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LES ONG, NOUVELLE FORME D’ESPIONNAGE EN AFRIQUE

lundi 10 août 2020 (Date de rédaction antérieure : 26 décembre 2011).

Lorsqu’en 1999, Richard Holbrooke est choisi par le Président Américain Bill Clinton pour succéder à Bill Richardson comme ambassadeur aux Nations unies, il emmène avec lui comme assistante, une dame du nom de Suzanne Nossel. Cette dernière est rappelée aux affaires lorsque Monsieur Obama devient Président, et devient l’Assistante de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Le 23 Novembre 2011, cette brillante personne qui est le serviteur de l’Etat Américain a fait un déménagement des plus curieux et déconcertants : elle a quitté son bureau dans l’administration Obama, pour devenir la Présidente de la section américaine de l’ONG Amnesty International. C’est-à-dire qu’on ne cache même plus le conflit d’intérêts entre certaines organisations et les gouvernements qui les financent, pour donner les bons points dans le monde.

Le lundi 24 janvier 2011, la Knesset, le parlement Israélien avait voté pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’origine des financements des associations et des organisations non gouvernementales opérant sur le territoire israélien.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont le parti (Israël Beiteno) était à l’origine de cette curieuse initiative, avait déclaré que d’après les informations en sa possession, la plupart des ONG qui parlent des droits de l’homme n’étaient en fait que de simples succursales de services secrets étrangers. Lorsqu’elles ne sont pas tout simplement "complices de la terreur" avait-il conclu.

L’originalité du vote du parlement israélien consistait à déterminer la véritable identité de chaque association et son vrai objectif à partir de la source de son financement. C’était la seule voie pour savoir exactement à qui on avait à faire.

Comment ne pas donner raison au Ministre Israélien, lorsqu’on examine le profil des dirigeants de ces ONG avec rigueur ? Car on a souvent la sueur dans le dos de constater un certain mélange du genre déroutant. Un exemple des plus récents :

Lorsqu’en 1999, Richard Holbrooke est choisi par le Président Américain Bill Clinton pour succéder à Bill Richardson comme ambassadeur aux Nations unies, il emmène avec lui comme assistante, une dame du nom de Suzanne Nossel. Cette dernière est rappelée aux affaires lorsque Monsieur Obama devient Président, et devient l’Assistante de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Le 23 Novembre 2011, cette brillante qui est le serviteur de l’Etat Américain a fait un déménagement des plus curieux et déconcertants : elle a quitté son bureau dans l’administration Obama, pour devenir la Présidente de la section américaine de l’ONG Amnesty International. C’est-à-dire qu’on ne cache même plus le conflit d’intérêts entre certaines organisations et les gouvernements qui les financent, pour donner les bons points dans le monde. Et comme le dénonce le Réseau Voltaire, c’est cette dame qui a monté toute la propagande et les mensonges pour justifier le bombardement de la Libye avec ses 90.000 morts et l’assassinat de son président Kadhafi, qui a changé de costume pour revenir sur le lieu de son crime et donner des leçons des droits de l’homme.

A- LES ONG PLUS GOUVERNEMENTALES QUE NON GOUVERNEMENTALES

Comment peut-on appeler "organisation non gouvernementale", une organisation qui reçoit l’essentiel de son financement de son gouvernement ? Comment une organisation créée par le Congrès Américain et financée à 100% par ce dernier peut-elle prétendre d’être en Afrique une ONG ? Comment expliquer que la quasi totalité de l’arnaque dénommée "aide publique au développement" soit investie dans des organisations dites non-gouvernementales comme dans le cas du Canada ?

50 ans d’ONG en Afrique nous indiquent que le continent ne peut jamais se lever avec les ONG dont le système de gestion et de décision très opaque ne permet pas de mesurer avec précision les véritables motivations de ces Organisations. Il n’existe à ce jour, aucun rapport, aucune documentation sur ce que deviennent les énormes informations que ces organisations collectent au quotidien sur le sol africain. Mais on peut tout de même dire que leur but n’est nullement celui de renforcer la sécurité du continent, mais plutôt pour l’affaiblir. Penser que des gouvernements qui sombrent dans les dettes abyssales vont s’endetter encore plus pour aider des africains relève de la naïveté collective des mêmes africains qui accordent une confiance démesurée aux associations dont ils ignorent ou presque, sinon rien au delà de la propagande qui a été préparée sur mesure pour eux.

B- ET L’AFRIQUE DANS TOUT ÇA ?

