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NPA - Philippe Poutou chez Ruquier - deux émissions (vidéos) - Et remarques de do

dimanche 26 février 2012, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 février 2012).

Philippe Poutou et son programme.

Enregistré sur France 2 le 25-26 février 2012.

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Le débat a été pollué par le fait que Poutou avait ressenti de la condescendance lors de son premier passage à l’émission « On n’est pas couché »

Cependant, malgré quelques maladresses, Philippe Poutou a pour lui un grand avantage : n’ayant aucune ambition personnelle, il est totalement au service du prolétariat !


Voici maintenant la première émission de Ruquier avec Philippe Poutou, le 29 octobre 2011, malheureusement découpée en cinq vidéos :

Entrée en scène, regardez juste la première minute.

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La vie privée de Philippe Poutou

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Le débat sur le programme Politique.

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Le con descendant, c’est Michel Onfray !

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En fait si, quelqu’un a bel et bien été condescendant avec Poutou, mais ce ne sont ni Laurent Ruquier, ni Audrey Pulvar, ni Natacha Polony. Le con descendant, c’est Michel Onfray. Ce qui n’a d’ailleurs rien d’étonnant.

Réponse à Michel Onfray sur Proudhon :

http://mai68.org/spip/spip.php?article96

Lettre à Siné-Hebdo sur Michel Onfray :

http://mai68.org/spip/spip.php?article340

Le dessin choisi par Philippe Poutou.

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2 Messages de forum

  • RÊVONS UN PEU !

    Et si le second tour se jouait entre Nathalie Arthaud et Philippe Poutou ?

    Bonjour à toutes et à tous,

    Un regret : Philippe Poutou n’a pas répondu correctement à la question d’Audrey Pulvar sur son refus de payer la dette de l’État aux usuriers.

    « Comment fait-on pour assurer le pécule que les pauvres ont sur leurs comptes en banque, si l’État refuse de rembourser la dette qu’il doit auxdites banques, et qu’elles doivent fermer pour cause de faillite ? » lui a approximativement demandé à juste titre Audrey Pulvar, qui a eu parfaitement raison de penser qu’il n’avait pas répondu correctement à cette très importante question.

    Poutou dit qu’il va nationaliser (exproprier) les banques et les transformer en un service public, c’est-à-dire avec le monopole. Cette réponse est en effet insuffisante, parce qu’incomplète.

    Il aurait pu commencer par dire que son but n’était pas d’être élu à la présidence de la république et encore moins de résoudre les problèmes du capitalisme. Le capitalisme a des problèmes ? Tant mieux, qu’il en crève !

    Il aurait pu répondre que s’il se présentait, c’était uniquement pour avoir droit à la parole afin de soulever les masses et les appeler à faire un nouveau mai 68. Et que ce sont les masses elles-mêmes (le prolétariat), qui, une fois réunies en coordination , décideraient de ce qui se passerait ensuite et de la façon de fonctionner au national puis à l’international.

    Qu’est-ce qu’une coordination ? :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

    Ensuite, Poutou aurait pu dire aussi qu’une révolution profonde supprimerait de toute façon l’argent, et qu’il n’y aurait donc plus de banque, et qu’il n’y aurait plus aucun problème de dette à rembourser, ni de pécules à maintenir sur des comptes en banque.

    Mourir pour des idées, c’est bien beau, mais lesquelles ? :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1082

    Mais bon, plus prosaïquement, si Poutou envisageait quand même de devenir président de la république (sait-on jamais ? un coup de bol, personne ne se trompe de bulletin et le second tour se joue entre Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, ce serait rigolo, pas vrai ?), dans un premier temps, avant de réussir à faire la révolution, de supprimer l’argent et tout ça, il pourrait tout de même faire diverses réformes permettant aux prolos de vivre beaucoup mieux qu’aujourd’hui en attendant le grand soir. Comme qui dirait qu’il s’agirait d’une espèce de programme de transition à la Trotski.

    Et, dans ce cas, il est clair que pour résoudre le problème de la dette, il ne suffira pas de dire qu’on ne va pas la rembourser et qu’on va transformer l’ensemble du secteur banquaire en un service public.

