VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Grèce - 2 novembre 2011 - Le référendum fait chuter la bourse

Grèce - 2 novembre 2011 - Le référendum fait chuter la bourse

mardi 1er novembre 2011

Le référendum de Papandreou fait chuter les valeurs financières

http://fr.reuters.com/article/topNe…

mardi 1 novembre 2011 18h41

Les valeurs financières accusent mardi les plus fortes baisses sur les Bourses européennes après que le Premier ministre grec, George Papandreou (photo) a annoncé la tenue prochaine d"un référendum sur l"accord européen de règlement de la crise de la dette souveraine en zone euro, provoquant un nouveau vent de panique sur les marchés. /Photo prise le 13 octobre 2011/

par Raoul Sachs et Matthieu Protard

PARIS (Reuters) - Les valeurs financières ont accusé mardi les plus fortes baisses sur les Bourses européennes après que le Premier ministre grec a annoncé la tenue prochaine d’un référendum sur l’accord européen de règlement de la crise de la dette souveraine en zone euro, provoquant un nouveau vent de panique sur les marchés financiers.

La décision de George Papandréou a suscité l’incompréhension, voire la consternation dans la zone euro et devient du coup une source d’embarras pour les Européens lors du sommet du G20, jeudi et vendredi à Cannes.

L’Allemagne et la France ont répliqué en exhortant Athènes de mettre en oeuvre l’accord européen, rejetant implicitement toute idée de consultation publique en Grèce.

L’agence de notation Fitch estime que le référendum grec menace la stabilité de la zone euro tandis que les analystes soulignent que la décision du Premier ministre grec compromet la mise en place de l’accord européen de la semaine dernière.

En Bourse, les indices Stoxx des banques (-6,21%) et des assurances (-7,08%) ont accusé les plus fortes baisses sectorielles en Europe et plombent l’ensemble des Bourses européennes.

A Paris, Société générale (-16,23% à 17,6750 euros), BNP Paribas (-13,06% à 28,56 euros), Crédit agricole (-12,53% à 4,9650 euros), et Axa (-12,49%) ont inscrit les plus fortes baisses du CAC 40. Les banques françaises, les plus exposées à la Grèce parmi les banques étrangères, font aussi partie des plus lourdes chutes de l’indice bancaire européen.

A Londres, Barclays a perdu 9,4980%, à Francfort Commerzbank a cédé 9,42%. A Milan, Intesa Sanpaolo a abandonné 15,8%

"Cette annonce est de nature à pénaliser la performance du secteur bancaire, eu égard à l’incertitude qu’elle génère sur la mise en place de l’accord européen portant sur la dette grecque", soulignent les analystes de Natixis.

Lionel Jardin, responsable de la vente institutionnelle chez Assya Capital, estime que le "le rally post-sommet semble définitivement terminé."

Ainsi, l’action Société générale, qui avait bondi de plus de 22% jeudi dernier après l’accord européen, efface ses gains et renoue désormais avec ses bas niveaux de fin septembre.

"BOÎTE DE PANDORE"

"C’est une grosse déception car le marché espérait voir de l’unité au sein de la zone euro. L’annonce vient saper des semaines de travail qui avaient abouti a l’accord de la semaine dernière", ajoute Lionel Jardin. "On voit des longs (acheteurs, ndlr) couper leurs positions sur les bancaires."

Les stratèges taux de Commerzbank soulignent dans une note que les récents sondages montrent que la majorité du peuple grec est contre les nouvelles mesures d’austérité qui accompagnent le nouveau plan d’aide à la Grèce.

"L’ensemble de l’accord est à nouveau remis en question et une restructuration sévère (de la dette grecque) ne semble plus si éloignée", écrivent-ils.

"La spéculation sur une issue négative du référendum et d’une éventuelle sortie de la Grèce de l’Union économique et monétaire semble devoir gagner du terrain", disent-ils.

Les analystes obligataires de la Société générale s’interrogent sur la question qui sera posée au peuple grec et relèvent que certains journaux pensent que le gouvernement finira par demander au Grecs s’ils veulent rester ou non dans l’euro.

