Les mésanges sont des oiseaux très sympathiques. Une expérience scientifique menée sur des mésanges à tête noire permet de comprendre que leur intelligence n’est pas seulement déterminée par leurs gènes mais également par leurs conditions de vie. Plus leurs conditions de vie sont rudes, plus leur intelligence est développée.
L’expérience est très simple. Elle consiste à prendre deux groupes de mésanges nées en captivité. Les parents d’un des groupes sont des mésanges du Texas, région au climat tempéré et à la nourriture abondante. Les parents de l’autre groupe sont des mésanges d’Alaska, région au climat aride et froid, et ou la nourriture est, surtout en hiver, très difficile d’accès.
De la nourriture est placée dans des trous recouverts par des petites pièces de métal munies d’une vitre en leur centre. Les mésanges peuvent voir la nourriture mais elles ne peuvent pas l’atteindre.
Les mésanges d’Alsaka, dont les parents sont habitués à rechercher leur nourriture sous la neige, saisissent les pièces de métal avec leurs pattes, les retournent et de goinfrent littéralement. Les mésanges du Texas se contentent des piétiner les pièces de métal et de taper avec leurs becs sur la partie vitrée, elles sont incapables de se nourrir.
Les marxistes analysent la chute des civilisations qui nous ont précédée en mettant en évidence le fait incontestable que toutes les civilisations qui sont apparues depuis l’Antiquité ont pour point commun qu’elles furent basées sur une hiérarchie sociale qui autorise l’exploitation de l’homme par l’homme, et que plus une civilisation est développée, plus le nombre d’exploités, et donc de mécontents, est important. Dés que le nombre de mécontents est suffisant, la civilisation implose et se désagrège de l’intérieur.
L’empire romain est une démonstration éclatante de cette analyse. Il a sombré alors qu’il était au sommet de sa puissance, non pas sous les coups de boutoirs des barbares, mais sous l’action combinée de deux faits : d’abord, de plus en plus de citoyens en avaient marre de l’empire et ils s’arrangeaient pour vivre en marge de celui-ci sans payer d’impôt, ensuite les luttes internes des familles romaines qui toutes, engageaient des mercenaires barbares pour se faire la guerre entre elles. Le peuple se retrouvait ainsi coincés entre des légions alliées avec des barbares en lutte contre d’autres légions alliées avec d’autres barbares. Il y avait de quoi en avoir marre !
Cette expérience sur les mésanges permet d’avancer une raison supplémentaire au fait que tous les empires qui nous ont précédés ont disparu et que le nôtre ne sera pas une exception. En effet, plus une civilisation est développée, plus la caste dirigeante est oisive. C’est à dire plus elle ressemble à la mésange du Texas incapable de se nourrir alors qu’elle voit sa nourriture.
Les scientifiques ne se sont pas arrêté là. Ils ont fait des expériences avec des chimpanzés. On met une cacahuète entière dans un tube vertical transparent. Le chimpanzé ne peut pas l’atteindre car le diamètre du tube est trop petit. Il va vers la fontaine, se remplit la bouche avec l’eau, remplit le tube d’eau et se saisit de la cacahuète. Cela correspond à l’intelligence d’un enfant de 7 ans.
Les scientifiques ont refait la même expérience en mettant en tube similaire dans la partie du zoo ouverte au public. Au fond du tube se trouvait un oeuf transparent remplit de bombons. Un broc remplit d’eau et visible de tous se trouvait à quelques mètres. Aucun des enfants, aucun de ces petits de l’homme civilisé, n’a été capable de prendre le broc et remplir le tube d’eau afin de pouvoir manger les bombons. Ce qu’un chimpanzé peut faire, un enfant civilisé d’une intelligence équivalente ne sait plus le faire !
La fin de notre civilisation est pour bientôt. Dans cette optique, ces expériences scientifiques montrent que le mode de vie induit par l’industrialisation a fait régresser l’intelligence non seulement de nos élites oisives mais également celle des masses travailleuses. Ceci montre aussi que Roger Garaudy avait donc bien raison quand il disait que le futur de l’humanité est en marche et qu’il se trouve sous les tropiques, chez les gens qui savent encore ce que se faire exploiter veut dire.