En Suisse c’est encore mieux. La confédération à confié la gestion de son parc informatique à IBM, un des "acteurs mondiaux dominants de la Silicon Valley".
Différentes agences de sécurité américaines espionnent les communication des internautes avec la collaboration active de grande sociétés américaines et nos autorités helvétiques estiment qu’il est sur de confier la gestion du parc informatique à une société américaine, IBM.
C’est l’outsourcing version fédérale : les fiches ne sont plus en Suisse mais bien gardées au USA. - :)
Dans le Washington Post http://www.washingtonpost.com/inves…
"Le gouvernement US a accès aux serveurs des principales compagnies internet pour espionner des cibles étrangères.
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La National Security Agency et le FBI sont branchées directement sur les serveurs centraux de 9 des principales sociétés internet US (Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Appleet) extraient des chats audio et vidéo, des photographies, des e-mails, des documents et des logs de connexion qui permettent à leurs analystes d’espionner des sources étrangères selon un document top secret obtenu par The Washington Post.
Le programme, au nom de code PRISM, n’a été rendu public que maintenant. Il peut être le premier de cette sorte. La NSA se félicite d’avoir volé des secrets et cassé des codes, et elle a l’habitude de partenariats avec des entreprises privées qui lui permettent de détourner le trafic de données ou de contourner les obstacles.
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Le journal londonien The Gardian a rapporté vendredi que le GCHQ, l’équivalent de la NSA en Grande-Bretagne, a également pu recueillir secrètement des renseignements à partir des mêmes sociétés Internet à travers une opération mise en place par la NSA.
Selon des documents obtenus par The Guardian, PRISM semble permettre au GCHQ de contourner le processus juridique formel requis en Grande-Bretagne pour obtenir du matériel personnel tel que les e-mails, les photos et les vidéos à partir d’une entreprise Internet basée à l’extérieur du pays."
Deux des compagnies concernées, Facenook et Apple nie toute participation à PRISM. Cependant :
"Les représentants du gouvernement et les documents eux-mêmes précisent que la NSA a considéré les identités de ses partenaires privés comme le secret le plus sensible de PRISM…
"98 pour cent de la production de PRISM est basée sur Yahoo, Google et Microsoft, nous devons nous assurer de ne pas nuire à ces sources,""
C’est rapé. Le monde entier les connaît maintenant. Mais il y a plus :
"Il est d’autant plus frappant que la NSA, dont la mission légale est le renseignement étranger, a accès profondément à l’intérieur des machines de sociétés américaines qui accueillent des centaines de millions de comptes américains sur le sol américain.
Les entreprises technologiques, dont la coopération est essentielle pour les opérations de PRISM, incluent la plupart des acteurs mondiaux dominants de la Silicon Valley, selon le document."
Il y a dont tout lieu de croire qu’une société comme IBM est concernée, ceci d’autant plus en tenant compte des faits que beaucoup de clients d’IBM sont des étrangers et que la première mission de la NSA est justement d’espionner ces étrangers.
"Son origine remonte aux années 70
PRISM est un héritier, en un sens, d’une histoire d’alliances des services de renseignement avec pas moins d’une centaine d’entreprises américaines de confiance depuis les années 1970. La NSA appelle ceci des Opérations Spéciales Source, et PRISM tombe sous cette rubrique.
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L’opération Silicon Valley travaille en collaboration avec un programme parallèle, du nom de code Blarney, qui rassemble les « métadonnées » - des informations techniques sur le trafic des communications et des périphériques réseau… Résumé du programme top-secret de Blarney, … le décrit comme « un programme de collecte continue qui s’appuie l’IC [communauté du renseignement] et des partenariats commerciaux pour accéder et exploiter les renseignements étrangers obtenus de réseaux mondiaux. "
Voir aussi cet article du Gardian :
http://www.guardian.co.uk/world/201…
La TV a invité les particuliers et les entreprises a ne pas utiliser de serveurs situés sur sol américain. A croire qu’elle n’est même pas au courant que ces sociétés ont aussi des activités et des serveurs en Suisse.
De plus, cet article, en mentionnant la collaboration du GCHQ et de la NSA, pose la question de savoir si les services de renseignement suisses connus pour leur opacité et leur manie à espionner les citoyens suisses ne seraient pas eux aussi, coupable d’avoir contourner le cadre légal suisse dans leurs activités.
Enfin, la TV ne nous a pas dit que l’ensemble de l’informatique de la confédération est gérée par une entreprise US, IBM, laquelle est justement un de ces "acteurs mondiaux dominants de la Silicon Valley" dans le document cité par le Washington Post.
Il n’y a donc pas beaucoup de doutes à avoir : les secrets de la confédération sont bien gardés par les USA.