Dans ce contexte, l’avenir de l’engagement des banques à prendre une décote de 50% sur les titres de dette grecque suscite des interrogations et le marché se demande si les banques ne devront pas aller au-delà si les Grecs rejettent l’accord européen.

L’Institut de la finance internationale (IFI) a sur ce point réaffirmé la volonté des banques d’appliquer le plan d’échange de dette grecque avec une décote de 50% sur la valeur nominale.

"Le recours au référendum rouvre la boîte de Pandore concernant l’ampleur exacte des pertes qui devront être prises non seulement par les institutions financières, mais aussi par la BCE, ainsi que les partenaires européens", font toutefois remarquer les analystes de CM-CIC Securities.

Dans l’hypothèse d’une victoire du "non" au référendum, "la Grèce pourrait faire défaut, obligeant les banques à constater une décote supérieure à 60% sur la dette souveraine", estiment les analystes de Natixis.

Avec Blaise Robinson, édité par Wilfrid Exbrayat

2 Messages de forum

  • Grèce : une rencontre d’urgence mercredi entre Paris, Berlin, Bruxelles et le FMI

    http://french.news.cn/monde/2011-11/02/c_131224782.htm

    Publié le 2011-11-02 08:52:40 | French. News. Cn

    PARIS, 1er novembre (Xinhua) — Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel doivent avoir une concertation mercredi à Cannes (sud) avec les représentants des institutions européennes et du Fonds monétaire international (FMI), pour faire face aux chocs survenus après l’annonce d’un référendum en Grèce, a déclaré mardi l’Elysée.

    M. Sarkozy et Mme Merkel "ont convenu de se retrouver à Cannes le mercredi 2 novembre dans l’après-midi pour une réunion de consultation avec les institutions européennes et le FMI ainsi que pour une réunion avec les autorités grecques, afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour la mise en oeuvre dans les meilleurs délais de l’accord conclu le 27 octobre à Bruxelles", a déclaré l’Elysée dans un communiqué.

    Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi soir un référendum sur l’accord européen du 27 octobre, qui a bouleversé la zone euro et fait chuter les bourses européennes.

    "La France et l’Allemagne sont déterminées à assurer avec leurs partenaires européens la pleine mise en oeuvre, dans les meilleurs délais, des décisions adoptées par le sommet, qui sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires", ont indiqué M. Sarkozy et Mme Merkel après un entretien téléphonique.

    Paris et Berlin "sont convaincues que cet accord permettra à la Grèce de retrouver une croissance durable", selon les termes du communiqué.

    Les deux pays européens "souhaitent que, en consultations avec leurs partenaires européens ainsi que le FMI, une feuille de route puisse être rapidement arrêtée pour assurer l’application de cet accord".

    Le 27 octobre, les pays européens, après des négociations dures, se sont mis d’accord sur la mise en place d’un nouveau programme pluriannuel d’aide de l’Union européenne et du FMI à la Grèce, prévoyant un financement à hauteur de 100 milliards d’euros.

    Le secteur privé a accepté d’abandonner "de manière volontaire" 50% de la dette détenue par les créanciers privés, soit un abandon de créance d’environ 100 milliards d’euros. Le secteur privé a par ailleurs consenti à participer, sur la base volontaire, au nouveau plan d’aide à la Grèce à hauteur de 30 milliards d’euros.

  • L’entrée de la Grèce dans la zone euro était une erreur, mais la France lui fait confiance pour sortir de la crise (Sarkozy)

    http://french.news.cn/flash/2011-10/28/c_131216749.htm

    Publié le 2011-10-28 08:48:44 | French. News. Cn

    PARIS, 27 octobre (Xinhua) — L’entrée de la Grèce dans la zone euro était une "erreur", estime le président français Nicolas Sarkozy, présent jeudi soir à une émission en direct à la télé. Pourtant, le chef de l’Etat français se dit faire "confiance" à la Grèce pour sortir de la crise actuelle.

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0