    Qu’est-ce qu’un service public ? :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article482

    Il faut aussi expliquer et d’une que la dette est odieuse, et que c’est pour ça qu’on n’a pas envie de la rembourser. Et de deux, que cette dette est une arnaque et qu’il n’y a par conséquent nul besoin de la "rembourser". Et enfin qu’on va supprimer la loi Rothschild qui interdit à l’État de battre monnaie et de faire tourner la planche à billet (inflation) comme bon lui semble. Deux articles expliquent correctement cela :

    Ce premier article sur la loi Rothschild montre que la dette est une odieuse arnaque :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

    Cet autre article explique comment, si l’État recouvre son droit de battre monnaie, il peut jouer sur l’inflation pour prendre aux riches afin de donner aux pauvres :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3376

    Et, il va de soit que, si l’État recouvrait son droit de battre monnaie, c’est-à-dire de fabriquer l’argent, il n’aurait aucun problème pour maintenir le pécule des gens dans les banques nationalisées.

    Je crois bien qu’ainsi Audrey Pulvar aurait eu une réponse complète ; mais, si tel n’était pas le cas…

    En complément, elle pourrait lire aussi Emmanuel Todd :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3860

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org

    Post-scriptum :

    1°) On annule bien la dette de divers pays du tiers-monde, pourquoi ne pourrait-on pas annuler celle de la France ?

    2°) 600 ans avant notre ère, un Grec a ainsi annulé toutes les dettes de son pays d’un seul coup ! on a appelé cela la révolution de Solon, du nom de celui qui avait accompli cette merveilleuse action. Et, du coup, l’esclavage fut aboli pour un bon moment. En effet, l’esclavage se justifiait essentiellement, comme aujourd’hui, par une dette qu’il fallait rembourser, une dette due par des arrières arrières arrières, etc. arrières grands-parents ; une dette qu’on ne pouvait jamais terminer de rembourser ! et qui, par conséquent, était odieuse.

    REFUSONS L’ESCLAVAGE PAR LA DETTE !
  • Réponse à la jeune self-made woman

    À la jeune self-made woman, fière de l’être et de se montrer en exemple pour prouver que le capitalisme est bon, j’aurais dit, comme Raoul Vaneigem, qu’elle ne faisait que jouer un rôle dans le spectacle ; un rôle destiné à justifier, c’est-à-dire à faire accepter, que les choses soient comme elles sont. Ceci étant parfaitement décrit par Guy Debord dans son livre sur La société du spectacle :

    « Le spectacle se présente comme une énorme positivité indiscutable et inaccessible. Il ne dit rien de plus que "ce qui apparaît est bon, ce qui est bon apparaît". L’attitude qu’il exige par principe est cette acceptation passive qu’il a déjà en fait obtenue par sa manière d’apparaître sans réplique, par son monopole de l’apparence. »

    Nous devons croire, et notre self-made woman le croit pour elle-même, que tout le monde peut "réussir". C’est le mot qu’elle ose employer, si je me souviens bien. Ce qui prouve qu’elle tombe totalement dans le piège.

    Qu’elle se pose donc la question suivante : il y a combien de jeunes des cités qui vont finir en héros de télévision, comme zidane ?

    Les Zidane sont nécessaires pour donner de l’espoir. Parce que, comme le disaient les situationnistes :

    « L’espoir est la laisse de la soumission »

    Et il est là pour ça, ce mythe du self-made man qui nous vient en direct des USA. Il est là pour faire croire que tout le monde peut devenir un Zidane, afin que personne ne se révolte. Mais les gosses des banlieues peuvent toujours courir derrière leur ballon, extrêmement rares seront ceux d’entre eux qui parviendront à le rattraper !

    Car il est évidemment faux que tout le monde puisse devenir un Zidane, même si la télé ne nous montre, pour l’essentiel, que celles ou ceux "qui ont réussi", comme Zidane, ou comme notre petite self-made woman dont j’ai oublié le nom.

    Mais s’il n’y avait que des Zidane, QUI travaillerait dans les usines ? !

    Les Zidanes ne sont qu’un leurre !

    Et cette self-made woman n’est elle aussi qu’un leurre. Ce qui est triste c’est qu’elle-même ne s’en rend même pas compte ! Elle est aussi un leurre pour elle-même : un sel-made leurre !

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org

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