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SI VOUS AUGMENTEZ PAS NOS SALAIRES ON VA PAS VOTER !

lundi 28 mai 2012

Si, madame, nous voulons des augmentations de salaires !

Et des augmentations conséquentes, en plus !

Enregistré sur France 5 le 25 mai 2012

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Et ils voudraient que les agents du Service Public soient contents sous prétexte qu’Hollande ne va pas baisser leurs salaires ! François Hollande et Marylise Lebranchu se foutent complètement de leur gueule !

Si Hollande croit qu’on va se contenter de la démagogie de la Marylise qui passe la pommade aux agents du service public en leur disant qu’ils sont suffisamment "intelligents" pour accepter de ne pas avoir d’augmentation de salaires, il se fout le doigt dans l’oeil jusqu’au coude !

Par ailleurs, nous pouvons faire confiance aux syndicats "de gauche" pour soutenir la politique du gouvernement "de gauche". Par conséquent…

La seule solution pour voir notre niveau de survie augmenter, c’est la grève générale sauvage totale et illimitée autogérée en coordination :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

7 Messages de forum

  • "ils sont conscients qu’il nous faut écrire une nouvelle page de l’histoire des pouvoirs publics." Et c’est exactement ça (les pouvoirs publics) qui me pose problème. Jusqu’à ce jour, les "pouvoirs" (publics ou non) ont cru ou ont voulu dominer et ils ont tout saccagé. Qui dit "pouvoir" dit idéologie ou violence, fanatisme, aveuglement, État. et donc notre "devoir" était de détruire ce qui écrase, exclue, extrade, pollue, intoxique, etc.
    Il doit être possible aux "pouvoirs publics" d’offrir leur talent à être "outil social" au service des vivants. Oui, ce sera difficile, mais la bonne volonté aidant, le but étant clair, j’espère qu’ils y arriveront. Sinon, c’est la destruction de la planète et des vivants. Les institutions doivent prendre conscience que les êtres vivants (humains et nature) ont besoin chacun de liberté et justice. Ce qui est vivant est responsable. Les institutions nous ont prouvé qu’elles ne l’étaient pas.

  • Oui, mais quel syndicat va accepter de coopérer avec des concurrents pour pratiquer " la grève générale sauvage totale et illimitée autogérée en coordination ". Aucun !

    Lisez le livre de Jean-Luc TOULY, syndicaliste écœuré : Le pouvoir d’un simple citoyen et vous apprendrez que les dirigeants syndicaux sont aux ordres des actionnaires du CAC 40,
    tout comme nos gouvernants qui ne sont que des fantoches, qu’ils s’appellent SARKOZY, HOLLANDE, MERKEL, CAMERON ou autre.

    Tant qu’on ne comprend pas que l’ennemi, c’est le système financier, on néglige de s’intéresser au seul pouvoir qui nous reste et que les banksters s’appliquent à réduire tous les jours : le pouvoir d’achat !!!!!!

    Just

    • Salut,

      Que les syndicats soient pourris est très bien démontré aux deux liens ci-dessous, et bien plus brièvement qu’un livre !

      Et Bernard Thibault devint chef :

      http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

      CGT = CRS :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article3

      C’est bien parce que, comme tu dis, « les dirigeants syndicaux sont aux ordres des actionnaires du CAC 40, » qu’il nous faut une coordination :

      http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

      A+
      do
      http://mai68.org

      • Les syndicats ont la même vision que ceux du CAC. l’être humain est asservi au patron, aux donneurs d’ordre.
        Ce qu’il nous faut c’est une autre économie. Une économie où l’être humain reste libre de décider si il veut passer sa vie à la perdre en gagnant de l’argent, ou s’il veut donner un sens à sa vie même. Pensez à un revenu inconditionnel de base suffisamment conséquent pour permettre à chacun de disposer de son temps comme il l’entend !

    • Ce n’est pas le rôle des syndicats de coopérer avec les salariés de l’entreprise. Les syndicats sont bien à la solde du patronat. Ils sont là pour encadrer les débordements des salariés. Oui, l’ennemi est bien le système financier. Mais il ne sera possible de le déboulonner que lorsque les salariés auront compris que leur passivité, leur acceptation à venir quotidiennement travailler, leur docilité participe à leur asservissement. Mais il n’y a pas qu’en France que les salariés sont dociles. Si la France s’arrête de travailler, ça ne changera pas le système financier. Si on hurle qu’on veut un meilleur salaire, ça ne changera rien en profondeur. Car c’est en profondeur, dans la pensée individuelle de chaque travailleur que doit se poser la question "Quel sens je donne à ma vie en m’investissant dans mon travail" ? il est possible de changer sa vie sans faire la révolution. Par contre ce qui m’importe, c’est bien de détruire définitivement le système financier.

