VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > France - 30 août 2013 - L’agent de l’OMC, Pascal Lamy futur ministre (...)

France - 30 août 2013 - L’agent de l’OMC, Pascal Lamy futur ministre ?

vendredi 30 août 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 août 2013).

EFFECTIVEMENT NOUS N’AVONS PAS ÉTÉ PROTÉGÉ DU TOUT !

Et c’est ça qu’aime Hollande en Pascal Lamy !

Hommage de Hollande à Lamy : « Sous sa conduite, l’OMC, à travers son mécanisme de règlement des différends et sa mission de surveillance, a contribué pleinement à la lutte contre le protectionnisme, que la crise avait rendu d’autant plus indispensable ».

Hommage de Hollande à Lamy, qui entretient le suspense

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE97T04220130830?sp=true

Vendredi 30 août 2013 14h40

PARIS (Reuters) - François Hollande rend hommage vendredi à la "gestion exemplaire" de Pascal Lamy, directeur général sortant de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) auquel une rumeur tenace prête un destin gouvernemental en France.

Le mandat de Pascal Lamy, 65 ans, prend fin samedi. Ce socialiste au profil social-libéral a effectué deux mandats à la tête de l’OMC après avoir été pendant dix ans le chef de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne et commissaire au Commerce.

"Sous sa conduite, l’OMC, à travers son mécanisme de règlement des différends et sa mission de surveillance, a contribué pleinement à la lutte contre le protectionnisme, que la crise avait rendu d’autant plus indispensable", déclare notamment le président français dans un communiqué.

Durant ses huit années à la tête de l’institution, "Pascal Lamy a conforté l’OMC en assurant une gestion exemplaire", ajoute-t-il.

S’amusant du "buzz parisien" qui voit en lui le candidat surprise à un futur remaniement gouvernemental en France, Pascal Lamy répète qu’il n’a pris aucune décision sur son avenir et qu’il se donne le temps de la réflexion.

"Je n’ai pris aucun engagement. Je veux prendre mon temps et goûter ces quelques moments de liberté. A soixante-six ans, on ne prend pas les mêmes décisions qu’à cinquante-six ans ou à quarante-six ans. Je vais réfléchir à la question posément et calmement", déclare vendredi dans Les Echos.

Interrogé en mars dernier sur BFM TV, il avait évoqué comme exemple dissuasif les déboires politiques de l’ancien président du Conseil italien Mario Monti, qui avait subi une rude défaite aux législatives italiennes de février.

Nommé en novembre 2011 à la tête d’un gouvernement de techniciens, l’économiste, ancien commissaire européen, avait démissionné le 21 décembre 2012 après avoir administré une cure d’austérité drastique à son pays.

Sa seule incursion - à ce jour - dans la politique française a en outre laissé à Pascal Lamy un souvenir cuisant.

Lors des élections législatives de 1993, il avait été sèchement battu par le candidat du Front national dans la 5e circonscription de l’Eure, sur ses terres normandes.

L’hypothèse d’une nomination de Pascal Lamy à Matignon ou à la tête du ministère de l’Economie et des Finances a circulé en France et fait grincer des dents au sein du gouvernement où, par exemple, l’inimitié d’Arnaud Montebourg à son égard est de notoriété publique.

On déclarait vendredi de source gouvernementale qu’aucune décision n’était à l’ordre du jour alors que François Hollande répète dans une interview au Monde que "rien n’est figé et que rien n’est immuable" au gouvernement.

Sophie Louet, édité par Patrick Vignal

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0