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Iran - 1 aout 2012 - Ce qui s’est passé en Syrie s’inscrit dans le cadre d’un plan américain

mercredi 1er août 2012

Mehmanparast : Ce qui s’est passé en Syrie s’inscrit dans le cadre d’un plan américain pour affaiblir la résistance dans la région

http://sana.sy/fra/55/2012/08/01/434343.htm

01 Août 2012

Pékin / Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a affirmé que le gouvernement et le peuple en Syrie défendaient l’intégrité territoriale de leur pays et ses intérêts nationaux face à la guerre universelle qui vise leur indépendance.

Dans une déclaration faite à Pékin devant des journalistes et des peseurs chinois, le porte-parole iranien a averti des Etats-Unis qui cherchaient, via l’envoi des armes en Syrie et le recrutement des étrangers dans nombre de pays de la région, à exécuter leur nouveau plan visant à provoquer dans ce pays une grande sédition. "Les Etats-Unis ont échoué dans la réalisation de cet objectif", a-t-il souligné.

"Washington et ses agents avaient mis un plan visant à porter un coup à la Syrie et à affaiblir le front de la résistance dans le but de réaliser les intérêts de l’entité de l’occupant israélien et l’hégémonie américaine sur la région", a-t-il assuré.

Le porte-parole iranien a affirmé que le peuple syrien est maître de sa décision dans le processus politique en Syrie et que l’Iran soutient le plan de l’émissaire onusien Kofi Annan.

Il a tenu à souligner que le Moyen-Orient et le golfe ont une grande importance pour les Etats-Unis et leurs alliées, "c’est pourquoi ils agissaient de manière à ne pas perdre cette région qui est riche en pétrole et gaz, et à protéger la sécurité de l’entité sioniste.

A noter que le porte-parole iranien, accompagné d’une délégation médiatique, étaient en visite officielle à Pékin.

L.H / Gh.H.

5 Messages de forum

  • Le ministre de la défense : La Syrie n’accepte pas le ciblage de sa souveraineté et de sa dignité

    http://sana.sy/fra/51/2012/08/01/434375.htm

    01 Août 2012

    Damas / Le général Fahd Jassem al-Freij, commandant en chef adjoint de l’armée et des forces armées, ministre de la défense, a félicité les forces armées intrépides à l’occasion du 67e anniversaire de la fondation de l’armée arabe syrienne.

    Dans un contact téléphonique avec la TV syrienne, le général Freij a affirmé que les forces armées sont résolues à poursuivre la traque des groupes terroristes armés pour rétablir la sécurité et la stabilité dans la patrie.

    "Il est d’illusion de croire que l’octroi, par les gouvernements du Golfe et ceux régionaux et internationaux, de l’argent et de l’arme aux gangs rémunérés, oblige la Syrie, direction, peuple et armée, à renoncer à sa ligne résistante s’attachant aux droits et rejetant toute forme de dépendance et de soumission", a-t-il fait noter.

    Il a affirmé que la Syrie qui avait rejeté tous les diktats extérieurs n’accepte point le ciblage de sa souveraineté.

    Le général Freij a indiqué que la Syrie sortira plus forte de sa crise.

    A. Chatta

  • Nos forces armées font des tués et blessés parmi les terroristes à Alep et à Homs

    http://sana.sy/fra/338/2012/08/01/434338.htm


    01 Août 2012

    Alep-Homs / Les forces armées ont traqué aujourd’hui des groupes terroristes dans la localité de Handerat (Nord d’Alep).

    Citée par le correspondant de Sana, une source du gouvernorat a affirmé que l’accrochage a fait des dizaines de tués et de blessés dans les rangs des terroristes, dont nombre d’eux portait des nationalités arabes.

    La même source a ajouté que plusieurs voitures 4×4 dotées de mitrailleuses ont été détruites.

    Sur un autre plan, les services compétents ont tendu la nuit dernière une embuscade à un groupe terroriste qui agressait les citoyens, barraient les routes et sabotaient les biens publics et privés dans la localité d’al-Nizarieh, banlieue d’al-Qusseir, (Homs).

    Une source officielle a souligné au correspondant de Sana que les membres de ce groupe ont été tous tués, parmi eux Farhan al-Hussein et Hassan Ghaleb Hamdan.

