Bonjour à toutes et à tous,
La faiblesse de la victoire d’Hollande alors qu’on nous avait promis du 53, voire du 55%, ainsi que le fait que Sarko ait demandé à ses troupes de respecter Hollande, de même que ce dernier a demandé réciproquement à ce que l’on respecte Sarko… tout cela crée comme un sentiment de malaise, dû à une trop évidente complicité entre la vraie droite et la fausse gauche, qui amène une question à mon esprit : « Le résultat des présidentielles françaises 2012 aurait-il été négocié, comme l’avait été le résultat des élections internes au parti "Socialiste" (dans le but de relever le résultat officiel de Fabius afin qu’il puisse se présenter aux primaires PS) ? » Cette question se pose d’autant plus qu’il y a environ deux mois, Yves Calvi avait prévu à C Dans l’air qu’Hollande aurait à peu près 51,5% des voix ! Était-il dans le secret des Dieux, ou bien était-ce un hasard ?
Le but d’une telle manipulation lors des récentes présidentielles ? Essentiellement virer Sarko pour éviter une révolution puisque les Français ne le supportaient plus, mais aussi ne pas donner une victoire officielle trop grande à Hollande afin que les Français n’osent pas être trop exigeants ! Avec comme avantage secondaire, pour la classe dominante, que la droite classique ne soit pas dissoute et puisse continuer à exister pour reprendre le pouvoir lors d’une prochaine "alternance" ; et permettre aussi de maintenir le suspens pour les législatives.
Conclusion subsidiaire : Hollande est complice et on ne peut pas lui faire confiance !
Que tout ceci soit vrai ou faux, qu’une telle manipulation ait eu lieue ou non, c’est de toute façon par la grève et dans la rue que nous obtiendrons satisfaction, et pas autrement ; exactement comme après l’élection de Léon Blum en 1936 !
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Post-scriptum : La crise, c’est la faute à Sarkozy !
http://mai68.org/spip/spip.php?article4078
Sarkozy n’a eu de cesse de nous dire : « C’est pas ma faute, c’est la faute à la crise ! ». Mais, l’économie, ce n’est pas de la météorologie. Et le sarkonazi n’était bel et bien qu’un pantin, le représentant d’une classe qui a causé la crise, ou, pire, qui l’a mise en scène ; donc, l’excuse de Sarko était totalement bidon, car c’est sa classe qui est derrière la crise ! Et, comme Sarko représentait cette classe à la tête de l’État français, on peut dire à juste titre que la crise, c’est sa faute !
Quelle classe représentera Hollande, la bourgeoisie ou le prolétariat ? la classe qui est derrière la crise, ou celle qui la subit ? Autre façon de poser la même question : Hollande nous dira-t-il lui aussi « c’est pas ma faute, c’est la faute à la crise ! » ?
C’est de toute façon par la grève et dans la rue que nous obtiendrons satisfaction, et pas autrement ; exactement comme après l’élection de Léon Blum en 1936 !