Le système ultra libéral qui a spolié l’Afrique depuis 5 siècles, pour se pérenniser, a savamment mis sur pied une organisation méthodique avec une distribution de rôle bien rodée. Et c’est dans cette optique de rendre moins douloureuse la spoliation que des associations et organisations dites de développement, humanitaires ou des droits de l’homme ont été créées. Ces organisations se sont rebaptisées : "société civile africaine" en copiant les mêmes techniques d’usurpation faites par les racistes d’Afrique du Sud qui se sont fait appeler AFRIKANERS, c’est-à-dire DES AFRICAINS, en lieu et place des Africains qu’ils voulaient faire disparaitre grâce aux mauvais traitements de l’apartheid.

Toutes ces associations qu’il convient d’appeler "société civile organisée" et non "société civile" tout court prétendent travailler pour aider l’Afrique, travailler pour le bien du continent africain. En réalité elles visent d’autres objectifs comme par exemple :

1- Détourner l’attention des Africains des vrais problèmes en imposant des thèmes tout aussi nuisibles qu’inutiles et imposer leur point de vue grâce à la grande machine de guerre médiatique qui les accompagne et l’argent qui coule à flot de leurs gouvernements en Occident.

2- Devant le choc des deux civilisations : africaine et européenne, lorsque l’avantage est à l’Afrique, tout est mis en œuvre pour empêcher les Africains de voir que dans bien de domaines, ils n’ont pas de leçon à recevoir de qui que ce soit, mais peut-être d’en donner. Il faut alors convaincre les Africains avec un certain succès, d’être fondamentalement vauriens avec des chefs d’Etats incapables et un continent maudit par la pauvreté, quand bien même ils savent que ce n’est pas vrai. Les Africains dans leur majorité qui se sont fait avoir, ont tout simplement oublié par exemple qu’ils étaient de loin plus heureux que ceux qui leur racontaient qu’ils étaient des nantis venus les aider. Parce que l’Africain est de loin plus riche et donc plus heureux que l’Européen. En géostratégie, la vraie différence entre un riche et un pauvre est que le pauvre est celui qui gagne un million de dollars par mois, mais pour le même mois il va en dépenser deux millions, en empruntant de gauche à droite, alors que le riche est celui qui gagne 2 dollars par jour, mais il va en dépenser seulement 1. C’est ce qui explique que les Africains sont moins stressés que les Européens, ils sont plus souriants même s’ils n’ont pas de voiture, ils ne revendiquent pas l’univers, ils ne prétendent pas changer un chef d’état au Népal ou au Guatemala, et donc, ils se suicident aussi moins. A bien y regarder, la logique n’aurait pas tout simplement conseillé à ces ONG de copier cette leçon de bonheur africain pour l’insuffler aux Européens ?

3- Salir l’image de l’Afrique, tel semble être l’une des mission des ONG. Partout où on se trouve dans les plus grands aéroports de l’occident, dans les plus grandes gares de train ou de métro, on ne peut s’empêcher de voir la photo d’un enfant noir sale, dénutri, tapisser les murs de ces lieux publiques, de Düsseldorf à Montréal, en passant par Genève, Rome, Paris et New-York. D’une part, il s’agit d’un des fonds de commerce les plus rentables au monde pour leurs auteurs, pire, c’est la plus grande activité de propagande contre l’avènement d’une autre Afrique plus digne et plus prospère. C’est un acte de racisme pur et dur et du manque du respect de la dignité d’un enfant fut-il en difficulté que de montrer sa photo avec une armada de mouches qui luttent pour trouver à manger sur ses lèvres. C’est un cynisme des plus dangereux pour le genre humain d’exploiter à ce point les difficultés de l’autre pour s’enrichir, tel un charognard qui rode autour d’un comateux pour son festin à venir.

4- Activité d’espionnage : En Afrique, l’avidité croissante et l’ignorance sont les maîtres-mots qui ont permis le développement sans contrôle de l’espionnage étranger dans toutes les couches de la population et sous des formes des plus impensables. On observe ainsi des initiatives et organisations qui n’ont pour but que d’affaiblir l’état en se substituant à lui avec des pseudo solutions qui n’ont fait leur preuve nulle part, notamment dans la santé, l’instruction, la miro-finance etc… Pourquoi les gouvernements européens et américains ont-ils besoin de passer par des ONG pour recueillir des informations sur l’Afrique, si ces dernières sont inoffensives et donc, ne mettent pas en danger la prospérité et la sécurité du continent africain ? Quel sont ces intérêts occidentaux, incompatibles avec l’urgence en Afrique de la construction d’un Etat fort qui soit capable ensuite de s’occuper dignement et convenablement de ses citoyens ?

C- QUE FONT LES ESPIONS AFRICAINS ?

