle avait quatre ans, et alors qu’elle était censée être sur les routes de Pologne, elle était en fait scolarisée à Bruxelles.

LAMENTABLE ! HONTEUX !

6 Messages de forum

  • Quand ce film est sorti, il a été dénoncé immédiatment que tout était évidemment faux par diverses personnes. Mais sur les forums, les sionistes prenaient systématiquement la défense de ce film. Et quand ils pouvaient, ils censuraient ou faisaient censurer celles ou ceux qui dénonçaient que ce film était un gigantesque mensonge.

    • SIONISTE 12 janvier 2012 16:19

      Les sioniste aveuglés sont autant dans la mythomanie que cette pauvre femme malade..

      Ce qui est le plus génant c’est le fanatisme qu’entraine ces histoires pourquoi donc les humains par instant ne peuvent-t-ils pas modérer leurs ardeurs surtout dès que l’on touche à l’être humain et la religion …. LAICITE POUR TOUS, liberté d’exercer ses croyances de s’exprimer…

      Le sionise entraine l’extrémisme malheureusement.

      Phil

  • Survivre avec les loups : incroyable mais… faux !

    http://www.zerodeconduite.net/blog/…

    Posté dans Thèse-Antithèse par zama le 31.03.08 à 17:39

    C’était il y a bientôt deux mois, quelques jours après la sortie de Survivre avec les loups de Vera Belmont, le film qui s’en était inspiré : sous la pression de quelques journalistes opiniâtres, l’auteure belge Misha Defonseca (en réalité Monique De Wael) avouait avoir inventé de toutes pièces le récit qu’elle donnait jusque là pour autobiographique : celui d’une petite fille juive de 8 ans parcourant l’Europe nazie à la recherche de ses parents déportés, ne devant sa survie qu’à une meute de loups. La révélation provoquait la consternation de ses éditeurs, de la réalisatrice du film et plus largement du très large public de lecteurs et de spectateurs émus par cette histoire : Arx tarpeia Capitoli proxima comme disaient les Romains, et Monique de Wael passait instantanément de la gloire à l’opprobre.

    On peut s’interroger sur les motivations qui ont poussé l’auteure à s’inventer cet incroyable passé ; on peut surtout questionner la crédulité du public (du livre puis du film), et l’incroyable appétit qu’il a manifesté pour cette histoire. Au-delà du goût ancestral pour "l’incroyable mais vrai", sur lequel la communication du film a beaucoup joué, la fascination particulière pour le récit de Misha Defonseca s’explique sans doute par la rencontre entre un mythe qui a traversé les époques (de la fondation de Rome jusqu’à Kipling) et les cultures, celui de l’enfant-loup, et l’Evénement historique par excellence : l’extermination des Juifs d’Europe par les nazis.

    Cette rencontre inédite entre le fabuleux et l’historique a provoqué le brouillage qui a permis à la mystification de se développer et de perdurer, malgré les sérieuses réserves des historiens et des éthologues : en endossant la défroque de victime du nazisme, doublée par la figure de l’enfant innocent, Monique/Misha rendait son récit inattaquable. Mais on peut pousser l’analyse plus loin. Quand on écoute aujourd’hui Monique de Wael, on a l’image d’un récit personnel qui lui a été presque arraché par ses interlocuteurs successifs, qui semblait répondre à une demande irrépressible et impérieuse du public : « (…) Si j’ai commencé à parler dans plusieurs universités américaines, c’était à leur demande. C’est alors que j’ai été harcelée par une femme, Jane Daniel, qui se disait éditrice et qui voulait faire un livre sur ma vie. Pendant plus de deux ans, j’ai refusé, mais ma communauté et mes amis me disaient : "Grandis, Misha, fais-le pour les générations futures. »

    S’il y a sans doute de nombreuses façons d’analyser cette rencontre entre un récit et les attentes du public, on a envie ici de renvoyer à la querelle du Cid (1637) : celle-ci a montré que la notion de vraisemblance était inséparable de celle de bienséance. On a tendance à trouver vraisemblable un récit qui valide nos préjugés, qui s’inscrit dans notre système de valeurs. Tout improbable qu’il soit sur un plan historique et éthologique, le récit de Misha Defonseca répond parfaitement aux conceptions morales partagées par un très large public : le courage des enfants, la bonté "naturelle" des animaux, la méchanceté des hommes.