    D’après la même source, les services compétents ont pris d’assaut un repaire d’un groupe terroriste dans la localité d’al-Moj, banlieue d’al-Qusseir, faisant des tués et des blessés parmi les terroristes, dont on a identifié Zyad al-Massri.

    Par ailleurs, et dans le village d’al-Ghanto à Talbisseh, les services de sécurité se sont accrochés avec des groupes terroristes qui agressaient les citoyens, leur infligeant de nombre de tués et de blessés alors que d’autres se sont rendues aux autorités avec leurs armes.

    Selon la source, le terroriste Nasser al-Jahwani a été tués Les parties compétentes se sont accrochées avec un groupe terroriste armé à bord de trois voitures équipées de mitrailleuses, qui tirait sur les autobus et les voitures et commettait des actes de pillage et de vol dans la région de Khanaser dans la banlieue d’Alep.

    Citant une source officielle, le correspondant de Sana a indiqué que les trois voitures ont été détruites et les personnes à bord ont été tuées ou blessées.

    A Talkalakh dans la banlieue de Homs, les services compétents ont confronté trois terroristes à bord d’une voiture qui essaient d’agresser les forces de l’ordre. Les accrochages ont donné lieu à la destruction de la voiture tandis que les trois terroristes, Moustapha Kurdi, Ahd Najm et Iyad al-Kurdi, ont été tué.

    A Idleb, les services compétents ont traqué un groupe terroriste armé qui barrait les routes et agressait les piétons à proximité du village de Kafer Najd dans la ville d’Ariha.

    Une source au gouvernorat a indiqué que la traque avait fait nombre de tués et de blessés dans les rangs du groupe terroriste.

    A Deir Ezzor, les services compétents ont poursuivi aujourd’hui la traque des groupes terroristes armés aux deux quartiers d’al-Jbeileh et de Jam’yet al-Rasafa et ont tué et blessé les éléments de ces groupes.

    Une source au gouvernorat a indiqué que parmi les terroristes tués : Salah al-Hamadeh et Salah Jassem.

    Dans le même contexte, la source a ajouté que les services compétents avaient traqué des groupes terroristes armés au quartier d’al-Qessour dans la ville et ont tué et blessé nombre de terroristes.

    A al-Mayadine dans la banlieue du Gouvernorat, la source a souligné que les services compétents avaient traqué un groupe terroriste armé qui avait perpétré des actes de meurtre et de sabotage, soulignant que nombre de ses éléments ont été tués et blessés.

    De même, les services compétents ont pris d’assaut hier un repaire d’un groupe terroriste armé au quartier d’al-Sadat à al-Amara à Damas et ont tué et blessé des terroristes et arrêté d’autres.

    Une source au gouvernorat a fait savoir qu’après les enquêtes avec les terroristes arrêtés ceux-ci avaient informé les services compétents d’un autre repaire d’un autre groupe armée, soulignant que les services compétents se sont accrochés avec ce groupe, ont tué nombre de ses éléments et arrêté d’autres.

    La source a souligné la saisie dans ces repaires des armes et des munitions : bombes offensives et défensives, mitrailleuses, fusils automatiques, pistolets et fusil à précision.

    La source a indiqué que les éléments de ces deux groupes terroristes ne sont pas d’habitants du quartier.

    Bulletin français



  • Message du président al-Assad à l’armée arabe syrienne à l’occasion du 67e anniversaire de sa fondation

    http://sana.sy/fra/51/2012/08/01/43…

    01 Août 2012

    Damas/ Le président Bachar al-Assad, commandant en chef de l’armée et des forces armées, a adressé un message sur les pages du magazine de "Jeish al-Chaab" (Armée du Peuple), aux forces armées, à l’occasion du 67e anniversaire de sa fondation.

    Dans son message, le président al-Assad a mis l’accent sur les batailles d’honneur et des épopées menées par l’armée syrienne pour défendre la souveraineté de la patrie et la dignité de la nation. "La marche de lutte de l’armée arabe syrienne le long de plus d’un demi siècle avait joué un rôle saillant dans la sauvegarde de l’identité de la nation et de ses composantes sociales, culturelles et intellectuelles", a-t-il affirmé.