L’Afrique a cru comprendre dans l’activité de l’espionnage un simple problème d’ordre publique pour l’élimination des prétendus opposants, vrais ou imaginaires. Et pas d’activité d’espionnage ou de contre-espionnage sur le plan économique et géostratégique. Et comme c’est là où tout se joue désormais, même entre les meilleurs amis du monde, on se méfie des activités d’espionnages des agents respectifs. Le cas d’Israël et les Etats-Unis d’Amérique est là pour nous le prouver. Ben-Ami Kadish a été déféré, mardi 22/04/2008, 15 jours avant la visite du président américain George Bush en Israël, devant le tribunal fédéral de Manhattan, pour avoir transmis à Israël des informations relatives à des armements nucléaires, des avions de combat F-15 et des systèmes de missiles antimissile Patriot. Est-il envisageable de voir un jour des Africains aimer à ce point l’Afrique jusqu’à être accusé d’avoir espionné une entreprise de pointe en Occident pour le compte de leur pays africain ? Comment expliquer la naïveté des pays africains qui installent à la tête des principales entreprises stratégiques publiques, des managers occidentaux, sans se préoccuper des informations sensibles que ces derniers fournissent à leurs pays ? Existe-il un système efficace de contre-espionnage capable de les surveiller convenablement ?

D- CONCLUSION :

L’Afrique doit arrêter de penser qu’il existe des cadeaux gratuits d’où qu’ils viennent, qu’il existe des dons sans contrepartie, puisque souvent cette contrepartie peut aller jusqu’à un million de fois la valeur du don même. Avant d’accepter tout partenariat, il faut au préalable poser d’abord la question sur ce que l’autre y gagnera. Lorsque ce n’est pas clair, et qu’il est impossible d’identifier l’intérêt de l’autre partie, c’est qu’il y a une arnaque ou tout simplement, tromperie. L’Afrique doit aller au delà de l’initiative d’Israël, c’est-à-dire, ne pas seulement se limiter à identifier les sources de financement de chaque ONG qui opère sur son territoire. Il faut prendre des décisions radicales pour interdire toute association, toute organisation qui recevrait le moindre centime de son financement hors d’Afrique. Une association même à 100% africaine ne peut pas recevoir son financement de l’étranger sans en contrepartie, ne pas se mettre dans une condition psychologique de remercier ses bienfaiteurs, surtout en fournissant toutes les informations dont ils ont besoin et une certaine allégeance dans la défense des intérêts, des idées et opinions des donneurs d’ordre étrangers (même lorsqu’ils sont ouvertement contre les intérêts de la nation africaine en question).

Sur un autre plan, c’est en renforçant la fédération africaine que l’Afrique aura la force pour imposer une grande transparence dans ses relations avec tous les pays du monde. L’Afrique a besoin d’un coopération d’Etat à Etat et non d’Etat à ONG, c’est-à-dire qu’elle doit développer ses relations exactement comme c’est déjà le cas avec la Chine où il n’existe aucune ONG chinoise, aucune association chinoise qui prendrait l’argent du gouvernement chinois pour s’installer dans les villages africains pour faire remonter les informations vers la Chine ou tout simplement pour résoudre des problèmes de chômage en Chine.

L’espionnage au 21e siècle doit innover pour ne pas rester pathétique dans une logique dépassée de guerre froide, car après 50 ans de milliards de dollars engloutis tout aussi naïvement dans l’espionnage occidental en Afrique, oui même si certaines informations sensibles ont permis à l’Occident de tenir pauvre l’Afrique, en revanche, on peut dire que le même occident n’en a pas tiré tous les profits escomptés, si on en arrive à la crise économique et financière que nous connaissons. Puisse l’Occident avoir le courage de se regarder en face et faire l’autocritique sur la médiocrité de ses dirigeants qui, empêtrés dans des problèmes d’emplois fictifs, de détournement de fonds publiques, d’harcèlement sexuels, de pédophilie etc… n’ont pas eu le temps, encore moins l’intelligence de comprendre que pour tenir debout, l’Europe n’avait pas besoin d’une Afrique couchée.

le 20/12/2011

Jean-Paul Pougala

(*) Jean-Paul Pougala est le Directeur du Centre d’Etudes Géostratégiques de Genève (Suisse) - pougala@gmail.com -

www.pougala.org

2 Messages de forum

  • LES ONG, NOUVELLE FORME D’ESPIONNAGE EN AFRIQUE 26 décembre 2011 07:55, par Visiteur

    AS ONGs, NOVA FORMA DE ESPIONAGEM NA ÁFRICA
    Por Jean-Paul Pougala (*)

    Na segunda-feira de 24 de janeiro de 2011, o Knesset, o parlamento
    israelense votara pela abertura de um inquérito parlamentar sobre a
    origem dos financiamentos às associações e às organizações
    não-governamentais em operação no território israelense.