  • Premier test social pour le gouvernement Ayrault

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE84R08N20120528?sp=true

    Lundi 28 mai 2012 21h37

    par Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Le nouveau gouvernement français tentera ce mardi d’ouvrir le dialogue avec les partenaires sociaux pour mener à bien d’importantes réformes structurelles sur la durée du quinquennat et répondre rapidement à deux promesses coûteuses : adoucir la réforme des retraites de 2010 et augmenter le salaire minimum.

    La quasi stagnation de l’économie limitera la générosité de l’équipe de Jean-Marc Ayrault, consciente du poids de ces gestes sur la compétitivité des entreprises et les finances publiques.

    Cet agenda ambitieux est déjà perturbé par la crainte d’une vague de plans sociaux, des situations d’urgence qui testent l’engagement du pouvoir à stopper la désindustrialisation et génèrent des tensions entre les syndicats et le patronat.

    Leurs dirigeants seront reçus les uns après les autres par le Premier ministre, flanqué de Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé), Michel Sapin (Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Marylise Lebranchu (Réforme de l’Etat, Décentralisation et Fonction publique).

    Ces rencontres donneront le coup d’envoi des travaux pour préparer une conférence sociale sur l’emploi, les salaires, les conditions de travail, les retraites et l’égalité salariale, prévue d’ici le 14 juillet si le PS remporte les législatives.

    Ce gouvernement disposerait alors aussi de l’audit des finances publiques publié fin juin par la Cour des comptes, qui confirmera l’urgence d’enrayer la dérive des comptes sociaux.

    PRUDENCE

    Face à une croissance nulle ou quasi nulle de l’économie, la nouvelle équipe avance prudemment : la hausse du smic sera limitée et le nombre de personnes qui pourront à nouveau partir en retraite à 60 ans sera contraint, ont dit des ministres.

    La hausse du smic - premier "coup de pouce" après des revalorisations minimales sous Nicolas Sarkozy - concernera en effet aussi les fonctionnaires, ce qui pèsera sur les comptes publics. Pour les entreprises, elle pèsera sur des marges déjà faibles, et peut - les experts ne sont pas tous formels - pénaliser l’emploi, alors que le chômage augmente depuis onze mois.

    Le rabotage de la réforme des retraites, alors que la pérennité financière du système n’est pas assurée, se traduira elle aussi par une augmentation du coût du travail, à travers une hausse des cotisations - sachant que la baisse programmée des cotisations qui accompagnait la "TVA sociale" disparaîtrait.

    Mardi, "je dirai au Premier ministre que le problème de l’emploi est le plus urgent à traiter", a dit François Chérèque, le numéro un de la CFDT, qui sera reçu le premier à Matignon.

    Force ouvrière demande elle une nette hausse du smic et un retour large de la possibilité de partir en retraite à 60 ans, des lignes rouges pour les organisations patronales.

    La CGPME est ainsi "farouchement opposée à toute augmentation des cotisations retraites qui viendrait d’autant renchérir le coût du travail". Quant au Medef, il a promis d’être extrêmement vigilant et alerte les pouvoirs publics sur l’exigence de compétitivité des entreprises françaises.

    La CGT s’apprête pour sa part à remettre au gouvernement une liste de 46 entreprises ou sites où l’emploi est immédiatement menacé. le syndicat, qui estime à près de 45.000 le nombre d’emplois concernés, demandera par la même occasion le renforcement des droits des salariés.

    Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a déjà commencé une tournée des sites en difficultés, ou promis à la fermeture, pour tenter de sauver le maximum d’emplois.

    Lors de la campagne présidentielle, il a été l’un des défenseurs les plus ardents du durcissement des conditions de licenciement - avec la promesse d’interdire les "licenciements boursiers" - et de la possibilité d’imposer aux industriels abandonnant un site de le transmettre à un éventuel repreneur. Il devrait présenter ses propositions dans les prochaines semaines.

    Edité par Patrick Vignal

  • C’est pourquoi je voterai pour un candidat du Front de Gauche, encore une fois, aux législatives. C’est la vraie Gauche, celle du NON au Traité Constitutionnel, et Mélenchon est un ancien syndicaliste. Comme cela le gouvernement peut se rendre compte ce qu’on veut…

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