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Syrie - une base secrète en Turquie pour les prétendus "rebelles"

mercredi 17 septembre 2014 (Date de rédaction antérieure : 30 juillet 2012).

Les mercenaires islamistes de l’impérialisme américano-sionistes disposent d’une base secrète en Turquie. Là, ils subissent l’entraînement de la CIA qui leur livre des armes ultra-modernes. Ensuite, ils entrent en Syrie où ils se font passer pour des Syriens en rebellion contre le régime.

Syrie : une base secrète en Turquie pour appuyer les rebelles, financée par le Qatar et l’Arabie Saoudite

http://www.lemonde.fr/proche-orient…

Le Monde.fr avec Reuters, V. 27.07.2012 à 17h22

Les autorités turques, avec leurs alliés saoudiens et qataris, ont installé une base secrète à Adana, ville proche de la Syrie, pour fournir aux rebelles syriens une assistance militaire et un appui logistique dans les communications, ont révélé à Reuters des sources des pays du Golfe. Ce centre névralgique, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, a été mis en place à la demande du vice-ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Abdoulaziz Ben Abdallah Al Saoud, après une visite en Turquie, a-t-on précisé.

L’idée a été approuvée par la Turquie, soucieuse de superviser les opérations dans la région. C’est aussi près d’Adana que se trouve la base aérienne d’Incirlik, un vaste complexe militaire turco-américain que Washington a utilisé dans le passé pour des opérations de reconnaissance et de logistique. D’après les informations obtenues par Reuters, il n’est pas possible de déterminer si ce "centre névralgique" appuyant l’insurrection syrienne est situé à l’intérieur de la base militaire d’Incirlik ou dans la ville même d’Adana.

La révélation de l’existence de cette base clandestine contrôlée par des puissances régionales illustre la prudence des Occidentaux, qui ont joué un rôle majeur l’an dernier dans l’éviction de Mouammar Kadhafi en Libye mais ont évité jusqu’à présent de s’impliquer militairement en Syrie. "Ce sont les Turcs qui contrôlent militairement la base. La Turquie est le principal coordinateur et médiateur. Représentez-vous un triangle, avec la Turquie en haut et l’Arabie saoudite et le Qatar à la base, a indiqué une source basée à Doha. Les Américains n’interviennent vraiment pas. Les services de renseignement américains travaillent via des intermédiaires. Les intermédiaires contrôlent l’accès aux armes et aux voies d’approvisionnement."

PRUDENCE OCCIDENTALE

Le Qatar, petit Etat du Golfe riche en gaz qui a joué un rôle de premier plan dans l’envoi d’armes aux rebelles libyens, a une place centrale dans la direction des opérations depuis Adana, selon les mêmes sources. Les services de renseignement et de sécurité qataris sont également impliqués.

"Trois gouvernements fournissent des armes : la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite, a dit la source basée à Doha. Tout l’armement est russe. La raison évidente est que les rebelles syriens sont formés à l’utilisation des armes russes, mais aussi parce que les Américains ne veulent pas être impliqués là-dedans. Toutes les armes proviennent du marché noir. L’autre moyen de se procurer des armes est de les voler à l’armée syrienne." Ankara a officiellement démenti fournir des armes aux rebelles.

"Les Turcs voulaient aussi que les Américains avec leurs drones les aident à surveiller la région, une requête qui apparemment n’a pas abouti. Ils ont alors chargé des sociétés privées de faire ce travail", a ajouté la même source. Le président américain Barack Obama a jusqu’à présent privilégié la voie diplomatique pour tenter de convaincre Bachar Al-Assad de quitter le pouvoir. Mais la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a annoncé cette semaine que Washington prévoyait d’intensifier son aide aux rebelles.

Selon des informations recueillies par Reuters, la Maison Blanche envisagerait de renforcer son aide aux insurgés, sans aller toutefois jusqu’à les armer. La prudence de Washington, partagée par d’autres pays occidentaux, illustre les inquiétudes sur la nature de l’"après-Assad" en Syrie, en raison de la présence de nombreux islamistes et djihadistes parmi les rebelles.