    O ministro israelense de relações exteriores, Avigdor Lieberman —
    cujo partido (Israel Beiteno) estava na origem dessa curiosa
    iniciativa --- declarara que, de acordo com informações em sua posse,
    a maior parte das ONGs que ostentam a bandeira dos direitos humanos
    nada mais são na verdade que meras sucursais de serviços secretos
    estrangeiros. Isso quando não atuam efetivamente como “cúmplices do
    terror”, conclui ele.

    A originalidade desse voto do parlamento israelense consistia em
    determinar a verdadeira identidade de cada associação e seu verdadeiro
    objetivo a partir da fonte de seu financiamento. Essa foi a única
    maneira de se saber exatamente a verdade.

    Como não dar razão ao ministro israelense quando se examina o perfil
    dos dirigentes dessas ONGs com rigor ? Com frequência é inquietante se
    constatar certa mistura enigmática. Um exemplo dos mais recentes :
    Quando em 1999, Richard Holbrooke foi escolhido pelo Presidente
    norte-americano Bill Clinton para suceder a Bill Richardson como
    embaixador nas Nações Unidas, este convidou como assistente, uma dama
    chamada Suzanne Nossel. Esta última foi novamente requisita quando
    Barack Obama chegou à Presidência, e tornou-se assistente da
    Secretária de Estado Hillary Clinton. Em 23 de novembro de 2011 esta
    brilhante personagem então funcionária do governo dos EUA realizou uma
    ação das mais curiosas e desconcertantes : ela deixou seu cargo, na
    administração Obama, para se tornar a Presidente da seção
    norte-americana de ONG Anistia Internacional. Isto significa não haver
    efetivamente mais conflitos de interesses entre certas organizações e
    os governos que as financiam no sentido de lhe oferecer os bons pontos
    no mundo. E, como bem denuncia a Rede Voltaire, esta dama que montou
    toda a propaganda e as mentiras para justificar o bombardeio sobre a
    Líbia — que resultou em 90.000 mortos e no assassinato do seu
    Presidente Kadhafi — mudou de vestes para retornar ao local de seu
    crime e dar lições de direitos humanos.

    a) AS ONGs MAIS GOVERNAMENTAIS DO QUE NÃO GOVERNAMENTAIS
    Como se pode chamar de “organização não-governamental” uma
    organização que recebe o essencial de seu financiamento do governo do
    seu país de origem ? Como uma organização criada pelo Congresso
    Norte-Americano e 100% financiada por ele pode ser uma ONG na África ?
    Como explicar que a quase totalidade do financiamento a esse golpe
    denominado “ajuda pública ao desenvolvimento” seja investida em
    organizações ditas não-governamentais como no caso do Canadá ?

    Os 50 anos de ONGs na África nos indicam que o continente não pode
    jamais se erguer por meio dessas organizações cujo sistema de gestão e
    de decisão muito nebuloso não permite avaliar com precisão as
    verdadeiras motivações dos seus organizadores. Até o presente momento
    não existe qualquer relação, qualquer documentação sobre a finalidade
    do imenso volume de informações que estas organizações coletam
    quotidianamente em solo africano. Todavia pode-se dizer da mesma
    maneira que o objetivo delas em hipótese alguma é o de aumentar a
    segurança do continente. Querem enfraquecê-la. Pensar que governantes
    afundados em dívidas abissais irão se endividar ainda mais para ajudar
    os africanos revela a ingenuidade coletiva dos próprios africanos que
    concedem confiança desmesurada a associações sobre as quais eles sabem
    nada ou quase nada além da propaganda preparada sob medida para eles.

    b) – E A ÁFRICA EM TUDO ISTO ?
    Para se perpetuar o sistema ultraliberal que espoliou a África por 5
    séculos, articulou-se cuidadosamente uma organização metódica e com
    uma distribuição de funções bem delimitadas. As associações e
    organizações ditas de desenvolvimento, humanitárias ou de direitos
    humanos têm sido criadas nesta ótica de tornar a espoliação menos
    dolorosa. Tais organizações se rebatizaram como “sociedade civil
    africana” copiando as mesmas técnicas de usurpação usadas pelos
    racistas da África do Sul os quais se fizeram chamar de AFRIKANERS, ou
    seja, OS AFRICANOS, isso no lugar e espaço dos autênticos africanos os
    quais eles queriam fazer desaparecer através do cruel tratamento
    praticado pelo apartheid.

