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concombres masqués - graines germées - E. coli et la résistance aux antibiotiques

dimanche 3 juillet 2011

E. coli et la résistance aux antibiotique

http://www.dna.fr/fr/opinions/info/…

Par M me Herrade Nehlig, de l’Institut de biologie molécularie des plantes - CNRS, Strasbourg (courriel)

Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment utilisée pour faire ’muter’ les cellules de plantes afin d’obtenir des OGM. Escherichia coli est ‘le’ vecteur utilisé pour introduire dans les cellules de plantes, le gène étranger qu’on désire intégrer au génome de la plante. Après on se ‘débarasse’ de la bactérie Escherichia coli en utilisant un cocktail d’antibiotiques à large spectre censés éliminer les bactéries et non pas les cellules mutées (qui seront à l’origine de la nouvelle lignée d’OGM) puisqu’en introduisant le gène désiré on a en même temps introduit dans la cellule un gène de résistance aux antibiotiques.

L’Escherichia coli utilisé à la fabrication d’OGM est donc le ‘transporteur’, le ’vecteur’, à la foi du gène qui intéresse le producteur d’OGM et du gène de résistance aux antibiotiques. Le but étant de tuer la bactérie servant de vecteur (de transporteur) et non pas la cellule mutée, en noyant l’ensemble dans une soupe d’antibiotiques qui tuera les bactéries qui se sont débarrassées de leurs gènes ‘parasites’ au profit des cellules, sans tuer les cellules porteuses des gènes introduits.

– Quid des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques, ça l’histoire ne le raconte pas,

– quid des interactions entre Escherichia coli et les cellules de plantes qui seront à l’origine de nouvelles lignées de plantes OGM… Je ne ferais pas plus de commentaires et vous laisse le soin de faire le lien entre mon histoire… et d’autres, à l’actualité cruelle. »

8 Messages de forum

  • Bonjour,

    Il est dommage que cet article ne soit pas accompagné du rectificatif apporté par l’institut dont la réputation est mise en cause.

    http://www.dna.fr/fr/opinions/info/…

    Cette technicienne devrait avoir honte. Elle est dans cet institut depuis plus de 20 ans et elle ne connait même pas les bases du protocole de la transgénèse. Tout ce qu’elle a réussi à faire c’est se ridiculiser et porter atteinte à la réputation de son institution.
    Peut-être que son appartenance au groupe des Verts explique ce dérapage.

    Bien cordialement

    • E. coli : rectificatif et précisions

      http://www.dna.fr/fr/opinions/info/…

      L’Institut de biologie moléculaire des plantes du CNRS tient à réagir aux propos, publiés dans les DNA du 1er juillet, de Mme Herrade Nehlig, technicienne à l’institut.

      Mme Nehlig prétendait que la bactérie Escherichia coli est le vecteur utilisé pour réaliser la transformation des plantes. Or cette bactérie, qui sert à multiplier l’ADN, n’est jamais en contact avec la plante.

      En réalité, la bactérie utilisée est Agrobacterium tumefaciens. Celle-ci dispose, naturellement, des capacités à transférer de l’ADN dans le noyau de la cellule végétale, contrairement à Escherichia coli.

      Cette personne évoquait la résistance aux antibiotiques.

      Effectivement, des souches de bactéries résistantes à certains antibiotiques sont utilisées par les laboratoires de recherche. Selon Mme Nehlig, « l’histoire ne (…) raconte pas » ce que deviennent ces bactéries résistantes. Il faut savoir que ces bactéries sont systématiquement détruites par d’autres classes d’antibiotiques durant le processus de sélection des plantes transformées.

      Aucune bactérie n’est présente sur les plantes transgéniques et toutes les cultures bactériennes sont détruites par autoclave ou par traitement au chlore suivant la réglementation en vigueur.

      Autre témoignage de la méconnaissance de Madame Nehlig du sujet qu’elle évoque : les infections aux E. coli entérohémorragiques ne se soignent pas avec des traitements antibiotiques. En effet, de tels traitements ont pour conséquence d’aggraver l’état des patients en libérant plus de toxines bactériennes.