RÔLE CROISSANT DE LA TURQUIE

L’existence de la base secrète d’Adana pourrait aussi expliquer comment les rebelles syriens, divisés, mal armés et mal organisés, ont récemment pu orchestrer des attaques majeures, à l’image de l’attentat à la bombe du 18 juillet à Damas, qui a tué quatre dirigeants proches d’Assad, dont le ministre de la défense. Un diplomate turc dans la région a insisté sur le fait que son pays n’avait joué aucun rôle dans cet attentat.

Deux anciens responsables de la sécurité américaine ont pourtant affirmé que la Turquie jouait un rôle croissant dans la formation militaire des rebelles syriens qui ont trouvé refuge sur son territoire. L’un de ces anciens responsables, qui est également conseiller auprès d’un gouvernement de la région, a indiqué à Reuters que 20 anciens généraux syriens étaient désormais basés en Turquie, d’où ils aidaient à renforcer les moyens de l’opposition syrienne.

Selon Israël, jusqu’à 20 000 soldats syriens pourraient être passés du côté des insurgés. Selon les mêmes sources dans le Golfe, il y a des raisons de penser que les Turcs ont intensifié leur soutien aux insurgés après la destruction d’un avion militaire turc par les forces gouvernementales syriennes le 22 juin au large du port de Lattaquié.

3 Messages de forum

  • Exclusive : Secret Turkish nerve center leads aid to Syria rebels

    http://www.reuters.com/article/2012…

    By Regan Doherty and Amena Bakr

    DOHA/DUBAI | Fri Jul 27, 2012 8:12am EDT

    (Reuters) - Turkey has set up a secret base with allies Saudi Arabia and Qatar to direct vital military and communications aid to Syria’s rebels from a city near the border, Gulf sources have told Reuters.

    News of the clandestine Middle East-run "nerve centre" working to topple Syrian President Bashar al-Assad underlines the extent to which Western powers - who played a key role in unseating Muammar Gaddafi in Libya - have avoided military involvement so far in Syria.

    "It’s the Turks who are militarily controlling it. Turkey is the main co-ordinator/facilitator. Think of a triangle, with Turkey at the top and Saudi Arabia and Qatar at the bottom," said a Doha-based source.

    "The Americans are very hands-off on this. U.S. intel(ligence) are working through middlemen. Middlemen are controlling access to weapons and routes."

    The centre in Adana, a city in southern Turkey about 100 km (60 miles) from the Syrian border, was set up after Saudi Deputy Foreign Minister Prince Abdulaziz bin Abdullah al-Saud visited Turkey and requested it, a source in the Gulf said. The Turks liked the idea of having the base in Adana so that they could supervise its operations, he added.

    A Saudi foreign ministry official was not immediately available to comment on the operation.

    Adana is home to Incirlik, a large Turkish/U.S. air force base which Washington has used in the past for reconnaissance and military logistics operations. It was not clear from the sources whether the anti-Syrian "nerve centre" was located inside Incirlik base or in the city of Adana.

    Qatar, the tiny gas-rich Gulf state which played a leading part in supplying weapons to Libyan rebels, has a key role in directing operations at the Adana base, the sources said. Qatari military intelligence and state security officials are involved.

    "Three governments are supplying weapons : Turkey, Qatar and Saudi Arabia," said a Doha-based source.

    Ankara has officially denied supplying weapons.

    "All weaponry is Russian. The obvious reason is that these guys (the Syrian rebels) are trained to use Russian weapons, also because the Americans don’t want their hands on it. All weapons are from the black market. The other way they get weapons is to steal them from the Syrian army. They raid weapons stores."

    The source added : "The Turks have been desperate to improve their weak surveillance, and have been begging Washington for drones and surveillance." The pleas appear to have failed. "So they have hired some private guys come do the job."

    President Barack Obama has so far preferred to use diplomatic means to try to oust Assad, although Secretary of State Hillary Clinton signaled this week that Washington plans to step up help to the rebels.

    Reuters has established that Obama’s aides have drafted a resolution which would authorize greater covert assistance to the rebels but still stop short of arming them.

    The White House’s wariness is shared by other Western powers. It reflects concerns about what might follow Assad in Syria and about the substantial presence of anti-Western Islamists and jihadi fighters among the rebels.

    The presence of the secret Middle East-run "nerve centre" may explain how the Syrian rebels, a rag-tag assortment of ill-armed and poorly organized groups, have pulled off major strikes such as the devastating bomb attack on July 18 which killed at least four key Assad aides including the defense minister.

