Depuis quelques années, les écologistes de tout poil reviennent en force avec une pléthore d’arguments et d’attitudes qui ne sont pas sans rappeler celles des gourous des sectes ou des religieux patentés.
Il ne s’agit pas ici de faire l’apologie d’un système fort critiquable, mais de montrer que si l’on souhaite le changer, il ne faut pas se tromper de combat. je ne reviendrai pas sur les lampes basse consommation, qui ne sont rien d’autre que des tubes fluorescents équipés d’un ballast électronique, c’est à dire rien de bien nouveau, et qui n’économisent finalement pas grand-chose. Les écologistes ne se sont hélas pas contentés de cette seule ânerie. Réchauffement climatique, recyclage des déchets, centrales nucléaires, voiture électrique, politique sociale, environnement, tout y passe, tout les arguments sont bons pour nous inquiéter, nous culpabiliser, nous alarmer, nous interpeler, nous appâter, et enfin nous ferrer et nous rouler dans la farine bio. Va-t-on ensuite nous mettre sur la grille du barbecue ? Que nenni, bonnes gens, la combustion du bois va dégager du méchant CO2. Tout crus, serons-nous croqués, vous dis-je, si nous n’y prenons pas garde.
Nous allons essayer au fil des jours de défricher tout ce fatras par une série d’articles. Il ne s’agit pas d’affirmer quoi que que soit, ni de convaincre , mais juste de donner des éléments objectifs vérifiables, et à chacun, ensuite, de se faire une opinion. Car rien n’est pire qu’une information, même exacte, que l’on ne peut comprendre, faute d’éléments d’appréciation.
Commençons, amis lecteurs, par la grande peur du siècle, le réchauffement climatique. Par VOTRE faute.
Il y a bien eu un réchauffement au cours des années 90, mais depuis 1998, la température moyenne du globe s’est stabilisée. Lorsque l’on vous annonce que les années 2000 ont été la décennie la plus chaude, c’est vrai, mais sortie de son contexte, cette affirmation tend à faire croire que le réchauffement se poursuit, ce qui est faux. Remarquons au passage le retour d’hivers particulièrement rigoureux chez nous.
Le CO2, le cheval de bataille des écologistes. La taxe carbone, la compensation carbone, le bilan carbone, etc… ce pauvre carbone, présent dans nos mines de crayon, et qui entartre nos chers lave-linges, (le calcaire est un assemblage de carbone, de calcium, et d’oxygène, CO3Ca) est devenu l’ennemi public numéro 1. Le pauvre , il n’a pourtant rien fait de mal. Sans lui, pas une seule plante ne pourrait vivre, ce qui ferait désordre, dans un monde prétendument écolo… Soyons concis : l’atmosphère, les océans, les sols et la végétation contiennent 42000 milliards de tonnes de carbone. Le cycle naturel du carbone provoque en permanence l’échange de 300 milliards de tonnes de carbone par an entre la Terre et son atmosphère. Ce cycle permet entre autre la croissance des végétaux. L’activité humaine représente l’émission de 3 milliards de tonnes de carbone par an, dont la moitié retombe au sol, car le gaz CO2 est plus dense que l’air. Plus clairement, pour ceux qui n’aiment pas les maths, nous émettons dans l’atmosphère une quantité de carbone égale à 0,5 % de ce que la nature échange chaque année. Le gaz CO2 représente 0,038 % de la masse totale de l’atmosphère terrestre. Notons qu’il est 3,7 fois plus lourd que le carbone tout seul. Cela permet de nous envoyer des plus gros chiffres à la figure. Les données sont encore imprécises, mais environ les 3/4 de l’effet de serre sont dus avant tout à la vapeur d’eau, c’est-à-dire aux nuages. Le reste serait l’œuvre des autres gaz à effet de serre naturellement présents dans l’atmosphère.
Les mécanismes du climat sont très complexes et nous les comprenons encore de façon très approximative. Il serait trop long d’en faire ici un exposé, même succin. Notre planète est non seulement très complexe, mais en plus, elle n’est pas un système fermé. Elle interagit également avec l’espace qui l’entoure. Par exemple, on étudie encore l’interaction des rayons cosmiques avec les hautes couches de l’atmosphère, qui semble jouer un rôle important dans la formation des nuages. Et si vous fouinez un peu sur le net, vous découvrirez sans doute que, d’après les paléontologistes qui étudient le passé climatique de la terre, l’augmentation du taux de C02 a suivi, et non précédé, l’augmentation de la température.
Voilà au moins de quoi se poser des questions, non ?
En attendant, bonnes gens, au bénéfice du doute, je vous déclare non coupables.
Dans quelques jours, je vous expliquerai pourquoi il va être très difficile de faire déborder les océans, et tous nous engloutir, tel un remake du Déluge de la Bible.