Six personnes ont été interpellées ce mardi matin en France dans une opération policière contre ETA. Or ETA avait pris la décision en octobre 2011 de mettre définitivement fin à son action armée.
Ce n’est pas la première fois qu’ETA prend une telle décision. À chaque fois que cela arrive, des membres d’ETA haut placés dans l’organisation sont arrêtés ; ce qui permet à des agents secrets français ou espagnols infiltrés, ou à des Basques manipulés par eux, de prendre la tête d’ETA, afin de prolonger le spectacle de terrorisme.
Rappel : le terrorisme commandité par l’État est la drogue à accoutumance et accrochage dont ne parvient pas à se passer le pouvoir pour se maintenir.
Conclusion : l’État veut qu’ETA fasse à nouveau du terrorisme !
Les Basques sont basques :
http://mai68.org/spip/spip.php?article3990
J’ai appris beaucoup de choses sur le site au sujet du terrorisme :
http://members.tripod.com/hlv-vlr
La manipulation du terrorisme par l’État :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1053
(Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie)
Vaste coup de filet contre l’ETA en France : six arrestations
http://www.eitb.com/fr/infos/politi…
07/05/2013
Six personnes ont été interpellées ce mardi matin en France dans une opération policière contre l’ETA. Les arrestations ont eu lieu à Brive, Montpellier et Blois-la-Gaillarde
Six personnes ont été interpellées ce mardi matin en France dans une opération policière contre l’ETA, menée conjointement par la Garde Civile et la gendarmerie française, selon le ministère de l’Intérieur. Les arrestations ont eu lieu à Brive-la-Gaillarde (centre-sud), Montpellier (sud) et Blois (centre).
Selon une source proche de l’enquête, les détenus seraient des membres présumés de l’appareil logistique de l’ETA, nommé "Elosa". "Cinq des six faisaient l’objet d’une inscription antérieure au fichier des personnes recherchées", a détaillé le ministère dans un communiqué.
Les détenus seraient, selon plusieurs agences, Raúl Aduna et Andoni Goikoetxea (Brive-la-Gaillarde), Igor Uriarte et Julen Mendizabal (Montpellier), Ekhiñe Eizagirre et Kepa Artauz (Blois). Tous les détenus sont originaires du Pays Basque sud.
Ces six arrestations portent à 43 le nombre total de membres présumés ou collaborateurs de l’ETA arrêtés depuis que l’ETA a annoncé la fin de son action armée en octobre 2011. Deux tiers des arrestations ont eu lieu en France.
"Malgré les évolutions positives enregistrées sur le dossier au pays basque espagnol, notre territoire national n’a toujours pas cessé d’être une base de repli logistique et militaire pour les structures clandestines de l’organisation", a dit le ministre de l’Intérieur Manuel Valls dans un communiqué.
Le ministre s’engage à préserver "l’excellence de la coopération franco-espagnole dans le domaine du renseignement et de la police judiciaire jusqu’à l’abandon complet des activités clandestines et illégales qui ont cours sur notre territoire et la dissolution de l’ETA."
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diez, fera un point presse vers 13h00.
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