    On ne peut s’empêcher de penser à une autre affabulatrice, se glissant avec le même "flair" dans la peau de la victime idéale : Marie L., héroïne de la fameuse affaire du RER D (qui va d’ailleurs être bientôt portée à l’écran par André Téchiné). Pris en flagrant délit d’emballement inconsidéré, de nombreux éditorialistes et responsables politiques s’étaient défaussés en estimant avoir eu raison de crier au loup : d’après eux, même si cette affaire n’était pas vraie, elle aurait pu l’être tant les actes antisémites se multipliaient. En un mot, peu importait qu’elle soit vraie puisqu’elle était vraisemblable.

    Reste à mesurer les effets de "l’affaire-Survivre avec les loups". On ne sait combien d’enseignants ont emmené leurs élèves découvrir cette édifiante histoire sur la barbarie nazie, comme on le leur proposait, ni comment (et si) ils leur expliqueront la supercherie. Même s’il est sans doute excessif d’accuser Misha Defonseca de faire le jeu du révisionnisme (si son témoignage est faux, combien le sont ?), on ne peut s’empêcher de constater l’effet de brouillage : sur internet en tout cas, la vérité n’a pas remplacé le mensonge, elle s’y est superposée. La plupart des sites qui ont répercuté la sortie de Survivre avec les loups (et ainsi participé —à leur corps défendant— à l’imposture), y compris des sites d’enseignants (celui du SE-UNSA, qui présentait le film dans sa rubrique "L’Enseignant fait son cinéma"), n’ont pas jugé utile de démentir ou de mettre à jour leurs informations. Si bien qu’aujourd’hui les pages brodant sur "l’incroyable histoire vraie de Misha Defonseca" coexistent avec celles dévoilant la supercherie.

    Quelques semaines après Survivre avec les loups est sorti un film allemand également consacré à la période, intitulé Mon Führer et sous-titré : La vraie véritable histoire d’Adolph Hitler. Le vrai faux chassait ainsi le faux vrai. On ne put s’empêcher à la crainte exprimée par le cinéaste Claude Lanzmann quant aux effets de la fiction, qui justifiait "l’interdit de la représentation" qu’il avait posé à propos des camps d’extermination : celui que les fictions "inspirées de…", les re-constitutions et re-présentations, les jolies histoires pleines d’arrangements et d’inexactitudes, finissent par recouvrir la vérité historique et la faire basculer celle-ci le mythe.

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  • Le film de ce soir sur la deux - Survivre avec les loups 17 janvier 2011 16:42, par Serge Aroles

    L’énigme des enfants-Loups

    http://www.loup.org/spip/L-enigme-d…

    Mardi 8 janvier 2008, par Serge Aroles

    On m’a interrogé à propos de la sortie du film "Survivre avec les loups", tiré du best seller de Misha Defonseca. A leurs détracteurs, l’auteur et ses défenseurs répondent que d’autres fillettes ont vécu avec les loups : les célèbres indiennes Amala et Kamala. Or, je suis le premier à avoir exhumé les archives relatives à cette célébrissime histoire d’enfant-loup (Inde, 1920), qui a été validée dans des milliers de publications sans que quiconque se fût rendu en Inde pour enquêter : il s’agit d’une escroquerie monumentale.

    Attendu que je suis chirurgien et le premier à avoir enquêté sur les enfants-loups en allant sur le terrain pour ouvrir les archives (seules souveraines pour connaître la vérité), un journaliste britannique m’a questionné à propos d’un enfant découvert, ce mois de décembre 2007, "parmi des loups" dans une lointaine aire de Sibérie. Ma réponse fut sans appel : l’examen des pieds de cet "enfant-loup" objective bien que ce pauvre garçon (déficient mental et vagabond) a toujours porté des chaussures !

