Note de do du 19 septembre 2016 : Voici une preuve qu’en ce moment la propagande du pouvoir éprouve à nouveau le besoin de prétendre que c’est la Libye, c’est-à-dire Kadhafi, qui avait commis l’attentat ayant fait 170 morts, dont 54 Français, le 19 septembre 1989, au-dessus du désert du Ténéré, au Niger. J’ai aussi entendu ça à la télé aux infos de 19h30 sur France 3 aujourd’hui même.
Plus de moyens requis pour la lutte antiterroriste, dit Hollande
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11P0OE?sp=true
Lundi 19 septembre 2016 11h53
PARIS (Reuters) - François Hollande a évoqué la nécessité d’engager des moyens supplémentaires pour la lutte contre le terrorisme, lors d’un hommage aux victimes lundi.
Le chef de l’Etat a en outre annoncé l’augmentation du fonds d’indemnisation des victimes pour qu’il concerne davantage de personnes.
"Nous devons pérenniser l’action qui a été engagée, je parle bien sûr de tous les moyens pour prévenir les attentats, pour les dissuader, pour les empêcher, et c’est un travail constant qui appellera des moyens encore supplémentaires au-delà même de ce que j’avais décidé pour les renforcer", a-t-il dit lors d’un discours aux Invalides.
Quant au Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme, il doit être modifié, a annoncé François Hollande.
"Le fonctionnement et les règles du fonds de garantie seront réformés, il y a aujourd’hui des milliers de personnes qui sont concernées, traumatisées, touchées à jamais par ce qu’elles ont vu, même si elles n’ont rien subi dans leur chair", a-t-il dit.
"Les ressources du fonds seront revues en conséquence et l’Etat s’en portera garant dans la durée", a poursuivi le chef de l’Etat.
Après une série d’attentats qui ont fait des centaines de morts en France, le président, des membres du gouvernement et de l’opposition assistaient à cette cérémonie organisée chaque année par des associations, le jour anniversaire de l’attentat contre le DC-10 de la compagnie aérienne française UTA.
L’attentat, attribué à la Libye, avait fait 170 morts, dont 54 Français, le 19 septembre 1989, au-dessus du désert du Ténéré, au Niger.
Lors de la cérémonie, les noms de 230 personnes tuées dans des attentats depuis le 19 septembre 2015, en particulier le 13 novembre à Paris et le 14 juillet à Nice, ont été lus, une lecture qui a duré 23 minutes.
"Jamais notre pays n’avait été attaqué avec cette ampleur criminelle, avec cette rage destructrice, avec cette cruauté barbare", a déclaré le chef de l’Etat.
Face à ces attaques, qui visent selon lui à atteindre la démocratie et à mettre en cause la cohésion de la France, "l’Etat doit être exemplaire", a-t-il ajouté. "C’est le devoir de l’Etat de répondre à toutes les questions, y compris sur son propre rôle, et de les assumer", a-t-il dit.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)