    Todas essas associações que se convencionou chamar de “sociedade civil
    organizada” e não de “sociedade civil” alegam simplesmente trabalhar
    para ajudar a África ; trabalhar pelo bem do continente africano. Na
    realidade visam outros objetivos como, por exemplo :

    1 – Desviar a atenção dos africanos dos seus verdadeiros problemas,
    impondo temas tão prejudiciais quanto inúteis, e impondo também seu
    ponto de vista através da grande máquina de guerra midiática que as
    acompanha bem como pelo dinheiro que jorra dos seus governos
    ocidentais.

    2 – Diante do choque de duas civilizações, a africana e a européia, e
    visto estar a África em vantagem, tudo é articulado para obstacular os
    africanos que, em muitas áreas, não têm lições a receber de quem quer
    que seja, mas talvez se achem em condições de dá-las. É então
    necessário convencer os africanos mais bem sucedidos da inutilidade
    fundamental de seus chefes de Estado supostamente incapazes, bem como
    passar a imagem de sermos um continente amaldiçoado pela pobreza,
    mesmo que eles próprios saibam que isso não é verdade. A maioria dos
    africanos que aceita tal discurso simplesmente esqueceu, por exemplo,
    que eles eram de longe mais felizes do que aqueles que lhes afirmavam
    serem os ricos vindos para lhes ajudar. Isso porque o africano é de
    longe mais rico e consequentemente mais feliz do que o europeu. Em
    geoestratégia a verdadeira diferença entre um rico e um pobre reside
    no fato de que o pobre é aquele que ganha um milhão de dólares por
    mês, porém pelo mesmo mês ele irá gastar dois milhões, emprestando a
    torto e à direita ; enquanto o rico é aquele que ganha 2 dólares por
    dia, mas gastará apenas 1. Isso explica porque os africanos são menos
    preocupados do que os europeus ; eles são mais sorridentes mesmo quando
    não têm automóveis ; eles não se entregam a um consumismo desregrado,
    eles não pretendem mudar chefes de Estado no Nepal ou na Guatemala ;
    assim também a taxa de suicídios na África é menor. Bem examinadas as
    respectivas realidades, a lógica não teria simplesmente aconselhado
    essas ONGs a copiar essa lição de felicidade para infundi-la nos
    europeus ?

    3 – Manchar a imagem da África parece ser uma das missões das ONGs.
    Por toda a parte onde nos encontremos nos maiores aeroportos do
    Ocidente, nas maiores estações de trem ou de metrô, não há como deixar
    de ver a foto de uma criança negra suja e desnutrida afixada nos muros
    desses lugares públicos, de Düsseldorf a Montreal, passando por
    Genebra, Roma, Paris e Nova York. De uma parte trata-se de um grande
    fundo de comércio dos mais rentáveis do mundo para seus autores,
    todavia o pior é a maior atividade de propaganda contra o surgimento
    de uma outra África mais digna e próspera. Trata-se de um ato de
    racismo puro e também de falta de respeito à dignidade de uma criança
    em dificuldade quando se mostra sua foto em meio a uma nuvem de moscas
    que buscam comida na sua boca. Explorar a esse ponto as dificuldades
    do outro para se enriquecer parece um cinismo dos mais perigosos para
    o gênero humano, algo como um agente funerário rodeando um rico
    moribundo à espera dos honorários do sepultamento.

    4 – Atividade de espionagem : na África a avidez crescente e a
    ignorância tornaram-se as palavras-chave que permitiram o
    desenvolvimento descontrolado da espionagem estrangeira em todas as
    camadas da população e isso sob as formas mais impensáveis. Assim se
    observa iniciativas e organizações que nada mais pretendem que
    enfraquecer o Estado e substituí-lo por pseudossoluções em parte
    alguma aprovadas, principalmente nas áreas de saúde, instrução e
    finanças. Por que os governos europeus e norte-americano necessitam
    passar pelas ONGs para recolher informações sobre a África se tais
    organizações são inofensivas e não colocam em perigo a prosperidade e
    a segurança do continente africano ? Quais são esses interesses
    ocidentais, incompatíveis com a urgência na África da construção de um
    Estado forte que seja capaz doravante de se ocupar digna e
    convenientemente dos seus cidadãos ?