    A la vérité, Kamala était une fillette déficiente mentale (affectée d’un syndrome de Rett) qu’un escroc, Singh, frappait à coups de bâton afin qu’elle marchât à quatre pattes devant ses visiteurs : « Attention ! C’est la fille élevée par des loups ! Elle est féroce ! » Devant l’évidence des documents d’archives que j’ai exhumés, nombre d’enseignants et d’auteurs ont désormais totalement reconsidéré leurs cours ou leurs textes à ce sujet.

    L’exubérante fiction de Misha Defonseca reprend tous les habituels clichés surréalistes, que la science et les archives ont détruit sans recours chaque fois que j’ai enquêté sur un cas d’enfant-loup :

    • cette fillette partage la vie d’une meute (6 adultes, 4 louveteaux), car elle se fait des compagnons lupins en modulant le hurlement du loup ;
    • ses dents (de 9 ans), oui, ses dents, non ses mains, déchirent la peau d’un lièvre et croquent les os du gibier (essayez donc, fût-ce même avec des dents d’adultes) ;
    • sa langue lape l’eau avec efficience (là encore, essayez donc) ;
    • elle apaise les loups mâles menaçants en se jetant "aussitôt sur le dos" et en geignant "comme les louveteaux" ;
    • ses blessures guérissent par la vertu de la salive (à la vérité : surinfectée !) de toute la meute venue lécher ses meurtrissures,

    etc., etc., etc.

    Mais il est une invention de Misha Defonseca dont la démesure est inégalée ; une fable que je n’ai jamais rencontrée dans un historique de sept siècles (1304 - 1954) : lors d’un "jour exceptionnel", tous les loups de la meute partent chasser en lui laissant la garde des louveteaux, dont l’un même est blessé, ce qui, selon l’auteur, témoigne de la haute considération qu’ils avaient pour elle…

    Paradoxalement, dans mon ouvrage sur ce sujet, j’ai donné une explication scientifique irréfutable au phénomène des enfants-loups : dans l’histoire de l’humanité, ce furent exclusivement des nourrissons recueillis par une louve solitaire en état de pseudogestation ("grossesse nerveuse"). La louve les allaite et les défend, mais leur espérance de vie est comptée ; ils ne seront jamais Mowgli.

    Un cas présentant une certaine authenticité - un jeune garçon grièvement brûlé lors de l’enfumage de sa tanière, en 1872 - est contemporain de famines majeures : lors, en faisant expirer les parents par millions et en multipliant le nombre d’enfants en état d’abandon, des drames d’une telle ampleur, à l’exemple des guerres, ont favorisé cette potentialité, car l’adoption d’un nourrisson par une louve en état de pseudogestation est un accident statistique relevant de la loi des grands nombres.

    • Le film de ce soir sur la deux - Survivre avec les loups 17 janvier 2011 16:56, par Serge Aroles
      ENFANTS-LOUPS : SOUFFRANCE ET VERITE

      Les amoureux du loup qui s’irritent devraient plutôt se réjouir attendu que je suis le premier à valider scientifiquement l’existence des enfants-loups : ce furent exclusivement des nourrissons recueillis par une louve solitaire en état de pseudogestation ("grossesse nerveuse"), et ce, dans le cadre de guerres, famines et autres désastres du genre humain, matrices d’un grand nombre de nourrissons en état d’abandon ou d’agonie.

      D’ailleurs, nombre de correspondants ont été stupéfaits par le fait que je détruise, par les archives et la science, la totalité des cas d’enfants-loups d’âge avancé ou intégrés à une meute, mais que je valide formellement l’existence des "nourrissons"-loups.