    A Turkish diplomat in the region insisted however that his country played no part in the Damascus bombing.

    "That’s out of the question," he said. "The Syrian minister of information blamed Turkey and other countries for the killing. Turkey doesn’t do such things. We are not a terrorist country. Turkey condemns such attacks."

    However, two former senior U.S. security officials said that Turkey has been playing an increasing role in sheltering and training Syrian rebels who have crossed into its territory.

    One of the former officials, who is also an adviser to a government in the region, told Reuters that 20 former Syrian generals are now based in Turkey, from where they are helping shape the rebel forces. Israel believes up to 20,000 Syrian troops may now have defected to the opposition.

    Former officials said there is reason to believe the Turks stepped up their support for anti-Assad forces after Syria shot down a Turkish plane which had made several passes over border areas.

    Sources in Qatar said the Gulf state is providing training and supplies to the Syrian rebels.

    "The Qataris mobilized their special forces team two weeks ago. Their remit is to train and help logistically, not to fight," said a Doha-based source with ties to the FSA.

    Qatar’s military intelligence directorate, Foreign Ministry and State Security Bureau are involved, said the source.

    WESTERN CAUTION

    The United States, Israel, France and Britain - traditionally key players in the Middle East - have avoided getting involved so far, largely because they see little chance of a "good outcome" in Syria.

    "Israel is not really in the business of trying to ’shape’ the outcome of the revolt,", a diplomat in the region said. "The consensus is that you’re damned if you do and you’re damned if you don’t. The risk of identifying with any side is too great".

    A former U.S. official who advises a government in the region and other current and former U.S. and European security officials say that there has been little to zero direct assistance or training from the U.S. or its European allies.

    The former official also said that few sophisticated weapons such as shoulder-fired bazookas for destroying tanks or surface-to-air missiles have reached the anti-Assad forces.

    While some Gulf officials and conservative American politicians have privately suggested that a supply of surface-to-air missiles would help anti-Assad forces bring the conflict to a close, officials familiar with U.S. policy say they are anxious to keep such weapons out of the hands of Syrian rebels. They fear such weapons could make their way to pro-jihad militants who could use them against Western aircraft.

    AFTER ASSAD

    The CIA and the Israelis’ main concern so far has been that elements of al-Qaeda may attempt to infiltrate the rebels and acquire some of Syria’s stockpile of chemical weapons.

    Sima Shine, a former chief Mossad analyst who now serves as an adviser to the Israeli government, told Reuters : "It’s a nightmare for the international community, and chiefly the Americans - weapons of mass-destruction falling into the hands of terrorists. In parallel to its foreign contacts, Israel is taking this especially seriously. After all, we are here, and the Americans are over there."

    She envisaged two circumstances under which Hezbollah, the Lebanese Islamist group, could obtain some of the chemical weapons stockpile.

    "Assad goes and anarchy ensues, during which Hezbollah gets its hands on the weapons. There is a significant Hezbollah presence in Syria and they are well-ensconced in the military and other national agencies. So they are close enough to make a grab for it.

    "Another possibility is that Assad, knowing that he is on his way out, will authorized a handover to Hezbollah, as a message to the world about the price of encouraging his ouster."

    However, British and U.S. officials believe there is little or no sign of Assad being toppled imminently.

    The situation, one senior European official said, is still likely to veer back and forth, like a tug-of-war between pro- and anti-Assad forces.

    There is no indication, the official added, that Assad himself has any intention of doing anything but fighting on until the bitter end.

    (additional reporting by Mark Hosenball in London and Dan Williams in Jerusalem ; writing by Richard Woods ; editing by Michael Stott and Ralph Boulton)

  • Cellule d’opération turco-qatarie contre la Syrie, qui en a révélé l’existence ??

    http://french.irib.ir/info/moyen-or…

    dimanche, 29 juillet 2012 08:38

    IRIB- Reuters, l’agence de presse, dont la fidélité aux terroristes en oeuvre, en Syrie, ne s’est jamais démenti, a annoncé, hier, l’existence d’une base militaire turque, où les mercenaires sont entraînés et formés, par milliers, et grâce aux pétroldollars qataris, avant de gagner le territoire syrien.

