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Côte d’Ivoire - Gbagbo - 6 avril 2011 - Forces françaises et rébellion attaquent ensemble

vendredi 8 avril 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 8 avril 2011).

Côte d’Ivoire : Forces françaises et rébellion attaquent ensemble, à l’arme lourde, la résidence du Président Gbagbo

http://directscoop.net/2011/04/07/c…

Publié le7 avril 2011 par directscoop

ABIDJAN – Les hélicoptères de l’armée française ont bombardé toute la nuit de mercredi, la résidence officielle du Président de la République de Côte d’Ivoire, en appui aux combattants rebelles de l’opposant Alassane Ouattara, qui tentaient de prendre le domicile du Président Laurent Gbagbo, ont constatés plusieurs témoins sur place.

Selon une source militaire, l’armée ivoirienne a subit de nombreux dégâts consécutifs à cette violente attaque mais a pu résister à ce nouvel « assaut final » et repousser victorieusement la coalition.

« Dieu merci, le Président Laurent Gbagbo va bien. Il est toujours à sa résidence. » a indiqué à Directscoop un proche de la famille avant de commenter, amer : « ce que Nicolas Sarkozy fait en Côte d’Ivoire est criminel et inadmissible ».

Jeudi matin, le calme était revenu dans la capitale économique après ce nouvel échec de la tentative de « déloger Laurent Gbagbo » par la force pour l’évincer du pouvoir.

Cette attaque est intervenue au moment où des informations persistantes faisaient état, du vote d’une nouvelle résolution de l’Onu sur la Côte d’Ivoire prévoyant notamment le limogeage du Coréen Choi et son remplacement par un haut-fonctionnaire d’origine Russe, l’envoi d’un avion-bombardier dans le pays et l’interdiction de survol du territoire par les appareils de l’Onuci. Toutefois, des responsables de l’Onuci contactés par Directscoop à Abidjan n’ont pu confirmer cette information par ailleurs, non disponible jeudi sur les sites officiels de l’Onu.

Une avalanche de protestations avait accueilli les premiers bombardements aériens, lundi 4 avril 2011, des forces françaises en Côte d’Ivoire. La Russie avait exigé l’évaluation de la légitimité de ces bombardements tandis que le président de l’Union africaine, Teodoro Obiang Nguema, denonçait le recours à la force par l’Onu et la France. A Paris, le Parti Communiste, le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) et Lutte ouvrière par un communiqué exigeait pour leur part, le retrait « immédiat » de Côte d’Ivoire des troupes françaises. De nombreuses organisations de la société civile avaient organisé des manifestations de rue pour protester contre ces « tonnes de bombes qui sont déversées sur les populations civiles » .

Un différend post-électoral oppose le Président Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil Constitutionnel, plus haute juridiction chargée de donner les résultats définitifs en Côte d’Ivoire, à l’opposant Alassane Ouattara, candidat malheureux à cette élection, mais reconnu vainqueur par le chef de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire.

La dernière résolution (1975) de l’ONU sur la Côte d’Ivoire, votée le 30 mars à l’initiative de la France et du Nigeria, invite au réglement du différend par la voie pacifique sous l’égide d’un haut représentant. Laurent Gbagbo a accepté ce haut représentant déjà désigné par l’Union Africaine mais Alassane Ouattara l’a récusé. Il tente depuis, avec l’appui des militaires français, de renverser par la force le Président Laurent Gbagbo .


Côte d’Ivoire/Bombardements : « Ce n’est pas l’Onu qui a tiré sur la résidence de Gbagbo » (officiel)

http://directscoop.net/2011/04/06/c…

Publié le6 avril 2011 par directscoop

NATIONS UNIES – Martin Nesirky, porte-parole du Secrétaire général des nations unies, a déclaré que « ce n’est pas l’Onu qui a tiré sur la résidence de Gbagbo » lors d’un point de presse, mardi, au Siège des nations unies à New-York selon Inner City Press

En réponse à la question des journalistes de savoir si les hélicoptères d’attaque de l’ONU qui avaient tirés sur la résidence du Président Laurent Gbagbo se trouvaient en état de légitime défense, Nesirky a répondu que ce n’est pas l’ONU qui a tiré sur la résidence de Gbagbo mais plutôt des hélicoptères de la force française Licorne. Il a toutefois ajouté qu’il était légal pour la force française Licorne de soutenir l’ONU.

Une avalanche de protestations avait accueilli les bombardements aériens des forces françaises en Côte d’Ivoire. La Russie a exigé l’évaluation de la légitimité de ces bombardements tandis que le président de l’Union africaine, Teodoro Obiang Nguema, denonçait le recours à la force par l’Onu et la France. A Paris, le Parti Communiste, le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) et Lutte ouvrière par un communiqué exigeait pour leur part le retrait « immédiat » de Côte d’Ivoire des troupes françaises.

lundi, le sénateur américain Jim Inhofe (R-Okla.), membre éminent de la commission sénatoriale des services armés (SASC) et du comité chargés des relations étrangères du Sénat (SFR), avait estimé que l’opposant ivoirien Alassane Ouattara était « illégitime pour diriger la Côte d’Ivoire », et appelé les États-Unis à « reconsidérer leur position » dans la crise ivoirienne.

Un différend post-électoral oppose le Président Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil Constitutionnel, plus haute juridiction chargée de donner les résultats définitifs en Côte d’Ivoire, à l’opposant Alassane Ouattara, candidat malheureux à cette élection, mais reconnu vainqueur par le chef de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire.

La dernière résolution (1975) de l’ONU sur la Côte d’Ivoire, votée le 30 mars à l’initiative de la France, s’est félicitée de la décision prise (…) de nommer un haut représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble » par de voies pacifiques. Cette résolution a engagé « toutes les parties à coopérer pleinement » avec ce haut représentant. Mais Alassane Ouattara, proche de Nicolas Sarkozy, a récusé ce haut représentant déjà désigné.

Il a déclenché des hostilités militaires en ouvrant des fronts à l’ouest, au centre et à l’est du pays avant d’engager la « bataille d’Abidjan » contre le Président Laurent Gbagbo ; et ce, avec l’appui de l’onuci et de la force française Licorne qui ont notamment détruit tout l’armement lourd de l’armée ivoirienne.

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