      Oui, dans l’histoire de l’humanité, par accident statistique, la louve solitaire en état de pseudogestation a secouru, allaité et défendu des nourrissons, mais jamais un enfant n’a vécu au sein d’une meute de loups.

      Ces mots devraient ravir tous les amoureux de ce fascinant animal, sans qu’ils eussent à quêter cet amour et cette admiration dans des fables démesurées, telle celle des petites Indiennes (Amala et Kamala) ou celle de Misha Defonseca, sans qu’ils eussent à croire qu’une fillette de 9 ans brisent les os du gibier avec ses dents ou se fait réprimander lorsque, intégrée à une meute de dix loups (6 adultes et 4 louveteaux), elle ose faire pipi en levant la patte, ce que désapprouve la louve dominante ! (ceci est écrit dans "Survivre avec les loups", p.162, édition de 1997, mais sans doute le film prendra-t-il ses distances avec de telles affabulations, et ne montrera pas Misha environnée de dix loups).

      Le long travail de vérité que j’ai mené dans les archives de par le monde est aussi un travail de justice posthume en faveur de tant de ces enfants, souvent des déficients mentaux ou physiques victimes d’escrocs, dont le dessein était le profit financier. Car il n’est pas que la plus célèbre histoire d’enfant-loup que j’ai détruite en ouvrant les archives (cette pauvre fillette Kamala, battue à coups de bâton par le créateur d’une escroquerie qui a été validée, applaudie, dans des milliers de naïves publications depuis 1926), il en est aussi de moins connues.

      Ainsi ai-je découvert que l’enfant sauvage d’El Salvador ("Tarzancito", 1933), qui aurait survécu dans une jungle égayée de jaguars, était à la vérité un orphelin des massacres considérables commis par les militaires - la « matanza » de 1932, authentique génocide des Indiens Pipils -, et que jamais il ne s’apeura d’autres fauves que ceux-ci.

      Dans l’histoire de l’humanité, les hommes ont moins tué de loups qu’ils n’ont tué d’enfants (par les guerres, notamment). Soyez stupéfaits par la violence de la vérité : les archives que j’ai exhumées m’apprirent que les enfants-ours capturés dans les profondes forêts du royaume de Pologne (1657 - 1694) ne furent que la multiplication littéraire d’un seul cas : un garçon, sans doute albinos, pour lequel, en raison de sa violence acquise à l’état sauvage, il y eut une délibération de mise à mort…

      Point final. ENFANTS-LOUPS : ENTRE NAIFS ET SALAUDS

      Ceci est en réponse à ceux qui, à l’occasion de la sortie du film "Survivre avec les loups", s’irritent que j’eusse démontré que, s’il y eut des nourrissons recueillis par des louves solitaires, en revanche, jamais - jamais ! - un enfant n’a partagé la vie d’une meute de loups. Par delà les siècles et les continents, trop d’enfants souffrirent pour que soit satisfaite la douce naïveté de ceux qui croient que les enfants gambadent parfois avec une meute de loups, mais aussi souffrirent pour que soit satisfaite la malsaine curiosité de foules avides de contempler des monstres.

      1) ENFANT-LOUP DE RUSSIE (décembre 2007) PRESENTE COMME DANGEREUX POUR LA POPULATION.

      L’enfant découvert le mois dernier en Russie "au sein d’une meute de loups" fut présenté comme "réellement dangereux" pour la population, en raison des morsures qu’il pourrait causer avec ses "dents acérées" mues par une grande puissance de mâchoire, et en raison du "réservoir de virus et d’infections" qu’il représente. Lorsqu’on me demanda mon avis depuis l’Angleterre, je fus heureux d’apporter un peu de raison : l’état clinique de cet "enfant-loup" (notamment ses pieds, qui toujours portèrent des chaussures) atteste bien que ce pauvre garçon, déficient mental et vagabond, n’a jamais vécu avec les loups. Et je fus heureux d’ajouter que, si ce malheureux orphelin se jette sur la nourriture "comme un animal", c’est qu’il n’a rien mangé depuis des jours, et que, quand bien même eût-il été un authentique enfant-loup (c’est à dire ayant vécu, nourrisson, avec une louve solitaire), il ne pourrait transmettre la rage, celle-ci ne présentant pas de contagion interhumaine. De telles escroqueries se multiplient, chaque année nouvelle apportant son nouvel enfant-loup sur les terres de l’immense Russie…