    c) – O QUE FAZEM OS ESPIÕES AFRICANOS ?
    A África viu na atividade de espionagem um simples problema de ordem
    pública para a eliminação de supostos opositores, verdadeiros ou
    imaginários. Não houve atividade de espionagem ou de contra-espionagem
    no plano econômico e geoestratégico. E como é lá onde doravante tudo
    se desenrola, mesmo entre os melhores amigos do mundo existe a
    desconfiança de atividades de espionagem dos respectivos agentes. O
    caso de Israel e dos Estados Unidos da América aí está para nos
    prová-lo. Ben-Ami Kadish foi encaminhado ao tribunal de Manhattan na
    terça-feira do dia 22/04/2008 — isso 15 dias antes da visita do
    Presidente norte-americano George Bush a Israel – por haver
    transmitido a Israel informações relativas a armamentos nucleares dos
    aviões de combate F-15 e de sistemas de mísseis e antimísseis Patriot.
    Pareceria possível que um dia os africanos amassem a África a tal
    ponto de serem acusados de haver espionado uma empresa de ponta no
    Ocidente em nome do seu país africano ? Como explicar a ingenuidade dos
    países africanos que colocam gerentes ocidentais na direção das
    principais empresas estratégicas públicas sem se preocuparem com o
    vazamento de informações confidenciais que tais pessoas possam
    fornecer a seus países ? Existe um sistema eficaz de contraespionagem
    capaz de monitorá-los adequadamente ?

    d)- CONCLUSÃO :
    A África deve parar de pensar que existem presentes gratuitos de onde
    quer que eles venham, ou que existam doações sem contrapartida, visto
    frequentemente essa contrapartida pode superar até em um milhão de
    vezes o valor da própria doação. Antes da aceitação de qualquer
    parceria deve-se primeiramente formular a pergunta sobre o que o outro
    lado ganhará. Quando isto não fica claro, e quando torna-se impossível
    identificar o interesse da outra parte está havendo um golpe ou
    simplesmente um engano. A África deve ir além da iniciativa de Israel,
    ou seja, não somente se limitar a identificar as fontes de
    financiamento de cada ONG que opera em seu território. É necessário
    tomar decisões radicais para interditar toda associação, toda
    organização que receba qualquer centavo do seu financiamento de fora
    da África. Até uma associação 100% africana não pode receber seu
    financiamento do estrangeiro sem uma contrapartida, pois não pode se
    colocar numa condição psicológica de agradecimento ao seu benfeitor,
    sobretudo ao fornecer todas as informações que eles necessitam e
    mostrar uma certa elegância na defesa dos interesses, ideias e
    opiniões dos estrangeiros em posição de comando (mesmo quando estes
    são abertamente contra os interesses da nação africana em questão).

    Num outro plano será o fortalecimento da Federação Africana que dará à
    África o poder de impor uma grande transparência nas suas relações com
    todos os países do mundo. A África necessita de uma cooperação Estado
    a Estado e não de Estado a ONG, isto quer dizer que ela deve
    desenvolver suas relações exatamente como já é o caso com a China,
    pois não existe qualquer ONG chinesa, tampouco qualquer associação
    chinesa que receba dinheiro do governo chinês para se instalar nas
    cidades africanas e enviar informações para a China, ou simplesmente
    para resolver problemas de desemprego naquele país.

    A espionagem no século XXI deve se inovar para não permanecer
    pateticamente numa lógica ultrapassada de guerra fria. Após 50 anos de
    exploração com bilhões de dólares perdidos ingenuamente ante a ação da
    espionagem ocidental na África, ou mesmo quando algumas informações
    vitais permitiram ao Ocidente manter o continente na pobreza, pode-se,
    por outro lado, afirmar que o mesmo Ocidente não retirou todos os
    lucros esperados visto presenciarmos lá a atual crise econômica e
    financeira. Possa o Ocidente ter a coragem de examinar a si mesmo e
    fazer a autocrítica sobre a mediocridade de seus dirigentes que —
    enredados nos problemas de empregos fictícios, de desvio de verbas
    públicas, de assédio sexual, de pedofilia e outros – não tiveram o
    tempo e menos ainda a inteligência de compreender que para se erguer a
    Europa não era necessário uma África prostrada.
    20/12/2011

    Jean-Paul Pougala

    (*) Jean-Paul Pougala é o Diretor do Instituto de Estudos
    Geoestratégicos de Genebra (Suíça)

  • LES ONG, NOUVELLE FORME D’ESPIONNAGE EN AFRIQUE 26 décembre 2011 19:28, par Visiteur

    NGOs, NEW FORM OF ESPIONAGE IN AFRICA

    By : Jean-Paul Pougala

    TRANSLATED BY : LUIS FRANQUE - Johannesburg (South Africa) 12/26/2011

    On Monday January 24, 2011, the Knesset, the Israeli Parliament had
    voted for the opening of a parliamentary inquiry about the source of
    funding to associations and non-governmental organizations in
    operation on Israeli territory.
    The Israeli Minister of Foreign Affairs Avigdor Lieberman—whose party
    (Israel Beiteno) was the origin of this curious initiative---stated
    that, according to information in their possession to most NGOs
    bearing the flag of human rights are nothing more than mere actually
    branches of foreign secret services. This when you don’t act
    effectively as "accomplices of terror", he concludes.
    The originality of the Israeli Parliament’s vote was to determine the
    true identity of each association and their true purpose from the
    source of their funding. This was the only way to know exactly the
    truth.
    How does not give reason to Israeli Minister when one examines the
    profile of the leaders of these NGOs with rigour ? With frequency is
    unsettling if it finds some enigmatic mixture. An example of the
    latest :

