(*) jusqu’à 12,5 %, comme dans les années 1970.
Bonjour à toutes et à tous,
Autour de nous, il n’y a que des rois et des reines. Parmi les divers pays d’Europe, seuls deux ont la séparation de l’Église et de l’État, la France depuis 1905 et le Portugal depuis la révolution des oeillets, le 25 avril 1974. L’Europe, si elle se constitue pour de vrai, ne pourra par conséquent être qu’une espèce de monarchie religieuse. Je n’en veux pas !
Pour en savoir plus sur l’Europe :
http://mai68.org/spip/spip.php?article565
Quant à la monnaie, le principal problème, c’est la loi Rothschild qui est très bien expliquée au lien ci-dessous :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1245
Maintenant, il faut bien comprendre aussi qu’en faisant perdre à la France son droit de battre monnaie, la loi Rothschild n’est pas seulement la cause de l’endettement de l’État ; en effet, par définition, elle lui interdit de faire tourner la planche à billets, c’est-à-dire de jouer sur l’inflation pour mieux répartir les richesses.
Aussi, faut-il sortir au plus vite de la loi Rothschild !
Mais, pour en sortir, il faut quitter l’Euro et l’Europe, puisque la constitution européenne de Lisbonne, copie conforme de la constitution Giscard que nous avons massivement refusée lors du référendum du 29 mai 2005 (*), intègre la loi Rothschild dans son article 123.
(*) 55% de NON, malgré une triche énorme en faveur du Oui de la part des deux principaux partis, l’UMP et le PS, qui étaient souvent seuls à surveiller le dépouillage des bulletins alors que tous deux étaient pour le Oui !
Quant au taux de conversion Euro-Franc à appliquer lors du retour au Franc, je proposerai dans un premier temps de respecter le taux officiel de 1 Euro pour 6,55957 Francs, afin d’être à peu près sûr que les Français n’y perdent rien, et conservent leur vieille intuition de la valeur de l’argent (beaucoup raisonnent toujours en Franc et en anciens Francs, il faut en tenir compte et penser aux vieux).
Puis, très vite après avoir quitté l’Euro et l’Europe, supprimer la loi Rothschild pour que la France recouvre son droit de battre monnaie ; et, mais seulement après avoir transformé notre dette en Euros en une dette en Francs, procéder à une dévaluation intelligente du Franc calculée de façon à ce que l’intuition de la valeur de la monnaie puisse s’y retrouver facilement. Par exemple, dix Francs pour un euro.
Enfin, profiter de ce que la France aura recouvré son droit de battre monnaie pour faire tourner la planche à billets et faire un maximum d’inflation afin d’appauvrir les riches pour enrichir les pauvres. En effet :
Faire tourner la planche à billets augmente la masse monétaire ; par conséquent, l’argent perd de sa valeur et les prix augmentent. C’est ce qu’on appelle l’inflation.
Mais, cela ne retombe que sur les riches qui ont beaucoup d’argent ; car, si on fait tourner la planche à billets, c’est pour financer la sécurité sociale et les services publics, c’est pour augmenter les salaires, les retraites et les pensions… bref, si on fait tourner la planche à billets, c’est pour enrichir les pauvres au dépend des riches.
Et, c’est vraiment prendre aux riches pour donner aux pauvres ; car, en procédant ainsi, l’inflation fait passer une énorme proportion de la masse monétaire, et donc de sa valeur, depuis les poches des riches vers celles des pauvres ; parce que la masse monétaire augmente énormément, mais uniquement dans les poches des pauvres !
L’INFLATION, C’EST ROBIN DES BOIS !
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Post-scriptum :
Le pseudo-argument du pouvoir contre l’inflation ne tient évidemment pas. Il ose en effet prétendre que ça ne sert à rien d’augmenter les salaires si les prix augmentent en même temps. Mais, ce qu’il oublie consciencieusement de nous dire, c’est que le système inflationniste fait augmenter les salaires plus vite que les prix, comme pendant les trente glorieuses, c’est-à-dire avant la loi Rothschild du 3 janvier 1973. Tout simplement, comme expliqué dans l’article, l’inflation fait progressivement passer les richesses des poches des riches dans les poches des pauvres. Bien sûr, ça ne plaît pas aux riches. Mais, on ne peut pas plaire à tout le monde !