      2) ENFANTS CHINOIS MUTILES POUR ETRE EXHIBES COMME ENFANTS-LOUPS

      En l’empire de Chine, on a exhibé pour de l’argent de malheureux êtres « sauvages » créés par mutilations et tentatives de parabiose, horreurs ne relevant pas de la classique littérature relative à la Chine ancienne, mais de cas contemporains, documentés par des médecins. Ainsi, en 1892, le docteur Mac Gowan rapporta les souffrances vécues par ceux qui étaient enlevés à dessein de devenir « enfants-loups » : maintenus dans l’obscurité, contraints à adopter une locomotion quadrupède, au besoin après qu’on leur eut désarticulé les chevilles, leurs cordes vocales étaient détruites et leur peau progressivement « écorchée » et remplacée par celle d’un chien ou d’un ours - de telles parabioses faisant l’objet d’un rejet par le système immunitaire, seuls survivaient ceux auxquels on apposait une toison de l’animal sur l’épiderme. Il existe une photographie d’un tel garçon, que je me suis refusé à reproduire dans mon ouvrage sur les enfants-loups, car cela eût été offrir un succès posthume à des salauds.

      3) FAUX ENFANTS-LOUPS, MAIS AUTHENTIQUES ENFANTS HANDICAPES MALTRAITES

      Le long travail de vérité que j’ai mené dans les archives de par le monde est aussi un travail de justice posthume en faveur de tant de ces enfants, souvent des déficients mentaux ou physiques victimes d’escrocs, dont le dessein était le profit financier. Car il n’est pas que la plus célèbre histoire d’enfant-loup que j’ai détruite en ouvrant les archives (cette pauvre fillette indienne Kamala, battue à coups de bâton par le créateur d’une escroquerie qui a été validée, applaudie, dans des milliers de naïves publications depuis 1926), il en est aussi de moins connues. Ainsi ai-je découvert que l’enfant sauvage d’El Salvador ("Tarzancito", 1933), qui aurait survécu dans une jungle égayée de jaguars, était à la vérité un orphelin des massacres considérables commis par les militaires - la « matanza » de 1932, authentique génocide des Indiens Pipils -, et que jamais il ne s’apeura d’autres fauves que ceux-ci. En Afrique, nombre d’enfants handicapés, de corps ou d’esprit, furent présentés comme ayant vécu dans la jungle ou la savane avec des singes. Là encore, il est une photographie d’un célèbre "enfant élevé par des babouins" (Afrique du sud, 1937) que je me suis refusé à reproduire, car à la vérité ce ne fut qu’un malheureux garçon atteint d’une sévère myélite, qui lui "brisa" littéralement le corps en deux, le transformant en un pauvre adolescent quadrupède. Dans l’histoire de l’humanité, les hommes ont moins tué de loups qu’ils n’ont tué d’enfants (par les guerres, notamment). Soyez stupéfaits par la violence de la vérité : les archives que j’ai exhumées m’apprirent que les enfants-ours capturés dans les profondes forêts du royaume de Pologne (1657 - 1694) ne furent que la multiplication littéraire d’un seul cas : un garçon, sans doute albinos, pour lequel, en raison de sa violence acquise à l’état sauvage, il y eut une délibération de mise à mort…

      Je ne répondrai plus à ceux qui s’obstinent à rêver que Misha, l’héroïne de "Survivre avec les loups", a vécu avec une meute de dix loups et que sa mâchoire d’enfant l’autorisait à briser les os du gibier (se reporter à son livre, non au film tiré de celui-ci), mais qu’ils comprennent bien que leur douce naïveté, sans qu’ils le sachent, a alimenté le commerce pluriséculaire d’authentiques bourreaux, et donc la souffrance de trop d’enfants. En sincères amoureux du loup, et donc de la nature, en toute sa création, je souhaite qu’ils soient les premiers à s’en révolter…

  • Le film de ce soir sur la deux - Survivre avec les loups 17 janvier 2011 17:14, par Serge Aroles

    "Survivre avec les loups" : Une escroquerie !!!