    When in 1999, Richard Holbrooke was chosen by us President Bill
    Clinton to succeed Bill Richardson as Ambassador at the United
    Nations, this invited as an Assistant, a lady called Suzanne Nossel.
    This last was again requests when Barack Obama came to the Presidency,
    and became Assistant Secretary of State Hillary Clinton. In November
    23, 2011 this brilliant character then clerk of the U.S. Government
    held an action of the most curious and confusing : she left her
    position in the Obama administration, to become the President of the
    American section of the NGO Amnesty International. This means no more
    effectively conflicts of interest between certain organizations and
    Governments that Fund to offer the good points in the world. And, as
    well denouncing the Voltaire Network, this lady who set up all the
    propaganda and lies to justify the bombing on Libya—which resulted in
    90,000 deaths and the assassination of its President Gaddafi—changed
    his robes to return to the place of his crime and give lessons in
    human rights.

    a) - MOST NGOs THAN GOVERNMENTAL NON-GOVERNMENTAL

    How can you call "non-governmental organization" an organization that
    receives the bulk of its funding from the Government of their country
    of origin ? As an organization created by the U.S. Congress and 100%
    financed by it can be an NGO in Africa ? How can we explain that almost
    the entire funding this coup named "ODA" be invested in so-called
    non-governmental organizations as in the case of Canada ?

    The 50 years of NGOs in Africa it indicate that the continent can
    never stand through these organisations whose management system and
    very hazy decision allows not accurately assess the real motivations
    of its organizers. Until this moment there is any relationship, any
    documentation about the purpose of the immense volume of information
    that these organisations collect daily on African soil. However one
    can say the same way that the goal of them under any circumstances is
    to increase the security of the continent. Want to weaken it. Think
    that rulers sunk in huge debts will go into debt even more to help
    Africans reveals the collective ingenuity of Africans themselves that
    grant disproportionate reliance on associations which they know
    nothing or almost nothing but propaganda prepared tailor-made for
    them.

    b) – AND TO AFRICA IN ALL THIS ?

    To perpetuate the ultra-liberal system which pillaged Africa for 5
    centuries, carefully articulated a methodical organisation and with a
    distribution of functions well delimited. The so-called development
    associations and organizations, humanitarian and human rights have
    been created in this optics make spoliation less painful. Such
    organizations if renamed as "African civil society" copying the same
    techniques of usurpation used by racists of South Africa which made
    call of AFRIKANERS, i.e. AFRICANS, this in place and space of
    authentic Africans whom they wanted to make it disappear through cruel
    treatment committed by apartheid.

    All these associations that are termed "civil society" and not "civil
    society" allege simply work to help Africa ; working for the good of
    the African continent. In reality aim at other goals as, for example :

    1 – Divert attention from Africans of their real problems, imposing
    subjects as harmful as useless, and also imposing his view through the
    great media war machine accompanying them as well as by money that
    gushes from their Western Governments.

    2 – Before the clash of two civilizations, the African and European,
    and seen to be in Africa, everything is articulated to advantage
    obstacular Africans who, in many areas, do not have lessons to get
    anyone, but perhaps if you feel able to give them. It is then
    necessary to convince the Africans more successful fundamental
    pointlessness their heads of State reportedly unable, as well as pass
    the image of being a continent plagued by poverty, even though they
    themselves know that this is not true. The majority of Africans who
    accepts such speech simply forgot, for example, that they were far
    happier than those who had claimed to be the rich from them to help
    them. This is because the African is far more rich and consequently
    happier than the European. In geostrategic the real difference between
    a rich and a poor lies in the fact that the poor person is one who
    wins a million dollars per month, but by the same month he will spend
    two million, lending left and right ; While the rich is the one who
    earns $ 2 per day, but will spend just 1. This explains why Africans
    are less concerned than Europeans ; they are more smiling even when
    they don’t have cars ; they do not indulge in a bullying consumerism,
    they do not intend to change the heads of State in Nepal or in
    Guatemala ; so also the rate of suicides in Africa is smaller. Well
    examined their realities, the logic wouldn’t simply advised these NGOs
    to copy this lesson in happiness for lavished it in Europe ?

