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Corse - 4 juin 2013 - le FLNC menace de reprendre la lutte armée

mardi 4 juin 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 juin 2013).

Le FLNC menace de reprendre la lutte armée

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE95303V20130604?sp=true

mardi 4 juin 2013 17h25

AJACCIO (Reuters) - Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) s’est dit prêt mardi à reprendre les armes pour que Paris reconnaisse les droits nationaux des Corses, au deuxième jour de la visite dans l’île du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

Dans un communiqué transmis à un organe de presse, l’organisation - qui est l’une des deux branches rivales du FLNC - dénonce "l’attitude ultra jacobine de la France".

Lundi, Manuel Valls a rejeté l’officialisation de la langue corse aux côtés du français, une mesure souhaitée par l’Assemblée de Corse le 17 mai.

"Soit l’Etat français prend la mesure de l’effet désastreux de sa gestion de la Corse depuis deux siècles et demi et il en tire toutes les conséquences, soit il poursuit son rôle actif dans la destruction de notre peuple", écrit le FLNC.

"Dans ce cas, comme aux premiers jours de la lutte de Libération nationale, nous reprendrons les armes pour que la France reconnaisse nos droits nationaux", ajoute-t-il.

Selon des sources policières, ce groupe, qui jette l’opprobre dans son texte sur la classe politique corse, est proche de la mouvance dite du 22 octobre, jugée plus altermondialiste.

Il a été créé en juillet 2012 et n’a revendiqué jusqu’à présent aucun attentat, contrairement au FLNC Union des combattants qui a revendiqué en 2012 des attentats contre la grande distribution et des résidences secondaires.

Les enquêteurs en veulent notamment pour preuve une référence au sous-commandant Marcos, qui fut le porte-parole de l’Armée zapatiste de libération nationale au Mexique.

"Il n’y aura jamais de négociations sous le diktat des menaces et des bombes, surtout quand souvent, ceux qui menacent, sont aussi liés à des intérêts économiques", a réagi le ministre de l’Intérieur devant la presse.

"Il y en a qui ont peur, et ils ont raison d’avoir peur, de la détermination qui est la nôtre à défendre nos valeurs, celles de la République et à oeuvrer pour la Corse", a-t-il ajouté.

Manuel Valls effectue depuis lundi une visite sous tension en Corse, où les élus n’ont pas apprécié des récents propos sur la violence "enracinée dans la culture corse" et sur "l’omerta" qui régnerait dans l’île.

Mardi, il s’en est à nouveau pris à la "mafia" qui sévit en Corse. "Etre maire en Corse, c’est plus difficile qu’ailleurs", a-t-il dit aux journalistes, affirmant qu’ils subissent "des pressions mafieuses".

Selon le ministre de l’Intérieur, "quinze personnalités sont protégées dans l’île".

Roger Nicoli, édité par Gérard Bon

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