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La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload

vendredi 20 janvier 2012, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 janvier 2012).

Il faut bien savoir qu’en 2012 le cinéma ne s’était jamais aussi bien porté en France.

Pourquoi ? parce que les jeunes, ayant eu la possibilité, grâce au P2P ou à des sites comme Megaupload, de voir et d’écouter gratuitement des musiques et des films, ont par là-même eu la possibilité d’y prendre goût (*). En interdisant cela, les marchands d’« art » sont en train de tuer la poule aux oeufs d’or.

Et, puisque c’est ça qu’ils veulent — tuer la poule aux oeufs d’or —, aidons-les en lançant un grand mouvement de boycott de toutes les entreprises et de tous les « artistes » qui sont à l’origine des mesures dites « antipiratages ». Ce sera bien plus efficace que toutes les contre-mesures prises par Anonymous, même si elles sont sympas, car, en l’absence d’un immense boycott pour les compléter, elles sont désespérées.

Rappelons que Carla Bruni, la nana de Sarko, n’avait originellement rien contre le "piratage", au contraire. Voici une vidéo où elle le dit en 12 secondes :

Rappelons que c’est pourtant Sarkozy qui a fait des lois anti-P2P ; et que c’est lui, aussi, il y a quelques semaines, qui s’est vanté de vouloir faire fermer les sites comme Megaupload.

RAPPELONS AUSSI QUE FRANÇOIS HOLLANDE NE S’EST TOUJOURS PAS PRONONCÉ AU SUJET D’HADOPI, DE SITES COMME MEGAUPLOAD, OU DE LA LICENCE INTERNET GLOBALE, COMME L’AVAIT FAITE APPLIQUER ZAPATERO EN ESPAGNE, CE QUI PROUVE QUE C’EST BEL ET BIEN POSSIBLE.


Note (*) : J’ai dit plus haut que, grâce au P2P et aux sites de téléchargement direct comme Megaupload, les jeunes, en ayant la possibilité d’avoir des films et des musiques gratuitement avaient aussi la possibilité d’y prendre goût. Cela a plusieurs conséquences :

Tout d’abord, ils comprennent bien vite qu’aller à un concert, avec l’ambiance, c’est bien mieux que d’écouter de la musique tout seul chez soi comme un con.

Il n’y a pas non plus besoin de leur expliquer qu’un film vu en salle, c’est quand même autre chose que vu sur un petit écran d’ordinateur. Et même pour les riches qui ont un home-cinéma, c’est quand même pas pareil, au moins à cause de l’ambiance, et du verre qu’on boit à la sortie en discutant avec les ami-e-s ou les rencontres dues au hasard.

De toute façon, on sait bien que les films téléchargés sur internet sont d’une qualité relativement médiocre et ont du mal à supporter le home-cinéma, pour ceux qui en ont un.

De plus, beaucoup préfèrent, une fois qu’ils ont pris goût à la musique et au cinéma, s’acheter tout de suite un CD de musique ou un DVD de film plutôt que de devoir attendre que ça sorte gratuitement sur internet. Surtout que je me suis laissé dire que c’était vraiment chiant et qu’il fallait beaucoup de temps pour trouver ce qu’on voulait gratuitement sur internet.

En plus, il paraît qu’il y a des choses qu’on peut trouver gratuitement sur internet et qu’on ne peut pas trouver dans le commerce. C’est le cas notamment, me dit-on, de certains films,

comme RAS d’Yves Boisset :

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_no…

Ou du film Hors-la-loi d’Alain Sarde :

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_no…

Ou, pour les amateurs du "cinéma de minuit" le film Spermula :

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_no…

Etc.

Pourquoi voudrait-on nous interdire de trouver gratuitement ce qui n’est même pas en vente ? Serait-ce que ces films sont censurés ?

http://www.francetv.fr/info/la-ferm…

Publié le 19/01/2012 | 22:04 , mis à jour le 20/01/2012 | 00:26

Capture d’écran du site de partage de fichiers Megaupload

La nouvelle est aussi importante qu’inattendue. Au lendemain de la mobilisation de nombreux acteurs du web américain contre la loi anti-piratage SOPA, le parquet fédéral du pays a fait fermer jeudi 19 janvier l’un des plus importants sites de partage de fichiers au monde, Megaupload.com. Sont également concernés les sites appartenant au groupe, comme Megavideo.com. FTVi revient sur les enjeux de cette procédure.

Qu’est-ce que Megaupload ?

Megaupload, qui comptait selon Associated Press parmi les sites les plus visités au monde, est un service dit de direct download. Chacun peut y déposer un fichier, qui peut être téléchargé ensuite gratuitement.

À l’inverse d’un système de pair à pair (peer-to-peer), où chaque utilisateur qui télécharge un fichier donne un peu de sa connexion pour que les autres puissent en faire autant, Megaupload fonctionne de manière verticale : le fichier est stocké sur de puissants serveurs, où chacun vient se servir.

La popularité de ce type de service a explosé en France avec l’application de la loi anti-piratage Hadopi. En effet, à l’instar des sites de streaming et à l’inverse des services de peer-to-peer, le direct download n’est pas surveillé par la Haute autorité. Il y a un peu plus d’un an, le site comptabilisait 7,4 millions de visiteurs par mois en France, rapporte Le Figaro.fr. Ces visiteurs rapportaient de l’argent à Megaupload : en plus d’être financé par la publicité, le site proposait aux internautes de s’abonner à une version "premium", qui garantissait entre autres une vitesse de téléchargement supérieure.

Que reproche la justice à Megaupload ?

Le département de la justice américain a ouvert une procédure criminelle contre les fondateurs du site, pour avoir enfreint les lois sur le copyright. Dans un communiqué, le ministère indique que Megaupload aurait accumulé plus de 175 millions de dollars (135 millions d’euros) grâce à des activités frauduleuses. Par son existence, le site aurait également généré un manque à gagner de plus de 500 millions de dollars (386 millions d’euros) auprès des ayant-droits.

Le site du ministère indique également que quatre des dirigeants du site, dont son fondateur Kim Dotcom, ont été arrêtés jeudi en Nouvelle-Zélande par les autorités locales. D’autres complices sont également recherchés, et tous risquent jusqu’à 20 ans de prison.

Comment la justice américaine va-t-elle procéder ?

C’est la grande question soulevée par cette fermeture. Le site spécialisé Clubic rappelle que la société Megaupload est juridiquement basée à Hong Kong, et ne dépend par conséquent pas du droit américain. Par ailleurs, rappelle Clubic, "ses équipements sont en outre répliqués dans de multiples centres de données, en Europe, en Asie ou aux Etats-Unis".

Reste que l’opération est d’envergure : le département de la justice américain précise dans son communiqué avoir travaillé en coopération avec la police des Pays-Bas et du Canada.

Quelles conséquences sur le web ?

Dans la foulée de la fermeture de Megaupload, jeudi soir, le collectif d’activistes Anonymous est entré en action. Le groupe a multiplié les attaques par déni de service, qui consistent à noyer un site sous les requêtes de connexion afin de le rendre inaccessible. Parmi leurs cibles : les institutions et les sites d’ayant-droits.

Etaient entre autres hors-ligne, jeudi à minuit : le site du ministère américain de la Justice, celui de la branche américaine d’Universal Music, ou encore le site de l’industrie musicale américaine (RIAA). La France n’est pas en reste : les Anonymous ont réussi à faire tomber le site de la Hadopi, ainsi que Universalmusic.fr.

Vincent Matalon

Hadopi va-t-elle tuer l’industrie du disque ? La réponse de do.

http://mai68.org/spip/spip.php?article553

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