    3 – Tarnish the image of Africa seems to be one of the tasks of the
    NGOs. Everywhere where we in the West’s biggest airports, in major
    train stations or subway, there is no way to stop seeing the photo of
    a black child and dirty in the walls of these malnourished posted
    public places, from Düsseldorf to Montreal, passing through Geneva,
    Rome, Paris and New York. A part it is a great Fund of Commerce of the
    world’s most profitable for their authors, but the worst is the
    increased activity of propaganda against the emergence of another more
    dignified and prosperous Africa. It is an act of pure racism and lack
    of respect for the dignity of a child in difficulty when it shows your
    photo amid a cloud of flies seeking food in your mouth. Explore this
    section of the difficulties of the other to enrich seems a cynicism of
    the most dangerous to the human race, something like a mortician
    surrounding a rich dying waiting for fees of burial.

    4 – Espionage Activity : in Africa the increasing greed and ignorance
    became the keywords that led to the uncontrolled development of
    foreign espionage in all layers of the population and that under the
    most unthinkable ways. So if notes initiatives and organizations that
    nothing else they want to weaken the State and replace it with pseudo
    solutions nowhere adopted, mainly in the areas of health, education
    and finance. Why European Governments and the United States need to go
    through NGOs to gather information about Africa if such organizations
    are harmless and do not jeopardize the prosperity and security of the
    African continent ? What are these Western interests, incompatible with
    the urgency in Africa to build a strong State that is able to
    henceforth to occupy dignified and adequately to its citizens ?

    c) –WHAT DO THE AFRICAN SPIES ?

    Africa saw in espionage activity a simple problem of public order for
    the removal of suspected opponents, real or imaginary. There was no
    espionage or counter-espionage activity in geostrategic and economic
    plan. And how is there where henceforth everything unfolds, even among
    the best friends of the world there is the suspicion of espionage
    activities of their respective agents. The case of Israel and the
    United States of America is there to prove it. Ben-Ami Kaddish was
    forwarded to the Court of Manhattan on Tuesday, the day
    4/22/2008—this 15 days before the visit of U.S. President George Bush
    to Israel – for having transmitted the Israel information on nuclear
    armaments of the F-15 fighter planes and Patriot missile and missile
    systems. It would seem possible that one day the Africans loved them
    to Africa to the point of being accused of having spied a cutting-edge
    company in the West African country on behalf of his ? How to explain
    the ingenuity of African countries that put Western managers in the
    direction of the main strategic public without worrying about the leak
    of sensitive information that such persons can provide to their
    countries ? There is an effective system of counter-intelligence able
    to monitor them properly ?

    d) - CONCLUSION :

    Africa must stop thinking that there are free gifts from wherever they
    come, or that there are donations without contrast, often seen this
    contribution can overcome even a million times the value of their
    donation. Before the acceptance of any partnership should first ask
    the question about what the other side will win. When this is not
    clear, and when it becomes impossible to identify the interest of the
    other party is having a stroke or simply a mistake. Africa must go
    beyond the Israel initiative, i.e. not only limited to identifying
    sources of financing of each NGO that operates on its territory. It is
    necessary to take radical decisions to ban all Association every
    organization who receives any penny of funding from outside Africa. Up
    to a 100% African Association cannot receive their funding from abroad
    without a counterpart, because cannot put a psychological condition of
    gratitude to his benefactor, mainly to provide all the information
    they need and show a certain elegance in defence of the interests,
    ideas and opinions of foreigners in command position (even when these
    are openly against the African nation’s interests in question).
    In another plan will be the strengthening of the African Federation
    which will give Africa the power to impose a high degree of
    transparency in their relations with all countries of the world.
    Africa needs a State cooperation the State and not State to NGOs, this
    means that it should develop their relations exactly as is already the
    case with China, because there is no Chinese NGO, nor any Chinese
    Association which receives money from the Chinese Government to
    install in African cities and send information to China, or simply to
    solve unemployment problems in that country.

    Espionage in the 21st century must innovate to not remain pathetically
    in an outdated logic of the cold war. After 50 years of exploration
    with billions of dollars lost naively under Western espionage action
    in Africa, or even when some vital information enabled the West to
    keep the continent in poverty can, on the other hand, assert that the
    same West withdrew all profits expected once noticed there is the
    current financial and economic crisis. Can the West have the courage
    to examine yourself and make self-criticism about the mediocrity of
    their leaders that—entangled in problems of fictitious jobs, misuse
    of public funds, sexual harassment, pedophilia and others – have not
    had the time and even fewer intelligence to understand that in order
    to erect Europe wasn’t needed a prostrate Africa.

    Jean-Paul Pougala is the Director of the Institute for Geostrategic
    Studies (Geneva Switzerland

    www.pougala.org – pougala@gmailcom

    20/12/2011

    Translated from Portuguese by Luis Franque from Johannesburg – South
    Africa 12/26/2011

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