    Mais pourquoi une telle révélation ? En effet, les services du renseignement syriens ont pu percer le secret et pénétrer le coeur de cette base militaire occulte. Cette véritable cellule d’opération terroristes est placée, sous le commandement direct des Américains, qui, via des équipements de communication, dirigent et conduisent les opérations de leurs mercenaires, leur indiquant le lieu d’emplacement des soldats de l’armée régulière syrienne, leur lieu de cantonnement. Selon Reuters, les qataris ont une présence ultra active, aux côtés des Turcs qui, faute d’un véritable professionalisme, dans le domaine du renseignement, ont fait appel aux Américains, pour qu’ils leur donnent des drones de reconnaissance.

  • Erdogan ou l’arroseur arrosé !!

    http://french.irib.ir/component/k2/…

    mercredi, 01 août 2012 14:34

    IRIB-La politique turque de soutien au renversement de Bachar el-Assad est sur le point de s’effondrer,…

    .. face aux craintes de voir le pays éclater en enclaves sunnites, chiites et kurdes après le départ du Président syrien. La perspective d’un état kurde émergeant le long des provinces kurdes de Turquie a créé une très vive opposition contre la politique d’Ankara.

    La sonnette d’alarme a retenti après que le dirigeant kurde irakien Massoud Barzani a publiquement reconnu que son Gouvernement régional kurde entraîne des combattants kurdes syriens pour les envoyer défendre le territoire kurde en Syrie. Encore plus alarmant, cela fait partie intégrale d’un accord passé entre les Kurdes irakiens et le Parti de l’union démocrate syrienne (PYD), connu pour être affilié au Parti communiste kurde (PKK).

    La déclaration de Barzani a vivement agacé le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a menacé les Kurdes syriens de frappes militaires préventives s’ils songeaient même à attaquer la Turquie. Le journal turc en langue anglaise Zaman, qui jusqu’à maintenant soutenait le gouvernement dans sa politique syrienne, rapporte « que les perspectives d’une Syrie divisée et d’une nouvelle administration kurde autonome le long de la frontière turque » pourraient à la fois « alimenter le séparatisme du PKK en Turquie et être le début de la désintégration de la Syrie en un Nord kurde, une enclave alaouite à Latakia et dans ses alentours, et une zone arabe sunnite ».

    Kemal Kilicdaroglu, à la tête de l’opposition turque et chef du Parti républicain du peuple, a expliqué qu’il ne souhaite pas que « la Turquie soit amenée dans le marécage. En sommes, nous ne souhaitons pas la guerre ». « Nous étions censés être les maîtres du jeu dans la région, nous avons fini par être joués », a-t-il conclu.

    Un article du journal à grande diffusion Hürriyet rapporte : « Les nationalistes turcs sont sur l’offensive maintenant que des conditions qu’Ankara ne pouvait pas prévoir ou contrôler agissent comme la sage-femme d’un ’Grand Kurdistan’, et bombardent désormais le gouvernement, en particulier le trop ambitieux ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, de critiques au vitriol contre sa politique. » Hürriyet prévient que si Ankara autorise des opérations militaires contre les Kurdes syriens, cela pourrait « mener le pays à de nouvelles aventures malvenues » et « aggraver le problème kurde en Turquie ».

    Un commentaire dans le même quotidien, intitulé « Un méga Etat kurde se fonde », fait observer que la politique actuelle concrétise « la plus grande crainte de la Turquie : les Kurdes en Irak et en Syrie travaillant ensemble » pour former un « Grand Kurdistan ». Un autre commentaire dans Hürriyet souligne que la Turquie a 1200 km de frontières kurdes, qui comprennent celle de 400 km entre la Turquie et le gouvernement régional kurde en Irak, qui est une zone de guerre virtuelle parce que le PKK y est basé, et 800 km avec la région kurde de Syrie. On y souligne également que le Printemps arabe menace de se transformer en « Printemps kurde » et de se propager à l’intérieur de la Turquie.

    L’économiste américain Lyndon LaRouche avait déjà prévenu dès 2011 que cette politique syrienne du gouvernement turc reviendrait à la maison pour hanter le pays, rappelant que « la Turquie est elle aussi un pays fragile ».

    Source ProgresetSolidarité

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