    Les archives sont souveraines, elles ne relaient pas mon opinion personnelle.

    vendredi 8 février 2008, par Serge Aroles

    http://www.loup.org/spip/Survivre-a…

    Après bien des critiques sur l’article L’énigme des enfants-Loups [voir ci-dessus], mettant en cause la véracité des propos de Misha Defonseca dans son livre.

    LES ARCHIVES DE BELGIQUE CONFIRMENT QUE "SURVIVRE AVEC LES LOUPS" EST UNE ESCROQUERIE !

    Lorsque mes recherches sur les enfants-loups, et notamment celles relatives à l’unique cas d’enfant sauvage qui eût survécu dix années en forêt (Marie-Angélique, 1721 - 1731), m’avaient autrefois conduit dans les archives et les bibliothèques de Belgique, j’avais procédé à d’élémentaires vérifications à propos du livre "Survivre avec les loups" (1997). Les voici, augmentées des éléments, dont j’ai eu l’absolue confirmation récemment.

    Il n’y eut aucune déportation depuis la Belgique au printemps 1941, celle-ci ayant débuté bien plus tard, très exactement le 4 août 1942.

    Aucun des 25 000 déportés juifs de Belgique recensés n’offre une compatibilité avec les éléments offerts par l’auteur de "Survivre avec les loups" : à savoir, l’existence d’un couple juif d’origine germano-russe dont les prénoms étaient Gerusha et Reuven, fût-ce même en oubliant ces prénoms, en élargissant les âges, les lieux d’habitation en Belgique, etc. Aucun.

    J’avais très vite découvert que la famille belge qui provoque toute l’histoire (la fuite de Misha à travers l’Europe), cette tyrannique famille belge qui héberge la petite fille juive pour de l’argent et qui a pour projet de la livrer aux Allemands, n’avait jamais existé, fût-ce sous un autre nom (car il m’avait été aisé de positionner sa fausse maison dans l’authentique aire centrée sur Anderlecht).

    Personnage central du livre, le "grand-père" qui enseigne la géographie et offre une boussole à la petite fille (lui permettant ainsi de faire un surréaliste tour complet de l’Europe), ce grand-père est membre de la famille citée ci-dessus (l’oncle du dentiste) : il est donc membre d’une famille qui… n’a pas existé. Lors, ne soyons pas surpris que nul n’ait jamais retrouvé de traces au sol de sa grande ferme, située près d’Anderlecht.

    Une autre donnée majeure du livre (donnée centrale car elle conditionne la réussite de l’évasion de Misha) est imaginaire, et ne relève pas du tout de l’imperfection de mémoire d’une enfant de 8 ans : « le bombardement sur un dépôt de pétrole de la ville. Il a détruit un pont voisin de la maison sur le canal. Léopold est allé voir ensuite, et a rapporté l’information » (année 1941). Alors que aucun pont de cette région (le canal Bruxelles-Charleroi près d’Anderlecht) ne fut bombardé en 1941 (pas plus qu’en 1942 ou 1943), absolument aucun pont, Misha :

    * décrit sa vision des "ruines noires du dépôt de pétrole, des cuves déchiquetées" ;

    * puis elle raconte longuement comment ce pont détruit a d’abord stoppé sa fuite hors de l’agglomération de Bruxelles (tout près de la maison de l’imaginaire famille du dentiste) ;

    * avant qu’elle ne réalise une héroïque traversée sur "les ferrailles du pont déchiqueté" "centimètre par centimètre" de ce "grand trou béant au-dessus de l’eau noire".