      De son côté, Mme Herrade Nehlig, de Strasbourg, nous prie d’apporter les précisions suivantes : « (…) J’ai écrit cet article à titre totalement personnel et non pas en tant que membre de l’Institut de Biologie Moléculaire des Plantes et je l’ai signé en mon nom propre. Mon Institut ne saurait cautionner une opinion que j’exprime à titre personnel ».

  • Attention à la désinformation.
    Mme Nehlig s’est servie de son emploi (et de son statut d’élu) pour publier d’énormes sottises !

    Réaction de la direction de l’IBMP suite à l’article paru dans le courrier des lecteurs des DNA le 1er juillet 2011.

    • 07/04/2011

    La direction de l’IBMP tient à exprimer sa consternation face à l’utilisation de la notoriété de notre institut pour la publication d’un article inepte conduisant à un amalgame sensationnaliste entre E. coli, OGM, antibiotiques et la crise sanitaire ayant récemment eu lieu en Allemagne. Nous tenons à préciser que l’IBMP et le CNRS n’ont absolument rien à voir avec cette publication et nous nous inscrivons en faux vis-à-vis de son contenu dépourvu de vérité scientifique. Nous prendrons toutes les mesures jugées nécessaires afin que soient préservées l’image et la réputation de notre institution.

    Réaction (autre démenti du CNRS) dans DNA : http://www.dna.fr/fr/opinions/info/…

  • Il n’est pas inutile de rappeler que l’Europe déplore à ce jour une cinquantaine de morts et quelques centaines de personnes gravement atteintes dans leur santé pour le reste de leur vie.

    Les investigations sont loin d’être terminées et il reste d’importantes zones d’ombre. Si la consommation de graines germées est très vraisemblablement à l’origine de la contamination des victimes, il reste encore à déterminer comment les graines ont été contaminées.

    Mme Herrade Nehlig, simple technicienne à l’Institut de biologie moléculaire des plantes (je l’écris sans aucune intention de la dévaloriser) s’est indument prévalue de son appartenance au personnel de l’IBMP pour écrire un courrier des lecteurs en signant « M me Herrade Nehlig, de l’Institut de biologie molécularie (sic) des plantes - CNRS, Strasbourg (courriel) ». C’est là le moindre de ses forfaits.

    En effet, sa lettre est un morceau d’inepties d’anthologie, en témoigne le communiqué de l’IBMP, bien plus précis que celui publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (voir ci-dessous).

    Mais surtout, Mme Nehlig a, en quelque sorte, empilé une cinquantaine de cadavres pour se faire une estrade et donner libre cours à son militantisme anti-OGM. Désolant.

    Wackes Seppi


    04.07.11

    Réaction de la direction de l’IBMP suite à l’article paru dans le courrier des lecteurs des DNA le 1er juillet 2011.

    La direction de l’IBMP tient à exprimer sa consternation face à l’utilisation de la notoriété de notre institut pour la publication d’un article inepte conduisant à un amalgame sensationnaliste entre E. coli, OGM, antibiotiques et la crise sanitaire ayant récemment eu lieu en Allemagne. Nous tenons à préciser que l’IBMP et le CNRS n’ont absolument rien à voir avec cette publication et nous nous inscrivons en faux vis-à-vis de son contenu dépourvu de vérité scientifique. Nous prendrons toutes les mesures jugées nécessaires afin que soient préservées l’image et la réputation de notre institution.

  • C’est du grand n’importe quoi. E. coli n’a rien à voir avec les plantes (si ce n’est comme contaminant extérieur). Cette personne confond E. coli et Agrobacterium tumefaciens. D’ailleurs l’IBMP lui-même a publié un démenti :

    http://ibmp.u-strasbg.fr/

  • Tout de même, je me posais la question depuis le début de l’infection. Pourquoi les informations concernant l’infection à l’ E.Coli conseillaient-elles dès le début,de ne pas se contenter de laver les légumes, mais de les cuire ? D’après ce que je sais, E.Coli ne contamine pas l’intérieur. La contamination ne peut être qu’apportée de l’extérieur ? ? ?
    L’on peut à juste titre, se poser des questions.
    J’aimerais être informée plus loin et je regrette que les journalistes se contentent d’infos très générales. Ni a-t-il pas de journalistes d’investigation dans ces domaines ? Et l’on pourrait faire appel à des scientifiques, des biologistes, pour nous informer avec précision au lieu d’informations partielles.

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