VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Afghanistan - 25 mai 2012 - Le président français en visite surprise

Afghanistan - 25 mai 2012 - Le président français en visite surprise

vendredi 25 mai 2012

L’évidence de la défaite de l’impérialisme occidental en Afghanistan

C’est curieux que tous les grands chefs occidentaux, quand ils se rendent en Afghanistan, soient obligés d’y aller par surprise ! C’est évidemment pour éviter que la résistance afghane n’ait le temps de les accueillir comme ils le méritent. Quoique dans le cas d’Hollande, qui annonce le retrait des soldats français, cela n’aurait peut-être pas été nécessaire ?


Le président français en visite surprise en Afghanistan

http://french.news.cn/monde/2012-05/25/c_131611191.htm

Publié le 2012-05-25 16:47:51 | French. News. Cn

PARIS, 25 mai (Xinhua) — Le président français François Hollande est arrivé vendredi en Afghanistan pour une visite surprise de 6 heures où il annoncé le retrait de 2 000 soldats français d’ici la fin de l’année, rapporte vendredi la presse française.

Arrivé vendredi matin à Kaboul à 08H37, heure locale, avant de se rendre sur la base de Nijrab dans la province Kapisa (nord-est), où sont stationnés la plupart des militaires français, le chef de l’Etat français a déclaré que 2 000 soldats tricolores regagneraient la France d’ici fin 2012, selon le site du journal "le Parisien".

"Le temps de la souveraineté de l’Afghanistan est venu (…) Une nouvelle page est en train de s’écrire", a-t-il déclaré, précisant que cette page de transition va "remettre la question de la souveraineté aux mains des Afghans".

"Nous allons passer aux Afghans la gestion de leur territoire, la défense de leur souveraineté. Je pense que c’est un bel accomplissement pour chacun de savoir qu’il a réussi ce passage", a ajouté François Hollande.

Si le site Internet de l’ambassade de France en Afghanistan indique que 3 850 militaires français sont toujours présents dans le pays, la presse française fait, quant à elle, état de 3 350 à 3 400 soldats français déployés au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf).

Accompagné dans son déplacement par le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, François Hollande devrait également rencontrer son homologue afghan, Hamid Karzaï, avant de regagner Paris dans l’après-midi.

Le président français avait déjà fait part de sa volonté de retrait anticipé des troupes françaises lors de sa rencontre avec Barak Obama la semaine dernière à Camp David, aux Etats-Unis, ainsi qu’au sommet de l’Otan organisé à Chicago dimanche et lundi derniers, le calendrier de retrait total des troupes de l’Otan étant fixé à fin 2014.

Lors du sommet de l’Otan, le commandant des forces de l’Isaf, John Allen, avait affirmé que le retrait anticipé français n’entraînerait "pas de dégradation de la sécurité" dans la région de Kapisa qui est sous contrôle français.

A Chicago, François Hollande avait également indiqué qu’il y aurait toujours un soutien de la France "sous une autre forme", faisant allusion au traité d’ amitié et de coopération franco-afghan signé le 27 janvier dernier par l’ ancien président français Nicolas Sarkozy.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait d’ailleurs confirmé lundi que la France honorerait ce traité. Le traité prévoit "toute une série de coopérations, à la fois dans le domaine de la sécurité, dans le domaine civil, le social, la culture, etc., et nous allons honorer cet engagement", avait-il expliqué sur Europe 1.

Depuis le début de l’intervention internationale en 2001 en Afghanistan, 83 soldats français ont perdu la vie dans le pays, dont 26 en 2011, l’année la plus meurtrière pour le contingent français.

Le retrait des troupes françaises d’ Afghanistan d’ ici fin 2012, deux ans avant le calendrier de l’Otan, est une promesse de campagne du nouveau président français François Hollande.

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0