    S’adressant aux officiers, sous-officiers et soldats, le président al-Assad a affirmé que la bataille avec l’ennemi est multiforme, d’objectifs et d’aspects clairs, de laquelle dépend l’avenir de notre peuple et de notre nation, précisant que l’ennemi fait des agents de l’intérieur un pont pour frapper la stabilité du pays, pour déstabiliser le citoyen et pour usurper nos potentialités économiques et notre compétence scientifique afin de nous affaiblir et de nous empêcher de dessiner notre avenir vers une société développée capable de marcher en parallèle avec le monde contemporain et ses développements et de faire face aux défis.

    Le président al-Assad a rendu hommage aux épopées de l’armée, l’appelant à rester toujours sur le qui-vive prête à riposter à toute agression pour que les forces armées demeurent le bouclier de la patrie et sa citadelle imprenable. Il a également rendu hommage aux âmes des martyrs qui ont irrigué avec leur sang pur le sol de la patrie chère et aux familles des martyrs, tout en souhaitant une prompte guérison aux blessés de l’armée.

    Raghda Bittar

  • Les soldats de l’armée arabe syrienne affirment leur disposition à se sacrifier pour défendre la patrie

    http://sana.sy/fra/52/2012/08/01/434392.htm

    01 Août 2012

    Damas / Les soldats de l’armée arabe syrienne commémorent aujourd’hui le 67e anniversaire de la fondation de cette armée.

    Dans des déclarations, nombre de soldats de l’armée ont affirmé que l’armée arabe syrienne incarne tout au long de son histoire l’unité nationale en Syrie.

    Le lieutenant Modar a fait savoir que les médias tendancieux tentent de porter atteinte à cette armée pour que l’armée de l’occupant reste seule dans la région.

    Il s’est moqué des nouvelles véhiculées par certains médias tendancieux sur des défections dans l’armée arabe syrienne.

    Le sergent Ali a émis son espoir que l’armée rétablisse la sécurité dans les différentes régions en Syrie.

    Pour sa part, le soldat Abbas a appelé tout soldat ayant terminé ses obligations militaires à la réintégrer pour exercer son devoir national et préserver l’indépendance de son pays.

    D’autres soldats et officiers ont fait noter que le ciblage de l’armée arabe syrienne est le fond du complot visant la Syrie pour qu’Israël domine la région.

    De même, nombre d’analystes ont estimé que l’armée arabe syrienne est une armée arabe et nationale qui avait dû participer à de nombreuses guerres, et qui avait consolidé la force de la résistance en Palestine, au Liban et en Irak.

    Le politologue Abdallah Mneini, a indiqué que la campagne médiatique visant la Syrie, terre, peuple et direction, a pour but de mettre fin à tous les facteurs de la force, de la fermeté et de la décision nationale autonome qui caractérisent ce pays.

    Il a fait noter que cette campagne avait tenté de déformer l’image de l’armée qui avait réalisé la victoire de 1973 et préservé l’unité des territoires syriens sans aucune renonciation ou marchandage.

    Quant au politologue, Afif Dalla, il a indiqué que l’armée arabe syrienne est une institution nationale qui avait prouvé qu’elle restera le bouclier de la Syrie dans la préservation de sa sécurité et de sa stabilité.

    A. Chatta

  • Syrie/CNS : Les crabes se pincent !!, par Louis Denghien

    http://french.irib.ir/analyses/arti…

    mercredi, 01 août 2012 15:17

    IRIB-La Syrie a depuis mardi un nouveau gouvernement…

    en exil. C’est Hytham al-Maleh, un scissionniste du CNS, qui serait le Premier ministre de ce cabinet (vraiment) fantôme en cours de constitution. M. al-Maleh a annoncé cette bonne nouvelle au monde, expliquant avec un sérieux burlesque qu’il allait « commencer les consultations » avec l’opposition syrienne , en Syrie et à l’étranger,de façon à former un « cabinet de transition » (en exil), qui seul pourra empêcher une dangereuse vacance du pouvoir en cas de chute de Bachar al-Assad.

    Les lecteurs d’Infosyrie se souviennent peut-être qu’Hytham al-Maneh, un avocat de 80ans, avait claqué la porte du CNS fin février 2012, entraînant avec lui une vingtaine de « cadres » du CNS – qui, telle une armée mexicaine, est surtout riche en cadres (voir notre article « Une bonne nouvelle pour les vrais amis de la Syrie : le CNS vient d’éclater », mis en ligne le 29 février 2012). Tout ce petit monde formant aussitôt un « Groupe patriotique syrien« .

