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Clément Méric assassiné par l’extrême droite - Rassemblement jeudi 6 juin 2013 à Paris 18h30, place Saint-Michel

jeudi 6 juin 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 juin 2013).

Évidemment, France-Intox et BFM-propaganda ont pris la défense de l’extrême droite !

Tollé après l’agression d’un militant de gauche à Paris

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE95503T20130606?sp=true

Jeudi 6 juin 2013 15h45

PARIS (Reuters) - La violente agression d’un jeune militant de gauche à Paris, attribuée par les autorités à une mouvance liée à l’extrême droite, a relancé jeudi le débat en cours sur l’interdiction des groupuscules ultranationalistes français.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé lors des questions d’actualité au Sénat que les auteurs présumés de l’agression avaient été arrêtés.

Il s’agit de trois hommes et d’une femme, dont l’auteur présumé du coup de poing fatal, a-t-on précisé de source policière.

Clément Méric, un jeune étudiant de 19 ans à Sciences Po Paris et membre du syndicat Solidaires, se trouvait jeudi en état de mort cérébrale à la suite d’une altercation mercredi avec des "skinheads" près de la gare Saint-Lazare à Paris.

"Ce jeune homme était un militant de gauche engagé et le groupe en question est d’une mouvance liée à l’extrême droite, cela semble évident", a déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui s’est rendu sur les lieux de l’agression.

"Un groupe d’extrême droite est au coeur de cet assassinat", a-t-il ajouté, sans préciser s’il s’agissait des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), mises en cause par le Parti de Gauche.

"La banalisation des mots, de la haine favorisent dans le débat public et sur internet le passage à l’acte. Nous devons tout faire pour éradiquer ces messages de haine et sanctionner, il ne peut pas y avoir de banalisation", a-t-il ajouté.

Dénonçant un acte odieux, François Hollande a condamné avec "la plus grande fermeté" l’agression dans un communiqué.

A son arrivée à Tokyo pour une visite d’Etat, le chef de l’Etat a confirmé le "mobile politique" de l’agression.

"Il y a ce qui relève des individus. Ensuite il convient de voir si ces individus appartenaient à groupe, si c’était un groupe politique organisé, structuré. Si tel était le cas, si les conclusions allaient dans ce sens, alors il y aurait des mesures à prendre", a-t-il dit à Tokyo à la presse qui lui demandait si des groupes d’extrême droite devaient être dissous.

Un rassemblement a eu lieu jeudi à midi devant Sciences Po Paris et un autre était prévu à 18h30 place Saint-Michel à Paris à l’appel du Parti de Gauche, du Parti communiste et de l’Unef, notamment.

"TAILLER EN PIÈCES" LES GROUPES FASCISTES

Le PS et le PCF l’appelant à prononcer la dissolution des groupes d’extrême droite mis en cause ces derniers mois, Jean-Marc Ayrault a rappelé au Sénat avoir demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice d’étudier la question.

Il s’agit, a-t-il dit, "de tailler en pièces, en quelque sorte, de façon démocratique, sur la base du droit, ces mouvements d’inspiration fasciste et néo-nazie et qui font tort à la République".

Le leader des JNR Serge Ayoub a démenti toute implication de son groupe et a accusé les militants d’extrême gauche d’être à l’origine de l’altercation.

"C’est absolument faux, ce n’est en aucun cas des membres de Jeunesses nationalistes révolutionnaires qui sont impliqués dans ce malheur", a-t-il dit sur France Info.

Le Front national a de son côté rejeté tout amalgame entre les agresseurs et le parti, sa présidente, Marine Le Pen, dénonçant un acte "épouvantable".

"Ces actes sont inadmissibles, le Front national n’a aucun rapport ni de près ni de loin avec cette agression", a-t-elle dit sur RTL.

Marine Le Pen n’a pas écarté la piste d’une dissolution des groupuscules d’extrême droite.

"S’il est démontré que ces groupements donnent des instructions de violence à leurs membres, alors oui effectivement la mesure peut être envisagée", a-t-elle dit.

Manuel Valls s’est pour sa part gardé d’établir un lien entre l’agression et les actions violentes menées par certains opposants au mariage homosexuel.

"Je me méfie des amalgames, j’en appelle au rassemblement et à la sérénité", a-t-il dit.

Jean-Baptiste Vey, Marine Pennetier et Julien Ponthus, avec Elizabeth Pineau à Tokyo, édité par Yves Clarisse

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