(vidéos 35’’ ; 1’52 ; 3’06 ; 3’27 ; 2’58 ; 2’15 ; 1’15 ; 8’56)
Le témoignage de son père
Wissam el-Yamni assassiné par la police à coup de satons !
Enregistré au Soir 3 Auvergne du Mardi 10 janvier 2012 à 22h45.
Ça s’est passé à Clermont-Ferrand. Tabassé à mort et jeté aux chiens par la police dans la nuit du 31 décembre au 1° janvier 2012, Wissam est décédé le 9 janvier 2012. Souvenir.
Mensonges d’État
Enregistré sur France 3 Auvergne le Vendredi 6 janvier 2012 à 19h
Serez-vous étonné que le procureur soit étonné du comportement du jeune Wissam el-Yamni, qui n’a fait de mal à personne, et ne soit pas étonné du comportement assassin de sa police ? Serez-vous étonné que le procureur justifie l’acte de sa police ?
Portrait de Wissam
Enregistré sur France 3 Auvergne le Mardi 10 janvier 2012 à 19h
Après l’invasion de l’Irak par les Amerloques en 2003, lorsqu’éclata enfin le scandale de la torture au centre d’Abou Graïb, quand on vous a dit qu’il suffisait de montrer des chiens aux "Arabes" pour qu’ils aient peur, l’aviez-vous cru ? Et bien vous aviez tord. En fait, l’on enlevait bien sûr les muselières des chiens de combat pour qu’ils mordent et bouffent les prisonniers !
Reconstitution du crime
Enregistré sur France 3 Auvergne le dimanche 8 janvier 2012 à 19h
Selon la police, Wissam était exité par l’alcool et la drogue. Entendre de tels mensonges a particulièrement énervé sa famille, ses amis et les gens du quartier. C’est en effet toujours le même genre d’excuse que sort la police pour justifier ses assassinats, ou bien elle dit que, de son vivant, le mort n’était pas net, qu’il était un voleur, etc.
Quand la police prétend que Wissam avait jeté une pierre sur leur voiture, il faut traduire : la bagnole de la police a reçu un caillou, les flics ont alors couru après un groupe de gens, et c’est celui qui courait le moins vite, c’est-à-dire le plus vieux, qui s’est fait coincer. Quand à savoir si c’est bien Wissam qui avait jeté un caillou sur la bagnole des keufs… franchement, quand on a trente ans, est-ce qu’on jette des cailloux sur les bagnoles de flics, là, comme ça. Surtout si en plus l’on est chauffeur routier !
Dos à la camera !
Enregistré sur France 3 Auvergne le jeudi 5 janvier 2012 à 12h
Le procureur voudrait que les jeunes aillent "témoigner" ; mais, pas fous, ils préfèrent parler dos à la camera : quand on est jeune, surtout quand en plus on est "arabe", vu ce que les flics ont été capables de faire à wissam, il vaut mieux rester anonyme ! La vengeance se fera autrement. Inutile d’aller se dénoncer soi-même !
VOX POPULI, VOX DEI !
Enregistré sur France 3 Auvergne le mercredi 4 janvier 2012 à 19h
Pour le pouvoir, loin d’être la voix de Dieu, la voix du peuple n’est que "rumeur". Pourtant, c’est dès le mercredi 4 janvier 2012 que la vox populi savait que Wissam était mort. Mais, il fallait démentir la vox populi ; et donc, comme d’habitude, la traîter de "rumeur" ! Il fallait démentir la vox populi pour reporter au delà du week-end l’annonce officielle de la mort de Wissam. La vidéo suivante explique pourquoi. En attendant, je le trouve gonflé, le procureur, avec son "phénomène médical" !
Surtout ne pas annoncer la mort de Wissam avant le week-end !
Enregistré sur France 3 Auvergne le mardi 10 janvier 2012 à 12h
Dans ce genre de cas, on attend souvent que la situation ait sérieusement commencé à s’apaiser, avant d’annoncer la mort de celui qui a été assassiné par la police ; pour éviter de relancer ou d’amplifier la révolte. Et bien sûr, il vaut mieux attendre que les jeunes soient à l’école ou au travail, car s’ils sont en liberté, les émeutes se déclenchent bien plus facilement. Donc, on préfère annoncer la mort juste après le week-end, et surtout pas juste avant !
Un an ferme pour un revolté ;
mais liberté pour les Flics-assassins !
Enregistré sur France 3 Auvergne le lundi 9 janvier 2012 à 19h
Le lundi, on apprenait enfin officiellement la mort de Wissam el-Yamni. On apprenait aussi qu’un révolté qui avait voulu le venger sans tuer ni blesser personne avait été condamné à un an de prison ferme. Tandis que les flics assassins étaient toujours en liberté. Le message du préfet Francis Lamy, plus sarkozyste que Sarko lui-même, est très clair : la police vous tue, mais vous n’avez pas le droit de vous révolter !
Quant aux curés, quelque soit leurs religions, ils sont toujours au service du pouvoir et appellent toujours au calme plutôt qu’à la révolution qui, seule, peut changer les choses !
Une "zone de non-droit", c’est quand la police n’a plus la possibilité de rentrer dans nos quartiers pour nous assassiner. Le préfet ne veut pas de "zone de non-droit" !