    Al-Maleh reprochait, comme d’autres, à Ghalioun et au reste du CNS hébergé par la Turquie son manque de contacts avec l’opposition de terrain, insurgés compris. Et puis il se prononçait – à cette époque – contre une intervention étrangère en Syrie, contrairement au CNS.

    Depuis M. al-Maneh n’avait guère fait parler de lui. Avec son initiative – qui est censée émaner d’un « Conseil de la Révolution syrienne » (CRS), il a le droit à un petit regain d’intérêt médiatique, via la colère de ses ex-camarades du CNS. Dont le président, Abdel Basset Sayda, a critiqué vertement cette « décision hâtive » (et concurrentielle). Et le commandant (à éclipse) de l’ASL, Ryad al Asaad, est sorti mercredi de sa léthargie pour critiquer la création du CRS, dénonçant l’opportunisme de ses fondateurs.
    Selon lui, les personnes qui ont créé cette nouvelle coalition « ont été animés par la fièvre d’acquérir des postes qui les a conduits à annoncer la formation d’un gouvernement de transition (…) à piétiner notre révolution et à faire des affaires avec le sang de nos martyrs ».

    Ryad al Asaad, qui s’exprimait sur la chaîne séoudienne Al Arabiya, a été plus loin dans ses accusations, jusqu’au franc délire : « Mais en réalité, ils (al-Maleh et son CRS) tentent de faire renaître le régime d’Assad en prenant une décision sans en parler au peuple qui a versé du sang et des larmes pour tenter de prendre son indépendance vis-à-vis du gang criminel Assad ». Toujours selon al-Asaad, l’annonce de la formation d’un gouvernement de transition est donc essentiellement motivée « par l’envie de plaire au monde extérieur tout en provoquant des luttes internes (entre les groupes) pour détruire l’unité du peuple qui est représenté par l’ASL ».

    La création du CRS est de fait un défi lancé au Conseil national syrien (CNS) créé en septembre et elle illustre les divisions de l’opposition syrienne qui peine à proposer une alternative politique crédible au régime de Bachar al Assad. Depuis plusieurs mois, les grandes puissances et la Ligue arabe pressent l’opposition syrienne de s’unir. Et de ce point de vue le récent sommet organisé au Caire par la Ligue arabe a été un piteux échec. « Chouchou » des Occidentaux, le CNS a été labellisé « représentant légitime du peuple syrien » mais il est est fortement critiqué par les insurgés ASL (ne parlons pas des salafistes) en Syrie qui lui reprochent d’être déconnecté de la réalité du terrain. Et aussi par des personnalités fortes, sinon crédibles, comme Haytham al-Manaa, figure de proue d’une formation anti-Bachar ET anti-CNS, le CCND.

    Un petit mot sur Manaf Tlass

    Les craintes exprimés par Ryad al-Asaad sur une opération étrangère visant à doubler un CNS jugé peu performant ont déjà été entendues à propos de Manaf Tlass, dissident récent, de prestige sinon de poids. On sait qu’après des rumeurs le situant aussi bien à Beyrouth qu’à Paris ou à Damas, l’ex-ami d’enfance de Bachar et général de brigade de la Garde républicaine syrienne, a finalement clarifié sa situation voici quelques jours en déclarant au micro d’al-Arabiya qu’il était prêt, lui aussi, à faire à la Syrie le don de sa personne. S’en prenant au président syrien – à qui il doit presque tout -, flétrissant « les méthodes criminelles et corrompues du régime » – pas vous ou pas ça Manaf ! – le nouvel opposant – tendance Jet set – s’est vaguement poussé comme solution de rechange. De fait, Tlass bénéficie de la bienveillance, dit-on, des États du Golfe, qui apprécient sans doute son rapport à l’argent – et de la Turquie. Mais il est évidemment rejeté par le CNS, l’ASL et tout ce qui s’en suit. Et sans doute méprisé de pas mal de Syriens sans attaches à Monte-Carlo.

    En tous cas, entre lui, al-Maleh et Seyda, la Syrie « révolutionnaire » compte déjà trois possible dirigeants (mais aucun homme d’État). Et ce n’est sûrement pas fini…

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