    Nombre de commentateurs du livre ont écrit qu’il s’agissait là d’un grand acte d’héroïsme… alors que nul pont n’était ainsi détruit. Tout juste y eut-il en cette région un pont que les Britanniques avaient saboté lors de leur retraite, en 1940, pont qui avait vite été transformé en passerelle pour piétons, parfaitement pratiquable par ceux-ci en 1941.

    L’auteur de "Survivre avec les loups" ignore que la particularité de la Belgique fut d’avoir été placée sous administration directe de l’Allemagne nazie (ce qui ne fut pas le cas en France) : lors, ni en 1941 ni plus tard, les services de l’état civil de la maison communale d’Anderlecht ne lui ont délivré une fausse carte d’identité, comme elle le prétend.

    Lors, devant de telles évidences, je n’avais plus porté intérêt à cette fable démesurée, en laquelle une fillette, adoptée par un couple de loups puis par une meute de dix loups, se fait réprimander par la louve dominante lorsqu’elle fait pipi en levant la patte, celle-ci lui intimant "l’ordre de continuer à s’accroupir comme les autres femelles" (page 162, ed. 1997).

    J’ignorais alors que cette affabulation serait traduite en 18 langues, vendue à des millions d’exemplaires, serait le sujet d’un film dont tous les grands médias nous certifieraient l’authenticité, et que l’on m’accuserait de nier la souffrance du peuple juif. Je ne pouvais tout de même pas valider une telle fable, alors que j’avais détruit toutes celles analogues sur les enfants-loups, et ce, sur plusieurs siècles et plusieurs continents.

    Depuis le jugement prononcé à l’encontre de l’éditeur américain, condamné à payer plus de 20 millions de dollars à Mme Defonseca, nous savons que "Survivre avec les loups" fut coécrit avec une Américaine, amie et voisine de l’éditrice, qui s’était laissée persuader par celle-ci qu’un tel thème "serait un best seller"… Les deux auteurs ne savaient pas même que les plus hautes montagnes d’Europe séparent l’Italie de la France : ayant accosté en bateau en Italie, dans un lieu inconnu, la petite fille, aidée de sa boussole, marche, marche… jusqu’à ce que, très soudainement : "je me retrouve en France, sans l’avoir réalisé avant d’entendre parler français". Elle a franchi la plus haute chaîne d’Europe, sans qu’elle n’eût vu de montagne.

    Je vous laisse libre de toute analogie sur le trio "USA - argent - enfants-loups", mais sachez qu’à propos des deux plus célèbres enfants-loups (les fillettes Amala et Kamala ; Inde, 1920), j’ai retrouvé à Washington une lettre de l’universitaire américain qui avait universalisé cette ignoble escroquerie (Kamala était une fillette déficiente mentale battue par un Indien, créateur de ce mensonge) car elle lui semblait financièrement prometteuse : par une lettre du 20 mai 1940, il se réjouissait d’un premier chèque, qui arrivait à point pour ses affaires en Bourse, et il proposait à un auteur à succès d’exploiter avec lui ce filon, « en faisant 50-50 » sur les bénéfices…

    Reprise, applaudie et certifiée authentique en 18 langues, cette histoire de fillette adoptée par une meute de dix loups (6 adultes et 4 louveteaux) restera l’un des monuments de la crédulité universelle de ces dernières décennies. Oui, des hommes ont exterminé des fillettes juives ; non, des meutes de loups n’ont pas porté secours à celles-ci…

    D’éminents historiens juifs ont été choqués des affabulations de Mme Defonseca. La principale revue de la communauté de Belgique publiera dans sa revue de mars une sévère mise au point, reproduisant mon verdict à côté de celui de l’éminent historien belge de l’Holocauste, M. Steinberg, qui a fait un immense travail de mémoire sur les victimes juives de Belgique.

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