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Fukushima - 21 avril 2011 - 417 000 cancers en 50 ans dans la zone des 200 km (vidéo 5’43)

lundi 11 mars 2013 (Date de rédaction antérieure : 21 avril 2011).

Fukushima : 417 000 cancers supplémentaires d’ici 2061 dans les 200 km autour de la centrale.

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Le professeur Chris Busby secrétaire scientifique de l’European Committee on Radiation Risk (ECRR), a donné les résultats de la première étude scientifique ("The health outcome of the Fukushima catastrophe Initial analysis from risk model of the European Committee on Radiation Risk") concernant la projection (provisoire au 1/4/2011) des calculs et du chiffrage de l’incidence des cancers à prévoir suite aux retombées des particules radioactives dans certaines régions du Japon. Voir :

Cliquer sur l'image pour voir la vidéo Russia Today de 5 "43''.

Utilisant les données de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et des sites internet officiels japonais, l’ECRR a employé deux méthodes pour estimer les nombres de cas de cancers dans certaines zones contaminées. L’ECRR a comparé ces résultats aux évaluations dérivées de la modélisation de la CIPR (International Commission on Radiological Protection).

Cette étude a été réalisée en utilisant les bases de la "Tondel méthode" qui sont issues des travaux du Professeur Martin Tondel chercheur à l’université de Linköping (Suède) dont le groupe de chercheurs a réalisé une étude pilote sur l’incidence radiations/cancers sur la période de 10 ans post Tchernobyl.

Les critères d’études sont essentiellement basés sur les différences de niveaux de contamination de la terre par les retombées radioactives et la constatation que les maladies ont augmenté de 11% pour chaque 100 kBecquerels supplémentaires par m2. Le professeur Chris Busby a appliqué cette méthode aux facteurs correspondants à la zone jusqu’à 100 kilomètres des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima où l’AIEA a rapporté, en moyenne, 600 kBq de radioactivité par m2 (600 kBq/m2).

Il est recensé une population de 3,3 millions de personnes réparties dans la zone des 100 kilomètres, le résultat prévoit pour cette zone en 10 ans une augmentation de 66% des cancers au delà du taux normal (pré-accident). Ceci implique les chiffres suivants : 103 329 cancers supplémentaires seront dus aux expositions dans la zone de Fukushima entre 2012 et 2021.

En application de la méthode scientifique "Tondel" comprise sur l’anneau entre 100 km et 200 km de Fukushima, la population est de 7.8 millions, mais avec une concentration inférieure des retombées de particules radioactives, les calculs aboutissent à 120 894 cancers supplémentaires d’ici 2021.

En ce qui concerne les résidents permanents qui ont fait le choix de rester dans la zone de confinement et suivante (celle au-delà des 20 km à l’origine, avec extension de 20 à 30 km début avril en zone d’exclusion) et qui n’avaient pas obligation d’évacuation, les chiffres des cancers s’établiront à 224 223 en dix ans.

La deuxième méthode de calcul d’évaluation est dérivée des facteurs de pondérations conseillés par l’ECRR sur la base des différentes manières dont les différents radionucléides se comportent dans les systèmes biologiques. Les résultats de cette méthode prévoient 191 986 cancers supplémentaires dans le cercle de 0 à 100 km et 224 623 dans l’anneau externe. La moitié de ces derniers cas de cancers arriveront probablement dans les dix premières années et le reste entre 10 et 50 ans.

Pour les résidents permanents (ceux qui n’auront pas évacué la zone et hors zone d’exclusion de 30 km) et qui seront les plus impactés, les taux et les chiffres selon la deuxième méthode seront de 416 619 cas de cancers dont 208 310 apparaîtront dans les dix premières années.

Il est constaté une bonne concordance des résultats entre les deux méthodes.

La méthode officielle de la CIPR prévoit 6 158 cancers supplémentaires en 50 ans (parmi les 2,5 millions de cas de cancers attendus normalement, hors catastrophe de Fukushima) dans la population, ce qui serait presque invisible et pourrait même être nié par le lobby nucléaire.

Extrait de cartoradiations 9 avril 2011.

Infonucléaire : http://www.dissident-media.org/infonucleaire

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